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Celle affection et scs congénères produisent toutes nn liquide excré-
menliticl : celui de la variole est seul susceiilible d’inoculation.
2° Le genre rubéole. Espèces, rougeole, scarlat'uie et leurs
variétés.
3® Le genre esséra. Espèce: urticaire et ses variétés.
La cause de chacune de ces maladiescst un miasme parlicniicr, agissant
sur l’économie par l’intermédiaire de la circulation, et éliminé par les capillaires
exhalants.
La r/ciix/e'Gf de cette première section se compose des
maladies épidémirjues, par l’inti’oduction d’aliments gâtés ou par
empoisonnement miasmatic|ue; c’est-à-dire par les émanations
de substances animales en'putréfaction ; rjuelquefois elles sont
mêlées à celles des substances végétales mortes, c'est-à-dire aux
effluves.
Elle comprend le genre tvpbus. Espèces:
1® Typhus commun et ses variétés;
2° Typhus adeno-nervcu.x.
La cause de chacune de ces maladies est un poison stupéfiant, agissant
sur nos tissus par l’intermédiaire de la circulation.
— B La seconde section de ce premier groupe renferme les
maladies épidémiques, qui recomiaissent pour causes principales
les effluves :
1® Cèlles-ci agissent à laa ffooiiss)) GG.. cchhoolléérraa.. 11« Choléra et ses vasur
tous les centres nerveux : j E sp è c e ,) riétés.
2® Elles n’agissent que sur un'j F- r émi t . et in t e r centre
nerveux. I G. apyrexie.j P®™‘cieuses.
3® Elles n’agissent que sur unefi Espèces,] 3° F. rémit. et inter-
porüon d’un seul cenlrenerveux.j f mit. simples.
La cause de ces affections est un poison doué d’une action directe sur
le système nerveux : il agit sur toute l’économie par son intermédiaire.
Dans toute affection rémittente on intermittente, il y a congestion plus ou
moins marquée de tout un appareil, ou d’un seul organe lorsqu’une portion
seulement d’un centre nerveux correspondant à eet organe est périodiquement
affecté. Les résorptions déterminent quelquefois des phlébites qui se
manifestent par des accès de lièvre intermittente : ils sont mortels lorsque
la suppuration en est la terminaison. Remarquons que, dans ce cas, l’ir-
ritalion nerveuse va de l’organe au centre nerveux : dans les fièvres in termittentes
miasmatiques, elle va du centre nerveux aux organes.
Deuxième groupe. A. Dans le premier groupe, il n’y a cjue mélange
du poison avec le sang, c|ui n’en est que le véhicule : dans
le second, il y a empoisonnement par altération du sang lui-
même.
Ce groupe ne contient qu’une section : celle des maladies qui
résultent d’une altération du sang, par les mauvaises qualités de
l’air ou des aliments (non gâtés), mêlés ou non à des substances
étrangères.
Genre anémie. Espèce : i® Scorbut.
L’air trop constamment chargé de vapeur d’eau ; l’action prolongée d’un
froid incommode, stupéfiant; des aliments altérés, dans leurs combinaisons
nécessaires à leurs qualités nutritives, par divers moyens de conservation
; le manque de vivres, sont les causes du scorbut simple.
L’altération que le sel fait subir à la viande détruit une partie de ses
propriétés nutritives. Le sel lui-même ne doit pas être sans action nuisible
sur le sang.
— — Espèce : 2° Anémie des mines.
L’anémie épidémique des mines d’Anzin, près de Valenciennes, fut due
au gaz hydrogène sulfuré, respiré en petite quantité, mais pendant long temps.
— — Espèce : 3° F. jaune simple.
L’air très-chaud et très-humide occupe une place considérable ; sa massg
diminue dans les poumons, en raison directe de sa dilatation. Il n’est donc
bientôt plus en quantité suifisante relative. L’homme des régions froides
ou tempérées éprouve une longue asphyxie.
La vapeur des brouillards, dilatée par la chaleur des poumons, gène la
resiiiralion d’une manière analogue à la dilaiation de l’air humide par ia
chaleur : aussi e s t-e lle , dans les pays froids, une des causes actives du
scorbut.
Troisième ordre. L’ordre des maladies épidémiques, par brusque
perturbation, ou par imperfection habituelle des harmonies
organiques contrariées :
— Section A. Affections catarrhales épidémiques : sorte d’action
toxique interne.