M le professeur Alessaodrim, de Bologne, fait une étude spéciale d'abord de l’os hyoïde et des
muscles de la langue des Tortues (1) et ensuite de leur larynx (2). P
Un naturaliste de la Hollande, M. Giltay, met au jour un travail sur le nerf sympathique, dans
lequel une partie est consacrée spécialement aux Reptiles (3).
En Italie.encore M. Losaua s'attache à décrire l'os hyoïde et ses muscles chez la Couleuvre la
V-pere, 1 Orvet, le Seps et le LAzaid. L'auteur douue des figures de l'os hyoïde, dont on a v a u S u e -
de représenter (4) 8' “ * * * * ' Cg” lraire> * Ie W M été plus' utile
en aÎI?“”6 H * HH id “”e deSCripti0n du SIIieleUe d’“ Crocodile de l'Inde, publiée
Allemagne sous forme de thèse, l'auteur ne s’étant livré à aucune comparaison (5) ; il en est’ de
même de certaines observations sur la reproduction de la queiie chez les Lézards, qui n'ajoutent à peu
près rien aux faits déjà connus (6). , qui n ajoutent a peu
La myologie des Ophidiens a été souvent l'objet des observations des anatomistes. Nous avons cité
les travaux de Home, de Hübner, de Mecltel, de Mayer, de Heusinger, de Duveruoy; o c sujet est
repns par un naturaliste de l'A llemagne, le professeur d'Alton. Celui-ci donne une description détaillée
se n i l i appare‘l muscnla,re du p y ‘h0n h m tm s , espèce de l'Inde, très-favorable pour.nne
semblable recherche, à cause de ses grandes dimensions. L'auteur a en vue.de’compléter l'oeuvre de
ses devanciers e de n omettre aucun détail; son travail se divise.en trois parties : la première relative
a x muscles de la tête, la deuxième aux muscles du tronc, et la troisième aux muscles de la queue
description fort étendue; malheureusement la myologie des Ophidiens ne s’y trouve comparée
en aucune façon à celle des autres types de Vertébrés (7). - .
en“ “ 835 P‘“SieUrS lraVal'X imP° rlantS °°“ 1 P° « i „ n des Reptiles sont venus
. Un anatomiste anglais, M. Swan, dans son ouvrage, général sur la névrologie des animaux, a exposé
1 ensemble du système nerveux des Tortues marines (Çhelonia) et d ’une glande espèce de Serpents (8)
Quatre planches dans ce livre sont consacrées à la représentation de la névrologie de la Testudo midas
une a celle du grand sympathique de la Testudo i n n a t a , et trois aulres l système
Boa çonstnctor considéré comme type, du groupe des Serpents.
RehlTe Z q“e Voai ip o ssé d é à P“ Près Ptéænl de plus parfait sur le système nerveux d e s .
t V n P S I “ “P de délalls bien représentés; entre autres, le.grand sympathique chez
un type d Ophidiens, ou .1 a été observé la plupart du temps d'une manière si imparfaite. Les planches
Swan sont d une remarquable exécution, cependant certaines parties n'ont pas encore toute la net-
L Î “ “ ’ * ~ ‘ w t o . - J V 0„ i Commentera A « . « « W w .
■ (2) De nervo sympalhico. — Lugduni Batavorum (1834).
(3) De Testudinis couanoe laryngé. — L. c it., p. 383 (1834). S “r Wm 119 H M ie M m ; , i i T a rin o ,IXXXVII „ , ,
(5) Osteologiedes tndtschen Krokodils von Ernst Bengel. — Tübingen (1834). a a a . v i i , p. i (1834).
f . 8 3 4 ) " “ ' " S“' * • * * * » . P” M-H. Gaclul. - J e u , de le SoètHt M . * /t e n t ó « , , . , . VI
l ” Pylh0" bi' il“ ü< " t * - * E' D; - “ “»»'» M i e , Jahcgaugasai, s. 346,
(8) n iu stm U m s o Í the e em p e r ili« A n e tm y o f lhe ne eo omey ,lem b , Joseph S m . Pl. * „ - x „ x v , „ - h . _ Uondon (1835;.
teté désirable. Ces figures, si séduisantes au premier abord et du resté si belles comparativement à
presque tout ce qui a été produit ailleurs, ne satisfont pourtant pas d’une manière absolue quand on
les examiné en présence de préparations bien faites.
