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chélicètés, à peu près comm . S . , / aI,,,.ïe n t dans
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animaux articulés; aussi est-il indispensable, dans les recherches, de ne pas s’attacher seulement à la
configuration générale d’une glande ponr lui attribuer tel ou tel rôle.
Dans notre Scorpion, les matières dissoutes dans l’estomac passent facilement dans l’intestin, car le
pylore est largement ouvert. Parvenues dans 1‘intestin, elles subissent l’action de la bile. Quelle est au
juste célte action ? C’èst ce qu’il nous a été impossible de déterminer. En général, la bile s’est trouvée
être un peu acide. En observant les matières contenues dans lé tube digestif, on lés voit dans l’intestin
plus complètement réduites en pulpe homogène, en chyme ; mais ceci ne suffit pas pour nous éclairer
sur le rôle de la bile dans l’acte d e la digestion.
Le diamètre des canaux biliaires aux points où ils débouchent dans l’intestin étant assez large ,
surtout celui des canaux postérieurs, on peut se demander si les matières alimentaires contenues dans
le tube digestif n’y pénètrent pas. Cette question mérite d’être examinée, puisque dans les animaux
où l’intestin présente de nombreux eoecum il s’agit encore de savoir si ces diverliculum intestinaux ne
sont pas des canaux biliaires modifiés sous divers rapports.
Chez les Scorpions, il est rare de trouver l’intestin fort rempli ; ce qui s’explique aisément: ces animaux
mangent peu de substances solides et quelquefois se contentent presque de humer les parties
fluides des insectes dont ils se nourrissent. On comprend ainsi que l’on ait peine à reconnaître la présence
de matières alimentaires dans les canaux hépatiques, ces matières pouvant y pénétrer ou même
y pénétrant d’ordinaire en petite quantité.
En ouvrant l’intestin de façon à mettre en évidence les orifices des canaux biliaires, on voit que leur
dimension est assez grande pour permettre cette introduction, et qu’il n’existe pas d ’obstacle de nature
à l’empêcher. Une telle disposition semble attester la nécessité de mettre les matières digestives en parfait
contact avec la bile.
De la matière contenue dans l’intestin grêle, une partie va passer daus le sang, tandis que les parties
impropres à servir à la nutrition vont s’engager dans le gros intestin. Comme il a déjà été dit* les parois
de l’intestin grêle sont en quelque sorte spongieuses et en tout cas extrêmement perméables; aussi
eSt-il évident que les matériaux destinés à régénérer le fluide nourricier transsudent au travers des
parois de l’intestin, qui de toutes parts sont baignées p ar le sang veineux. On n’a guère mis en doute
que le passage du chyle dans le sang ne s ’effectuât de cetté manière chez les animaux invertébrés, où
il y a absence totale de vaisseaux chylifères ; pourtant il nous a semblé qu’une expérience capable de
mettre le fait en évidence n’était pas à négliger.
Introduisant dans l’intestin de quelques Scorpions des substances colorantès. telles que de l’indigo
ou de la garance, ou du carmin, nous avons vu bientôt la couleur bleue ou rouge suinter sur les
parois de l’intestin. La perméabilité de ces parois est donc- bien positive.. ■
Les matières parvenues dans le gros intestin ont pris un caractère tout particulier. Brunâtres et
presque fluides dans l’intestin grêle, elles ont acquis une certaine consistance dès leur entrée dans le
gros intestin, et leur couleur est devenue d ’un blanc jaunâtre : on dirait de la craie délayée. Sur le point
d être expulsées, elles prennent une teinte plus jaune et tendent à se solidifier. Enfin, rejetées sous forme
de petites masses à peu près d’égale épaisseur dans tous les sensuelles sont d’un brun foncé. De l’acide
urique s’y trouve en quantité très-notable.