L'ORGANISATION DU RÈGNE
70 • x hleu et des Scorpions à sang rose,
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les antres types du Règne animal.
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fions des canaux ni mânes. ^ éparation n’est pas plongée dans un iq . ^ oxlrêBlome„ i
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v a . mai , cette localisation est portée moins
Chez le Scorpion les ^ ^ ^
véritables poumons, si structure ils n’ont rien de commun des Arachnides,
là to u t, car sons le rappor e , caractère anatomique d e ces p , s d’ana-
Arachnides. D’autres enfin, voulant concilier les deux idées, les ont désignés sous le nom de pneomo-
branchies ou de pulmono-branchies.
Or, les organes respiratoires d es Arachnides diffèrent complètement des branchies par leur structure;
on s’est laissé prendre à une apparence plutôt qu’à une véritable analogie, et comme le mot de branchiè
implique l’idée d’un organe servant à la respiration aquatique, il convient, selon nous, de ne. pas adopter
cette dénomination lorsqu’il s’agit des Arachnides.
Quant au nom de pneumo-branchie, qui a é té rarement employé, ce qui est déjà un motif d ’exclusion;,
il n’exprime rien de réel, si, partant des organes respiratoires des-vertébrés-, on se figure quelque
chose tenant à la fois des poumons des Mammifères et des oiseaux et des branchies des Poissons.
Il faut donc rejeter également cette dénomination;
Le mot de ponmon est évidemment celui qui doit être préféré ; en agissant autrement, on pourrait
/être conduit à adopter nu nom particulier pour tout organe dont la structure serait modifiée.
Les poumons du Scorpion, an nombre de h u it, soit de quatre paires, sont disposés sur deux rangs à
la partie ventrale-de l’abdomen (1) ; chacun des quatre premiers arceaux en supporte une paire. Ces
organes s’ouvrent en dessous par des orifices en forme de boutonnière, dont la direction est un peu
oblique j J ! Ce sont'ies stigmates désignés par quelques anatomistes sous le nom de pnmmosipmes.
Ils consistent en une petite fente transversale offrant un rebord saillant, rebord qui au reste ne se
distingue des antres parties du tégument que par une épaisseur plus grande : ce n’est pas un véritable
anneau comme chez les insectes, oii, d’après V: Audouin, on lui donné le nom de jdiilrhmc; ce n’est
ici q a’une simple duplicature.
Les poumons s’aperçoivent au travers du tégument; on en distingue aisément les contours, à raison
de leur-couleur blanche qui tranche sur la teinte sombre des organes environnants. Pour les mettre à
découvert, il faut ouvrir l’animal par la partie dorsale et enlever ié tube digestif et le foie en entier ou
Séparer sur les côtés les pièces ventrales des pièces lergales et détacher ainsi toute la paroi abdominale
à laquelle ils sont fixés.
Ces organes sônt enveloppés par une membrane mince, transparente, constituant pour chacun d ’eux
une sorte d é poche; cette tunique', resserrée entre les poumons, établit une communication entre ceux
u même côté, et se continue sous la forme d’un vaisseau en avant dn ponmon antérieur et en arrière
du poumon postérieur (3) ; c’est le canal pulmonaire, dont il sera question bientôt relativement à la circu
ation du sang. La membrane enlevée, les poumons sont mis à n u ; ils apparaissent alors sons la
orme de petites bourses ovàlaires, larges d’environ deux millimètres, plus étroites an côté externe
qn au côté interne. Cette apparence de bourse est complète si l’on détache un poumon de façon à voir
en entier l’onfiee qui correspond»» stigmate ( i). Mais c'èst là ’une simple apparence, il n ’y a nas de
cavité générale. . . . . . . >■ r
L examen le plus superficiel suffit pour reconnaître que l’organe est un assemblage de lamelles fort
minces appliquées les unes contre les autres. Pour donner une idée de cette disposition, Treviranns a
® l P1,11 > %• 4 ! I l i » , fig. -I f, / ; e t pl. v i , fig. 3 e , e.
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1 (3) Pl. v i , fig. 3 e , e.
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