Dans cet ouvrage, le texte se borne à des explications de planches assez détaillées. Aucune comparaison
entre les différents types zoologiques étudiés par l’auteur n’y est formulée.
M. Fohmann a fait connaître le résultat de quelques, recherches sur l’estomac et les poumons d ’une
espèce de Serpent (Acrochordus javanicus). L’auteur a constaté chez cet Ophidien la séparation de l’estomac
en deux sacs, comme chez le Crocodile, le second étant séparé du premier par une valvule (1).
Dans un Mémoire sur les organes de la déglutition des . Oiseaux et des Reptiles (2), M. Duvernoy
est revenu sur un sujet déjà bien souvent étudié : la langue des Caméléons et des Crocodiles. II a
décrit, chez le Caméléon, la langue sous le rapport de sa forme extérieure, l’os hyoïde, leurs muscles
.et les vaisseaux. Selon l'auteur, l’allongement subit de la langue, est déterminé uniquement par l’effort
simultané de tous les muscles qui tirent l’hyoïde en avant. M. Duvernoy s’est attaché aussi à faire
connaître exactement les muscles de la langue des Crocodiles.
M. Mayer s’est occupé de divers points de l’organisation des Reptiles (3). A in si/o n lui doit des
observations de détail sur la langue et le larynx du Crocodile, quelques remarques sur les mêmes
parties chez une espèce de Chélonià, une nouvelle description de l’extrémité postérieure d ’un type de
Saurien privé de membres (le genre Pseudopus), une étude d e la langue du Caméléon, qui ajoute peu
au travail de Houston, e t plusieurs détails sur le larynx du même Saurien, une comparaison du mouvement
circulatoire général dans les divers ordres de Reptiles, avec des figures du coeur d’une espèce
de Tortue et d’une espèce d ’Ophidien. M. Mayer enfin a donné une description succincte des principaux
viscères de l’Amphisbène, une observation su r l’oeuf d’un Crocodile, et il a exposé encore
plusieurs faits touchant l’organe auditif des Reptiles.
Si l’organisation des>Crocodiles est loin encore d;être bien étudiée, ce n’est pas faute d ’avoir été
l’objet d’investigations nombreuses; mais des observations incomplètes, des études superficielles des
recherches portant sur des détails, sur des points isolés, ne se rattachant à rien, fussent-elles par centaines,
fussent-elles par milliers, ne profiteront jamais à la science comme un seul travail d ’ensemble
vraiment approfondi.
Un anatomiste anglais que nous avons déjà c ité, M. Martin, a eu l’occasion de disséquer une espèce
de Crocodile (Crocodilus leptorhynchus), non-seulement qui n’avait pas encore été examinée sous le
rapport anatomique, mais qui même a été regardée comme nouvelle. M. Martin s’est attaché particulièrement
à décrire l’appareil alimentaire et les organes de la génération du mâle; il n’a établi, du
reste, presque aucune comparaison avec les faits déjà observés chez d’autres Crocodiles (4). •
Pendant un séjour dans l’In d e , M. Lamare-Picquot a porté son attention sur les Serpents. Possédant
une grande espèce de Python, le naturaliste voyageur vit l’animal enroulé sur ses oeufs et constata
une augmentation dans la chaleur du Serpent, qu’il compara à une poule qui couve.
Les observations de M. Lamare-Picquôt ont été mentionnées et réfutées par M. Duméril dans un
rapport à l’Académie des sciences (5).
(1) Froriep’s N o tizen , n° 937 (1835).
(2) Mémoire sur quelques particularités des organes d e .la déglutition de la classe des Oiseaux e t des Reptiles. — Mémoires de la
Société du Muséum d’histoire naturelle de Strasbourg, t. II (1835).
(3) Ânaleclen zu r Vergleiclienden Anatomie von dr A . F. J. C. Mayer. — Bonn (1835).
(4) iVo/cson i/ted/ssec/iono/'CrocodilusleptorhynchusBenn.— Proceedingsof theZoologicalSocietyof London.part, m , p . 129(1835).
(5) Rapport fait le 19 mars 1832 par M. Duméril, sur un Mémoire de M. Lamare-Picquot relatif aux Serpents des Indes et à leur
venin. — Annales des sqiences n aturelles, 2* sé rie , l. III, p. 35 (1835).