30 L'ORGANISATION DU KÈGNE ANIMAL.
les prolongements latéraux de Celui-ci, de telle sorte qn’il n e p e u t exécuter absolument que des
mouvements de bas en haut, c'est-à-dire se redresser.
Cette nièce terminale est courte, presque a rrondie, un peu aplatie en dessus, tres-faiblement earên
en dessous e V r . e s côtés, avec /a ^ r t io n supéro-postérieure prolongée en une pointe recourbée,
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besoin devient pour lui une arme défensive.
Chez l'animal jeune, les zoonites de la portion caudiforme de l’gbdomen sont c om p lè tem e n t cylin-
driques ; ce n’est que par les progrès de l'âge que leurs formes se dessinent et que tours «
manifestent Chez le Scorpion pris au moment de sa naissance, te tégument de a par
tout à fa iU is se ,^ t le d ernier zoonite seulement, aminci au bout, n ’offre point encore la pomte recour-
bée qu’on lui trouve plus tard (1 )•
Parties membraneuses du squelette ligumentmre. Outre ,os P"®®5 'membraneuses•
viennent d’être décrits, il faut tenir compte des portions ,u . restent complètement membraneuses,
aux articles basilaires des appendices par un espace
membraneux assez large, sans qu’il existe aucun p o i n t « d o n ^ ^ " “ “ “ "Arti-
tronverons chez d’autres types d’Arachnides et comme .1 s’en trouve chez la plupart des autres Ar
CÛS s “ argie de l’abdomen son» formés également par
pièces dorsales avec les pièces ventrales. Le tissu membraneux sépare auss H H H W i
les unes des autres, dans le sens de leur longueur; de telle sorte q u e » p e u . 86 § t
d e l’a b d om e n d u Scorpion comme constituée par un tissu membrapeux dans leq
Bolidifiés sons forme de plaques rangées à la suite les unes des autres.
Ce tissu membraneux se retrouve enfin dans chacune des articulations. .
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ment fines qui se desBinent avec une fort grande netteté (3).
(4) Pl. i . f î g . ¡ 1 1
(2) Pl. u , fig. | |
(3) P l. I l , Bg- 2.
*
SYSTÈME MUSCULAIRE.
Les muscles du Scorpion, d’un blanc un peu jaunâtre', sont formés d'une multitude de fibres parallèles
ou peu divergentes, ayant des stries transversales très-prononcées, comme chez tons les animaux
articulés en général.
Ces muscles, souvent enveloppés d’une gaîne fibreuse d’une-grande délicatesse, prennent leurs
points d’attache sur les parois du squelette légumentaire ou sur les apodèmes que divers anatomistes
ont voulu considérer comme les analogues des tendons des animaux vertébrés.
Tantôt ils sont fixés directement sur les pièces qu’ils sont destinés à mouvoir ; tantôt ils naissent par
des tendons d’origine; mais ce dernier cas n’est pas le plus ordinaire.
En général, les fibres musculaires sont aplaties, et présentent sous le microscope l’apparence de
fines lanières ; ces fibres sont empilées les unes sur les autres ; quelquefois elles présentent une ou deux
faibles carènes longitudinales dues à cette circonstance qu’une de leurs surfaces, se trouvant en contact
à la fois avec deux autres fibres, ne subit pas partout une pression égale. Leurs stries transversales
sont ordinairement écartées de moins d’un centième de millimètre; mais leur écartement doit
nécessairement varier en raison du plus ou moins de contraction de la fibre musculaire; elles sont toujours
fortement ondulées (1). .
*
Muscles céphalothûraciques. — Les principaux muscles sont logés dans la cavité céphàlothoracique :
ce sont les muscles du système appendiculaire.
Muscles des antemes-pinces. — On en compte deux seulement, destinés à donner les mouvements
généraux à chacune de ces pièces : un rétracteur et un extenseur. Le premier (2) s’insère à l'extrémité
et an côté interne du premier article de l’antenne-pince, et se dirige obliquement pour venir
prendre son point d’attache sur le côté du céphalothorax , exactement au-dessous des. yeux latéraux
Le muscle a deux chefs insérés exactement l’un au-devant de l’autre.
L’extenseur (3) est puissant, aplati, presque en forme de bandelette; il prend.naissance au bord
supérieur du premier article, passe sous ïe muscle rétracteur, se dirige en ligne droite sur íe côté
m eme desámaseles des pattes-mâchoires, et prend son point d ’attache au bouclier céphàlothoracique
en arrière des yeux médians. $ * * * * • _ . v
. Le corps de l’anfenne-pince est très-peu mobile sur le premier article ; aussi ne trouve-t-on dans ce
dir^Ton H >eaf trè8'petîfe mnscles : ” “ lenseor l0«é I “te “ aingé obliquement du côté externe. fe™ et un fléchisseur
c om Z rD a r t to ^ ! 1 ' ' “ ‘“ “ 'P “06’ “ le entièrement occupé par deux muscles courts rrinrq à ■ ■ma,s «s-™1”™*=» m ><* » ^ î e s d« ■■ vm, *&.
a é ! h L u ? f f i T e H 6‘ d’anlre Part " r 13 Paroi da corPs de ''antenne-pince, est le
( I n se contractant, il oblige le crochet à se fermer, c’est-à-dire à' venir s’appuyer sur le
(<) Pl. I l , fig. 3 .
(2) Pl. u , fig. ¡ | | .
(3) Pl. n , fig. 1 1 et 1 6.
(4) P l. n , fig. | c. • '