momies à l’abdomèn. Dans le Scorpion, sept d'entre eux en constituent la portion élargie, et cinq la
portion caudiforme. Dans le Thélyphone, il y en a , an contraire , neuf pour la portion large et trois
seulement pour la partie caudiforme. Le développement proportionnel des deux portions est tout à fait
dissemblable entre ces deux types d’Arachnides; la partie caudiforme a des dimensions considérables
0hez le Scorpion; elle est rudimentaire chez le Thélyphone. En outre, dans le premier, la queue
d'une conformation particulière, est constituée par un seql zoooile; dans le second, elle est composée
d’une longue suite d’articles formant une tige -mince et flexible.
Parties membraneuses du squelette légmnealairc. - Les pièces solides dans le llielyplione sont unies
les unes aux antres par des parties membraneuses, exactement comme chez le Scorpion, ba structure
do ce tissu membraneux a paru aussi être à peu près la même, mais nous n’avons pas cru pouvoir
pousser plus loin une recherche d’histologie sur des aoimaux.conservés dans la liqueur ; néanmoins,
nous avons constaté dans le Thélyphone une pins grande épaisseur de la couche epidermique que
chez le Scorpion.
SYSTÈM E MUSCULAIRE.
Les muscles du Thélyphone diffèrent peu, en général, de oeux des Scorpions. Ils occupent les mômes
situations, prennent leurs points d’attache d’une façon entièrement semblable, et sont composés de
fibres aplaties et striées qui ont absolument te même aspect. 11 y a donc simplement à dire « l e s
particularités offertes par chacun de ces muscles sons le rapport du volume et de quelques détails de
médiocre importance.
Muscles des anlmnès-pinces.—On a vu quelle était la conformation des antennes-pmces ou çliéliceres(d).
La portion basilaire, très-allongée, sert de point d’attache aux muscles.Un rétraoteur ou fléchisseur,
dirigé obliquement vers les côtés de la paroi dorsale du céphalothorax à laquelle I est flx é , offre une
certaine puissance ; en se contraclanl, il ramène l’appendice.sous le bord du céphalothorax et l’oblige à
s’incliner vers celui du côté opposé. . .
Le muscle extenseur présente un développement considérable; prenant ses points d attache, d une
part à la face supérieure de la portion basilaire de l’antenne-pince, et d’autre p art, vçrs la.région
moyenne de la paroi du bouclier cépbalolhoracique, il s’étend dans la direction de l’axe longitudinal du
corps de ranimai. Formé de plusieurs faisceaux de fibres, les uns parfaitement droits, les autres
obliques, ce muscle, qui a pour usage principal de placer l’appendice dans une direction recliligne, sert en
même temps à lui imprimer quelques mouvements latéraux, suivant que ce sont les fibres droites o.u, les
fibres obliques qui viennent pins particulièrement à se contracter (2).
Muscles des pattes-mâchoires cl des pattes ambulatoires. - Les paltes-màelioircs, on l’a vu, l'emportent
& ï î , t *• «mit, on volt ce uiusole dan, sa position naturelle. Il a été enleva du cdté gancbè, on la portion
basilaire de l’anlenne-pince se montre à découvert.
en puissance sur celles des Scorpions, bien que leur tarse soit proportionnellement moins élargi Leurs
muscles rétracteurs ont un volume considérable, mais leur longueur n’est pas aussi grande que chez le
Scorpion ; a n en pas douter, les paltes-mêchoires du Thélyphone ont des mouvements beaucoup plus
bornés. Ces muscles, fixés par leur, extrémité à l’origiee du troohanter ou basipodile, s’attachent en
arriéré i la paroi du bouclier eéphalolboracique après s’êlre divisés en plusieurs faisceaux, de façon à
perme ire a l’appendice de se porter, plus ou moins, soit en dedans, soit en dehors, suivant le point où
— I a L’un de ce» faisceaux, pins, court que les autres, et prenant sou
point d attache vers le bord laléral antérieur du céphalothorax, agit surtout comme élévateur de la
patte-maeboire. Le muscle antagoniste, l’extenseur,, très-faible comparativement, s'étend de la base
du Irochanler à la cloison thoracique formée par les coxopodites.
Les muscles des différentes portions des pattes-màcbolres prennent leurs attaches comme chez le
Scorpion, les mouvements étant tout à fait de la même nature; seulement, dans le Thélyphone où le
n Z ? n,eSt, PaSanT ù mi,blle’ l6Ur dÎïiSi°n da”S 'e H e8‘ HHfl ««i"- Il y a un extenseur
pu, saut et un fléchisseur égalemeut volumineux pour le çrocbei ^ l a j - c i Axé au bord interne de
I article que sa contraction. force à se replier, c e l u i || à son bord externe.
Les muscles qui mettent en jeu les pattes ambulatoires ont un développement tout autre que dans les
Scorpion,des; aussi, malgré l’absence de renseignements précis d e la part des voyageurs, ne pouvoosoattes
d -^ r8 lyi’h° “eS SOie“ ‘ dOTés d ’" ne aSiliusH f l plus grande. Pour chacune des
R H H H ? z m01“vS éléïate”rS ° ” H Z PrPnant f l H f l a“ bord supérieur; ;
du trechanter et attachés au bouclier céphalolhoraciqiie, de manière i, porter l’appendice plus en avant
ou plus en arriéré, suivant que c’est l’un ou l’autre de ces muscles qui entre particulièrement eh action
H H f H ° T me 1 f l SUrl0Ut P°Ur les m"5C'es des PMes postérieures, ou pourra en
ompler quatre dont les points d attache sont distincts. On observe, en outre, de petits muscles ayant
une direction absolument verticale de l’origine des pattes aux côtés du bouclier céphalolhoracique, qui HBflflfl Hfl IH H daM oertai”S CaS' à re88e™ la “ »vité thoracique
— d0r8ale- Selou toule aPPa™ c e , il y a (à nue disposition propre à exercer une ■
înimence sur la marche du sang veineux.
e J Z m i ï O m U p a lte S'élende,lt de la parÜe iDférie“» cavité thoracique. De même que pour leurs antagonistes,, on en co md “p te plusieursa «à cchlaoqisuoen sp daett ela
Suivant leur point d’attaohe, ils portent ,’appendlce pins en avant on pins en arrière, en même temps
qu ils le ramènent sur un plan horizontal (i). P
ssuuiivvaanntt .B Nousi n He nous yd6 aSr rIê't8e8ro“0n5s dpaes ,I OnCO’a^y,0alin<t> ,à1 c8e6t ,lérgOaUrVd Ornie‘ nP edxet ep'nasrtei“cur lfiel r à HmentiHonner .de l’article
muscles M W B M « « » W r e , nous trouvpus encore, dans la cavité thoracique, des
muscles aplatis qui ont pour usage, les uns de faire relever l’abdomen, les autres de Détendre
horizontalement. Les premiers occupent la région dorsale, les autres la région ventrale eu prenant
leu r point d'qltache à l’origine de l’abdomen. ventrale, en prenant
Nous avons décrit chez le Seorpibu une lame aponévrotique formant une sorte de plancher sur lequel B fl,p“"e dss —*• B *--».*. s, flj * « . calavés . i ; e t élévateurs des paltes .1 du célé gancbe, où ceuvci o„, été
1 -“ »,re'l >“ >"™'l,soil les nerfs sou les artères des membres locomoleurs, les muscles eneaseurs..