NOTES.
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Note 1, page 18.
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L’eau de la rivière qui traverse la ville de Coupang, contenant
une assez grande quantité de matières calcaires, fut, dès le princ
ip e, signalée comme peu saine , et ne servant qu’aux usages du
peuple ; les Européens et les gens aisés lui préfèrent celle d’un
grand ruisseau situé à environ un mille dans l’est, et c’est à ce dernier
endroit que nous puisiimes, pour remplacer celle qui nous
manquait.
Les boeufs , les cochons , les chèvres et la volaille se trouvant
en abondance et à un prix modique, nous n’éprouvâmes aucune
difficulté pour nous procurer ce dont nous avions besoin ; il
n’en fut pas de même pour les légumes frais qui sont très-
rares, et que les autorités seules d u pays parviennent, non sans
peine cependant, à faire servir sur leurs tables. Ce n’est pas que
le sol se refuse à la production ; la paresse seule des habitants
en est la cause; ils se contentent d’un peu de riz , de quelques
poignées de maïs, et de temps à autre d’une légère quantité de
poisson sec ; ils no voient rien au-delà, et ne cèdent qu’à la contrainte
ou à la peur du châtiment, pour se livrer à des travaux
dont ils ne sauraient concevoir l’utilité et dont le résultat ne leur
offre la perspective d’aucune jouissance.
La garnison de Coupang n’est que de cinquante soldats javanais
; ils sont logés dans le fort , et sont chargés de l’entretenir ;
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