en France sera à leur charge; il serait également à leur charge,
s’il \oulaienl qniller Hoharl-Town,avant le retour de la Zélée-,
7“ Si la Zé'ée n’est pas de retour le i6 avril. AI. Hombron s’adressera
à M. le gmiVI rneur et à la personne delégiire par ce fonc-
tionnaii-e, pour le Iranspni t de lous les malades et le sien propre,
de Hohai l-Town à l’île Alaurice , sur un navire du commerce ou
autre, faisant cette navigation ;
8° A1. le gouverneiii- sera pnwenu, parle commandant de l’ex-
pédillon , que les frais du séjour à Hobart-Town et du transport
à Maurice, seront remboursés par le trésor royal de la marine de
France, sur les bons délivrés par Al. Hombion;
9“ De fîie Alaurice, Al. Hombron se rendra immédiatement,
avec ions les malades, à l’île Boni bon ; il y a des occasions à peu
prés jonrnallèies pour opérer ce trajet;
lo® A son arrivée à fîle Bourbon, AI. Hombron se mettra aux
ordies de Al. le gouverneur de la colonie, en lui présentant celte
inslruclion; de ce moment, il se conformera de tout point aux
mesures que M. le gouverneur de Bourbon jugera convenables
pour rapatrier AIAI. les officiers et tous les autres malades;
11® Un crétlit de 200 livres sterling lui sera ouvert chez
AI. Dunn, pour couvrir les dépenses probables du séjour des
malades à Hobart-T’own. Par ce moyen, il pourra solder, par
semaine ou par mois, les comptes de dépenses présentés par
Al. Bedfort. Au drapait il arrêtera, avec ces deux messieurs, le
compte général des dépenses cpii auront eu lieu;
12® Le commandant d Urville recommande de nouveau, à
AI Hombion, la plu-: grande économie et l’ordre le plus sévère
dans ses dépenses, afin que les suites d’une mesure aussi insolite,
mais aussi indispensable dans l ’intérêt de t’humanité, combiné
avec riio ineiir de l’expéduion, puissent néanmoins mériter
l’enliére iqipiolialion du Gouvernement; des dépenses immodérées
et pi’Li jti3l.ilal)b-s ont eu lieu dans le service des malades, au
coininencement de la relâche; le commandant espère que l expérience
uni a prouvé qu’elles ne doivent pas se renouveler;
i 3® Si les marins confiés aux soins de Al. Hombron manquaient
à la discipline et aux mesures qu’il jugerait convenable
de prescrire pour leur bien, il s’adresserait à 1 autorité locale
pour les faire mettre eu prison, et les y maintenir le temps qu’il
jugerait conven ible ; et dans ce cas, il ne leur serait alloue slric-
lemenl que la ration accordée aux prisonniers ;
i 4° En cas de décès, il s'entendra avec fabbé Tei rey, pour les
inbiunalionsetactesdedécè? à retirer pour les famillesdes morts;
il retirerait aussi chez lui les effets des décédés, après avoir fait
constater, en présence de deux témoins, la nature et le nombre
des objets; au retour de la Ze!éc, M. Huon de Ivermadec régularisera
de son mieux ces diverses opérations ;
i 5® D’après les comptes déjà arrêtes, il parait que la dépensé
de chaque bomme pom ra être réduite à deux scbellings et demi
par tète, tout compris, frais d’bôpH-fi, vivres, med’.caments,
loyer, etc. C’est le but vers lequel Al. Hombron doit sans cesse
tendre.
Le capitaine de vaisseau, etc.