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toujours dans un état des plus rudimentaires.
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rapprochés l’un de l autre (1). f * l;__ ^¿oaeé de tout corps étranger,
Quau'dle sclérodermite supérieur du ^ subsl e
on voit que les cornées sont parfaitemen ransp ^ médians dQ Scorpion ne sont pas absoluqui
les constitue est intimement unie au ég • l’espèce qui
| | rondsi sans être tout à fait ^ « n ! t très-près du bord
Ceux-ci ne leur forme est très-semblable (4) L’espace qui
M B m B étroit ; il est d u tiers environ du diamètre de chaque H
F„ avant et exactement au-dessous du bouclier céphaloUioracique, s’insèrent
Les antennes-jnnces. — En avant et exaciem , . (5\ Ces pièces sont
d e u x appendices courts, ramassés, affectant eur ex r mI Arachnides, elles ne sont
maintenues à l’extérieur, an moyen d’une membrane ass z é p a i s . " ^ ^ ^
jamais implantées dans’ la partie solide du tégumen , a ® longtemps les regarder comme des
Crustacés. S i t u é e s au-dessus de l'orifice buccal, M j H l i i i i i B M M encore assez
m 3= 5 = S ; = £
à celles de la plupart des antres Arachnides. ^ ^ di3lingue le corps et le croc
h e t ' , « • * bombé, u » 0 6,3 et
S fÎs. m m D» ”a,“ra,is“ a ■ q“e chez 11 &°rpi° 1 1 pour an oeil. Quand on a soin de détaoher le boucherràphntothoino.qnn, anc M e otanco d’errenr.
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manière à montrer exactement leur rapport de dimension.
(5) Pl. 4 , fig- ^ o e t f ig . U o .
(6) Voyez pag. 7 . . j . g„ « « la même vue en dessous.
| (7) Pl. -I, fig- 4‘1, une antenne-pince g ro ssie , vue en de ssu s , „■ >
slilué par deux articles, l’un principal, l’autre basilaire. Celui-ci est très-court, et se prolonge en
dessous en une petite lame servant de point d’attache aux muscles rétracteurs; la pièce principale de
l’antenne-pince est comme tronquée au sommet, un peu dentelée et coupée obliquement au côté
externe. La partie interne se prolonge en une sorte de crochet marqué à sa base par une dépression;
cé prolongement, un peu arqué en dedans, pointu à l’extrémité, est pourvu de deux rangées de dents;
un croChèt mobile plus long, bidenté à l’extrémité et également muni dans sa longueur de deux rangées
de pointes, s’insère au côté externe du sommet de l’antenne, à la manière du doigt des pattes
préhensiles des Crustacés, et constitue avec le prolongement interne une véritable pince, une véritable
tenaille. f ffl'
Comme nous avons déjà eu l’occasion de le d ire, la détermination des appendices qui viennent
d’être décrits sous le rapport de leur forme extérieure a longtemps embarrassé les naturalistes ; aujourd’hui
elle ne peut souffrir aucune incertitude, la preuve en sera fournie plus loin. Ces pièces sont
positivement les analogues des antennes des Insectes et des Crustacés; plus rapprochées seulement de
l’orifice buccal que chez la plupart des autres animaux articulés, elles agissent comme organes de
manducation, remplissant à peu près les fonctions des mandibules chez les Insectes; c’est à ces appendices
que plusieurs zoologistes avaient été conduits à comparer les antènnes-pinces des Arachnides.
L’examen anatomique et la détermination de petites pièces buccales rudimentaires dans l’un des types
de la classe des Arachnides ont montré que l’analogie organique n’existait pas là.
Les Jantennes-pinces du Scorpion agissent indépendamment l'une de l’autre, tout au contraire des
mandibules des Crustacés e t des Insectes; elles servent à l’animal à maintenir sa proie à portée de sa
bouche, à la blesser de façon à permettre à l’orifice buccal de humer les parties fluides qu’elle contient.
Elles sont employées souvent encore, lorsque la proie n’offre pas une enveloppe très-dure, à la diviser
en parties assez ténues pour pénétrer dans la bouche e t dans l’oesophage. En un mot, les antennes-
pinces du Scorpion, de même que les appendices analogues des autres Arachnides, sont anatomiquement
les antennes des Insectes et des Crustacés, e t, par leurs usages, ce sont presque des mandibules
ou des mâchoires.
Bouche. — Chez le Scorpion, il n’existe qu’une seule pièce buccale proprement d ite; elle est insérée
sur la ligne médiane, au-dessus de la bouche, exactement au-dessous des antennes-pinces, et enclavée
pour ainsi dire entre les pattes-mâchoires (1). C’est un petit appendice flexible, aminci vers 1 extrémité,
sensiblement dilaté sur les côtés, convexe en dessus et garni, principalement au bout, de poils
fins et soyeux. Cette pièce offre deux apodèmes d’insertion qui s’écartent beaucoup 1 un de 1 autre.
On éprouve un certain embarras à déterminer d’une manière bien positive la nature de 1 unique
appendice buccal des Scorpions. Il est impossible d ’y voir l’analogue de la lèvre supérieure des Insectes ;
la lèvre supérieure est l’une des pièces qui avortent le plus complètement chez les Arachnides.
D’ailleurs, dans tous les animaux articulés, cette lèvre supérieure reçoit des nerfs qui naissent
des ganglions cérébroïdes ; il en est autrement pour l’appendice buccal du Scorpion : ses nerfs ont
leur origine dans la portion antérieure du ganglion sous-oesophagien, exactement comme ceux des
mandibules et des mâchoires des Crustacés et des Insectes. On ne saurait donc le comparer qu’à ces
pièces; mais devons-nous le regarder comme représentant à la fois les deux mandibules et les deux
(1) Pl. 4, fig. 4 4b et fig. 13. L’appendice buccal isolé e t grossi ; du côté droit, on a représenté le bord interne de 1 article basilaire
de la patte-mâchoire. •