« > » * " ■ e ® - t î î î 5 s l S S ! ^ 1 I w 5 ï ^ établissant u n véritàble lien entre les ri iPe’outres L’espèce anciennement connue était
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Primates. . ^ r , HH9 (Vesvertilio), à l’exclusion de.tout
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Blumenbach cependant fut d abord accueillie p y chiroptères figure entre celui des
Mammifères que ces naturalites publièrent en 1795 ' trois ans p.us
Quadrumanes et celui des Plantigrades ( ). als ™ ^ H H H Ü M placées avec lès Carnassiers,
HBBIW H ■ ■ I I I Imii I^ Galéopithèque dans l’ordre des M B M Cavier W Ê Ê Ê généralement suivie; elle ¿ ’était
Pendant une suite d'années, la classification de O rn e r fut a » « g ^ ^ ^
pas néanmoins adoptée par tons les auteurs or Les zoologistes, pour la plupart,
ouvrages de Mammalogie, notamment dans le SysUme « ^ J Singes
n’hésitaient pas à reconnaître les rappor na ure convenait d’assigner a chacun
et aux Insectivores; seulement, on était peu^ d’acco d H l e
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C° D f S l " u y a n t sur la c o n f o rm a t i o n ostéologique, pensa qu'il convenait de séparer ces
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» I l p 4 64. — P a r is(47?®)- D .• ' . '■■■ ■ ' - ' •• ; •
■ g Tableau élémentaire de VHistoire naturelle des Animaux p. 403 (an y i) . _ — (4829).
(5) Le Règne animal distribué d’après son orgamsation t. I, p. 424 » 7). g chéiroptères.
I S ' S S S . systematis Mammalium e t A v iam , p. 4 46. - Ordc, X I . VoUtanHa ( 4 8 4 4 ) ^ .
groupes, et il montra, d’autre p a rt, les relations étroites qui existent entre les Galëopithèques e t lés
Makis (1). Depuis cette époque, toutes les nouvelles considérations tirées soit des caractères organiques,
soit des caractères embryologiques, ont achevé de mettre hors de contestation possible l’importance
■relative du groupe des Chiroptères et le degré d’àffinité naturelle de ces Mammifères avec les autres
types de là même grande division du règne animal. Dans les classifications modernes, les Chauves-
Souris forment un ordre distinct, e t cet ordre, dont les Galéopithèques sont exclus, prend place entre
les Primates ou Quadrumanes et les Insectivores. En suivant des voies de recherches fort différentes,
les zoologistes les plus autorisés sont arrivés à un résultat semblable, comme le témoignent les
classifications proposées par M. Waterhouse (2) e t par M. Milne Edwards (3 ), e t les divisions
mammalogiques adoptées par M. Owen (4), par M. Gervais(5) et plusieurs'autres auteurs. Isidore
Geoffroy Saint-Hilaire, dans ses tableaux paralléliques, a également accepté l’ordre des Chiroptères (6),
seulement il a continué à ranger dans cette division le type des Galéopithèques, qui certainement ne
doit pas y figurer. -
Les anciens naturalistes, frappés de la ressemblance que présentent entre elles toutes les Chauves-
Souris sous le rapport de leur aspect général e t n’ayant porté aucune attention sérieuse sur les
particularités spécifiques, les réunissaient confusément dans un seul genre.
Daubenton, en 1759, commença à étudier les caractères des espèces, e t indiqua une distribution
fondée sur un certain nombre de faits bien constatés (7). Mais c’est à Pallas surtout que revient
l’honneur d’avoir montré le premier que les Chauves-Souris pouvaient être réparties dans plusieurs
divisions d’après la considération de leurs dents incisives (8) | | :
. Étienne-Geoffroy Saint-Hilaire, qui s’occupa à différentes reprises du groupe des Chiroptères, regarda
comme de véritables genres plusieurs des divisions de Pallas et en établit quelques autres sur de
nouveaux types (9). Le célèbre zoologiste arrivait pourtant à cette conclusion, que les dents n ’offrent
pas plus que les autres parties du corps de particularités assez tranchées pour être employées comme
caractères génériques. On n’a cessé néanmoins depuis cette époque de distinguer de nouveaux genres
parmi les Chauves-Souris, mais le moment n’est pas venu de montrer Si ces distinctions ont toujours
été heureuses.
On avait de bonne heure reconnu deux types principaux chez les Chiroptères, les Roussettes
(Pteropus) et les Chauves-Souris proprement dites (Vespertilio), sans songer encore à une division en
familles. Ce fut Goldfuss, en 1820, qui d’abord partagea l’ordre tel qu’il l’adoptait en quatre familles,
les Chauves-Souris dont le nez est simple, celles dont le nez est garni d’une feuille, puis les Roussettes,
et enfin les Galéopithèques (10). Plus ta r d , Charles Bonaparte proposa successivement pour ces
(4) Ostéographie.
(2) Observations on the Classification o f the Mammalia. — Annals and Magazine o f N a tura l H istonj. Vol. X I I , p. 399 (4843).
(3) Considérations su r quelques principes relatifs à la classification naturelle des An im au x , e tc . — Annales des sciences naturelles.
Troisième sé rie , t. I (4844).
(4) Cyclopoedia o f Anatomy and Physiology, edit. b y Todd. Vol. III, p . 2 44. Art. Mammalia (4847)..
(5) Histoire naturelle des Mammifères, p. 4 84 (4 854).
(6) Tableau d’une classification parallélique des Mammifères, publié par M. Payer. Fol. in piano (4845).
(7) Mémoire su r les Chauves-Souris. — Mémoires de l'Académie des sciences, p. 373 (4759).
(81 Spicilegia zoologica, fasciculus tertius (4766).
(9) Voy. Catalogue des Mammifères du Muséum national d’histoire naturelle, p. 4 2 . — Description de l’E g yp te , T . X X III,
p. 94 (4828), e t Annales du Muséum d’histoire naturelle. T. V l , VIII e t X (4805-4840).
(40) Handbuch der Zoologie. Band I I , s . 4 54 (4820).