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NOTICE BiOGiiAPHiÔÜE.
JlJLES-SEBASTlEN-CiiSAU i)l)M03T-D’|]ilVlLLE.
Tout le monde se rappelle encore avoir vu passer
dans les rues de Paris, devenues un instant tristes et
silencieuses, le cortège mortuaire qui conduisait à
leur dernière demeure, les restes inanimés de la
famille du contre-amiral Dumont-d’Urville.
Trois chars funèbres composant le lugubre convoi
se dirigeaient, accompagnés par une foule immense,
vers le cimetièi’e Mont-Parnasse ; car avec Durnont-
d’IJrvüle étaient morts aussi, sa femme et son unique
ills ; il ne restait plus de son nom un seul être qui pût
venir sur sa tombe et y pleurer.
D ans le premier char, et comme si c’était à feniance
d’enseigner à la vieillesse le chemin de la mort, étaient
renfermés les restes sanglants et défigurés de l’enfaiit.
Ses amis, ses condisciples dont il était le premier à ia
classe, mais le camarade bien-aimé partout, étaient
venus lui dire un dernier adieu au bord de la tombe,
et l’y conduisaient, le coeur ému et les larmes aux
yeux.