Nonl-a-Hiva , comme de ce dernier point à Taï/i. Les indications
des naturels dirigeraient sa route et ses opéraiions.
Le cupituine de vaisseau, etc.
Eade d'Apia, 2 geptenaRre 1838.
Si une séparation avait lieu , M. le capiîaine Jacquinot atten-
drail \ Asiiolnhr. trois jo u r s, en croisani sous le vent de l'île La-
guem' a 11 allendrait encore trois jours sous le vent de l’ile Corn,
puis il se rendrait à la baie du Bo/s de S a /id a l, oii il altendrait
encore durant quinze jours. Ce délai passé, il se remlrail au port
Bêsolulion , sur l’île Tanna, où il altendrait encore durant un
mois ; puis il resterait maîire de sa manoeuvre.
Si des circonstances imprévues empêchaient AI. Jacquinot
d’atteindre le mouillage de Sandal-fVood, il se rendrait directement
au port Béso/ulion, où il attendrait X Astrolabe durant deux
mois ; puis il serait maître de sa manoeuvre.
Le capitaine de vaisseau, etc.
Astrolabe, 27 novembre 1838.
En cas de séparation avant la fin du travail des îles Salomon,
AI. le capilauie Jacquinot ira attendre Y Astrolabe au povt Pia.din,
ou Havre desAnglan (Nouvclle-lrlaiule), l’esp ice de quinze jours.
Après ce délai, on si le travail des îles Salomon élail terminé,
AI. Jacquinolse rendrait immédiatement aux îles Ho pieu (Carolines),
où il chercherait un mouillage dans la partie sous le vent,
et atlendrail Y Astrolabe quinze aulre-^ jours.
De là , il ierait en sorte d atteindre Amboine par la route qu’il
jugerait la plus prompte, et qui serait je crois le délroù des Mo-
luques, entre Célèbes et Guiloto. Le capitaine Jacquinot attendrait
trois mois à Amboine , puis , si Y Astrolabe n’y paraissait
point, il serait maître de sa manoeuvre.
Le capitaine de vaisseau, etc.
Astrolabe, le 24 février 1839.
Si une séparation s’opérait entre les deux corvettes, suivant
les lieux oü cela arriverait, les lieux de rendez-vous seraient successivement
;
1® La partie nord des îles Arrou, où la Zélée altendrait trois
joui’s, soii aux petits bords, soit à 1 anci’e.
2® La partie la plus ouest du cap PFrlsli, où la Zélée attendrait
cinq autres jours, soit aux petits lioi’tls. soit à 1 ancre
3® L’île Dé/iviance. La Zélée mouillerait dans le can a l, à huit
milles envii-on au nord, par six ou sept brasses, et atlendr iit l Astrolabe
durant biiii jours. Pendantce temps, ses canots pousseraient
des reconnaissances aux environs.
4° L'île Turnatrain, La Zétée mouillerait sur la bande nord et
atlendrail cinq jours.
5® L’île Dungcness. La Zelce mouillerait sur la bande nord et
attendrait 5 jours.
6" L île Dulrvmple. La Zélée mouillerait sur la bande nord-
ouest et attendrait cinq jours.
7 Enfin lesîles J/a/var.LaZé/éemouilleraitsur labande nord,
dans la baie de Frearhcrous. Là, on attendrait YA.itrolabc d u rant
un m o is, les canots imussuut des reconnaissances jusqu’à
huit ou dix lieues à la ronde.
Au bout de ce temps , le capitaine Jacquinot demeurerait maître
de sa manoeuvre. Seidement, après d’aussi nombreux d éla is,
la mousson d’est aurait eu le temps de s'établir, et je lui conseillais
de revenir dans l’ouest, d’autant |)liis (pie cela lui donnerait
peut-être le moven de retrouver quelipies traces de Y A strolabe.
Dans le cas ou il lui an iverail à lui même mallieui- dans le
détioit de Tonés, autant que lidre se pourrait, il accostera.t les
îles de la route, ])lanterait une gaule avec pavillon rouge,et enterrerait
au pied une bonleille, avec la nolesuccinte des événements
qui lai seraient survenus. L'Astrolabe eu ferait a niant de son côté.
Le capitaine de vaisseau, etc.