l 'O R G A N I S A T IO N D U R È G N E A N IM A L .
72 . LORGA j „ u mroion qui de même sont attachées par
comparé aux feuillets d u n livré les lamelles P“1» 0” “ . dans .les’ouvrages où il est question des
j^ M Ê Ê récemment p ar Newporl (2). I abdominale m êm e s i on les détache, l'espace
f l a q u e poumon composé de H § K |
dont s'effectue arqué, l'autreaensiblement.coucave etdehr. som- -
Les lamelles pulmonarresayaul.un de .f e ^ 1,40 .véritables sacs aplatis ( i ) . .Dan-.
m È È Ë ^ ^ m È Ê È B È K
—
sont allongées, rétrécies vers l e ^ u rooius arrondie, et semblent entasséesdes unes ■
Clés deviennent plus petites, S U b U i remarque,une apparence granuleuse générale
sur les autres, de telle sorte que a W M M M g certain que ces parties solides■ ■ ;
Newpprt a cru voir là un réseau B m M H B H H I à empêcher l'accolement-de leu.s luni
à donner de la résistance aux ■ ces parties remplacenfle 61 spiral des-traebées .
„„es, de façon à laisser un passage hbre pour g ,
qui se porte aux poumons.
( i ) P l . v i , f i g - <0- ''
Comparons maintenant les poumons du Scorpion aux organes respiratoires des autres Articulés qui
reçoivent l’a .r directement, c'est-à-dire aux trachées. On le sait, depuis les recherches de Dugès
divers Arachnides de l’ordre des Aranéides’ respirent à la fois au moyen de poumons et de trachées’
L'existence simultanée de poumons et de trachées dans ce groupe, a été dans ees derniers temps reconnue
plus générale qu’on ne l'avait supposé d ’abord, circonstance propre déjà à faire soupçonner une
modification médiocre entre ces deux sortes d’organes respiratoires. On a observé chez ces Aranéides
des trachées qui ne se ramifient pas à la manière de .celles des insectes; ce sont des tubes simples
n ayant pas dans l’épaisseur de leurs parois de fil contourné en spirale. En un mot, les organes resph
ratoires des Aranéides vinrent présenter une série de modifications intermédiaires entre les poumons
formés d une masse de doubles lamelles juxtaposées et les trachées ramifiées des insectes.
Un naturaliste allemand, M. Rudolph Leuckart, s’est attaché dans un mémoire spécial (1) à démontrer•
l’unité fondamentale d’organisation existant entre ces organes respiratoires diversement mo-
u n ie s .
On doit donc, considérer les poumons du Scorpion et des autres Arachnides comme un assemblage de
petits tubes trachéens empilés, les uns contre les antres, s'ouvrant dans un seul vestibule, et recevant
J air par uu orifice commun.
Une expérience faite par M. R. Leuckart, que nous avons répétée à plusieurs reprises,' achève de
mettre e n évidence la parité de structure existant entre les lamelles pulmonaires et les trachées: Les
préparations que l’on fait souvent dans.les laboratoires sur les téguments des animaux articulés dans le
dessein d isoler la chitine, ont appris depuis longtemps que les. trachées sont elles-mémes en grande
partie composées de cette substance. En effet leur membrane interne et leur fil spiral résistent à Actio n
de la potasse caustique, leur membrane externe seule se détruit. Les lamelles pulmonaires plongées
dans une dissolution de potasse caustique maintenue à une température un peu élevée, se comportent
exactement de même; leur tunique externe, qui.ne contient pas de chitine, disparait; an contraire, leur
tunique interne constituée essentiellement par cette substance résiste ainsi que le tissu aréolaire inter-
posé entre les deux membranes.
Les stigmates étant béantsI ainsi que les orifices des lamelles pulmonaires, l’air s’y introduit naturellement.
Mais Pair doit être expulsé et sans: cesse renouvelé; dans cet acte de là respiration les
t a l e T a t r l’abdomen (2) jouent un rôle important.Élevant par leurs c o n t r a in s la ¿ard H H 9 Par°‘ 6’ i,S reSSerr60t Ia ■ abd“ H ^ son érais-
« y â expiration ® P°°heS p“ lmonaires 1 partie de l’air s’échappe alors,
T a v o U é r d T 50’ laire5 86 re'“ a v ’ V à a m m I dila‘e’ U ï « dispiralion. Ces mouvements, nous
a h Z i t ! ’ ? P— ‘ SUr ammal ?iTant; bien S“;ds,soient assez faibles,aisément, en y portant une attention un peu soutenue. on les distingue
8 BT Und diB Bedeulun9 der sog. Lungen bet den Arachniden, 4853.
l« g . 37 e t pl. n , 6g. 4 et 6g. 5 oe, a>.
10