* envisagé
lomiqnement dans les divers.types S S H Ü Ü variées. Les différences dans le
contestées; el.es ont „-étant pas de nature à être
rôle physiologique des organes «“ * « “ ’■ ■ poürlant u n0n8 66mble de la dernière é v i n c e
P I M
forme, dans la composition de leurs t , s s n s , e ^ ^ ^ ^ pl»sie»rs traits de
L’oeil d'un Arachnide comparé a 1 oeil ex(rêmement oonsidérhbles. Ressemblances et difressemblance,
e t en même douter, que l'organe exerce une fonction bien réellement
. férences anatomiques nons isen , « est loin d’être identique. . , .
de ta même n a tu re, mais que pourtant la fonction es constaté les particularités
Guidé par cette pensée, nous devons en toutes miOTnsmucoe, p ^ l’expérience du labôanatomiques,
nous efforcer de r e c o n n a î t r e b i o l o g i q u e s .
' ratoire cesse de fournir un résultat, OE f f l B B elles el étudiées dans lenrs.rapports avec
- - - * *
arriver à reconnaître le rôle des organes.
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M. Muller regarde savant prudes
animaux vertébrés; tous les p b y s i o l o g r , e „ r nombre à l’imperfection de chacun
fesseur de Berlin pense que les y eux des Ai PP m e vision analogue à celle des
d ’e u x considéré isolément, etqueliensemlb 0 r > DOn8 ^ y o n s que le phénomène phyy
e u x d’un Mammifère, sauf toutefois le d.îgré d P ^ ^ , , a n im a l TCrléb.-é, mais encore de tel
siqne diffère beaucoup non-seulement de théorie de M. Muller nous semble bien
Articulé :à tel antre animal du même groupe. En tout cas , la
plus applicable aux yeux composés le8 idées de M. Muller, M. Brants,
Le n a t u r a l i s t e hollandais que nous avons cité, e ■?» dinn Arachnide ayant chacun
nous semble être plus près de >7 ^ " ^ ^ L t e u p e u v e n t être conduites séparément
leur propre divergence e t un nerf propr g P d’images que d’impressions B j
voir avec chacun d’eux uné partie q ,t ; ^ ¡ b l e de croire que chez'
Le vue est certainement d’une grande netteté chez le Scorpion. M. Brants a fait remarquer M
que la précision des mouvements des Aranéides attestait l’existence d’une vision très-distincte chez ces
animaux, même à des distances assez variables.
Un Insecte vient-il à passer plus ou moins près d’un Scorpion, celui-ci se dirige vers sa proie et.ne
lui porte des coups de son aiguillon qu’au moment Où il en est suffisamment rapproché pour l’attèindrel
Il est donc manifeste qn’il distingue parfaitement l’objet à des, distances variables.'
Ne*perdon^ pas de vue la position qu'occupent'les yeux chez le Scorpion. Il y en a deux, d’assez
grande dimension, vers le milieu du'boncjier céphalothoracique, et trois beaucoup plus petits d e chaque
côté de ce bouclier. Il est clair, d’après la position de ces y eu x , .les uns médians et supérieurs,
lés autres latéraux, qu'ils peuvent fonctionner simultanément,et en sens divers.
Les premiers, bien que situés sur le même plan, sont séparés l’un de l’autre par une saillie du tégument;
ils divergent sous un angle considérable; de là toute évidence que, si un objet est placé un
peu de côté, la vision s’opère au moyen d’un seirl oeil. Si au contraire l’objet.se trouve soit en avant,
I soit en dessus, les deux yeux doivent nécessairement apercevoir en même temps ; et alors comment
n’y aurait-il pas superposition de deux images et par conséquent une vision plus nette? Autrement la
vision serait double,;ce qui nous paraît inadmissible.
D’autre p a rt, la divergence des deux yepx montre que chaque oeil séparément est apte à voir un
objet différent, ces objets étant placés l’un à droite, l’autre à gauche. Dans ce cas, nul doute de la
simultanéité de la vision, soit de deux objets, soit de deux parties de l’espace, comme cela se produit
chez nous, si nous mettons un écran entre nos deux yeux.
Les yeux latéraux du Scorpion, plus petits, plus convexes que les autres, sont conformés de façon
à être infiniment plus myopes.
Lexpérience prouve qu’il en est ainsi; il suffit d ’approcher un insecte vivant, tantôt en face des
yeux médians, tantôt vers les yeux latérau x , pour se convaincre de la réalité de ce fait. Les trois yeux
latéraux de notre Scorpion commun sont situés sur une même ligne, sous le même angle et très-
rapprochés, biën que séparés par une étroite saillie du tégument. Le plus ordinairement, ces.trois
yeux doivent.apercevoir simultanément le corps qui est à leur portée; admettre que chacun en voit
seulement une partie et que le concours des trois est nécessaire pour en distinguer ou une partie plus
grande ou la totalité , nous semble impossible. Les séparations existant entre chacun de ces yeux produiraient
des solutions de continuité, de façon que l’animal serait .toujours inhabile à distinguer l’ensemble
d’un objet. Chaque oeil est conformé pour recevoir une image ; les yeux d ’un côté portant à.Ia
fois sur. le même point, il doit y avoir superposition d ’images.
Que les yeux médians puissent voir chacun séparément, cela se conçoit , chacun ayant un nerf
propre. Mais comment en serait-il de même pour les yeux latéraux? ils n’ont pour eux trois qu’un seul
nerf divisé en trois branches très-près de son extrémité. Si deux ou trois images différentes étaient
reçues au même instant, l’impression de ces diverses.images pourrait-elle être transmise au cerveau
au moyen d’un seul nerf? Cela n’est pas croyable, puisqu’il faudrait supposer dans.ee nerf l’existence
de trois faisceaux demeurant complètement distincts jusqu’à leur origine dans le cerveau.
D après 1 étude de l’organisation et d ’après les observations faites sfr.les,individus vivants, on peut
ire que les Scorpions voient à une distance médiocre, mais cependant assez variable, les objets
p acés au-devant ou au-dessus d’e u x , au moyen de leurs deux yeux .médians;.que, par suite de la
îvergence des axes de ces y eu x , ils voient les objets séparément, si ces objets sont placés obliquement
par rapport à l’axe du corps; qu’ils voient sur les côtés, au moyen de leurs yeux latéraux, Jes
0 jets placés à très-courte distance; de telle sorte que le champ de la vision d’un Scorpion est encore
assez tendu, par la raison que ses organes visuels sont appropriés à des distances différentes et qu’ils
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