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NOTE
SUR
l ’ÉTIOLOGIE DE ftEElÜDES MALADIES INTERNES ÉPIDÉMIftEES
Qui furent ou sont encore réputées contagieuses.
PAR M. LE DOCTEER HOMBRON.
La médecine possède des ouvrages pratiques, où l ’empirisme
constitue la moitié de l’art de guérir; elle possède des ouvrages
classiques où rien n’est discuté. L étiologie n est
qu’un pêle-mêle sans critique, sans philosophie. En médecine,
rien n’est classé : la science n’existe donc pas. Personne
n’est mieux irlacéque le médecin de la marine pour beaucoup
voir, beaucoup comparer, et personne, mieux que lui, ne peut
contribuer à la philosophie de la science *.
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AVANT-PROPOS.
Ce petit mémoire est la préface d’un travail considérable, en -
trepris depuis longtemps, et que d’autres occupations m ont
empêché de poursuivre : je crois devoir en émettre les principales
idées, car je pense qu’il est nécessaire de sortir un peu de
cette ornière où nous engage l ’esprit positif du siècle, esprit bon
* S au ra is désiré réu n ir dans un même volume ce petit aperçu sur les
maladies épidémiques, un m émoire su r la topographie de Java et l’histoire
minutieuse de la dyssenterie de l’Inde, mais le défaut d’espace n’en a pas
permis l’admission dans le dixième volume de la relation du voyage au
pôle sud. La topographie de Java a été imprimée dans, les Annales m a ritimes,
année 1845.