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Les nerfs optiques latéraux prennent naissanc 8 branches dont les rameaux
ceux-ci sont grêles; au côté externe, ils foumrsseut deux o u *H g § ^ granda ma8_
vont se distribuer dans les muscles des chélicères ou ani enn j g | | B ja plus rapprochée de
pattes-mâchoires. La'^emière de ces brauchoe, c’est- - ire a p us _
d e s rétracteurs des
,’origine, est seusibiement plus considéraile que les au ^ — g i , où ils se partagent
se trouve l’origine d’un nerf qu i, a u x iL r e (3). I
diramer dans les muscles rétracteurs des chélicè , inférieur, ou trouve l’origine des .
En dehors des nerfs optiques latéraux et sur u n p ^ . peu i e dislance de leur origine,
nerfs auteunaires : ceux-ci sont volumineux ^ ^ mnscles rélrucleurs des antennes- .
ils émettent uue branche assez puissante q ltes.mâch0ires ; au delà ils donnent encore
spécialement au doigt mobile. . ■ doe comiàissances successivement acquises
Comme il a été dit dans lap a rtie de q éterminalion dea ohéUcères ou auteunes-pinees des
touchant l'organisation des Arachnides.( ) , s,ost rendu complu de l’origine des nerfs
Arachnides n’est devenue certaine qu au momen ^ ^ ^ ^ Arachnidcs comme
dévolus à ces appendices. La plupart d ^ COnéidérnient comme des organes tout
des organes buccaux; d autres, a 1^ ^ Crustacé5; ,e plus célèbre des eutomospéciaux
n’ayant d analogues ni chez les I ’ de autrea Articulés et les désignait sous le
logis,es, Latreille, les comparai, à m ste re " ,7 e “ le de ces. organes; seulement, ne
nom d’auteuues-piuces, voulant exprimer à la fois la uatur0 ^ ^ ■ pe,.sonne.
pouvant s’appuyer sur , les’nerfs buccaux recevaient invariablement
Au moment où il fut démontré q u e , chélicères des Arachnides naissaient des
°rigine aniennaires des " s
. j ™ tonte incertitude dut disparaître.
rv - i tou mûr Pc r>.p.r6h r a u x
Nous avons vu que les grands muscles rétracteurs des cbébcères et des pattes-mâchoires recevaient
des filets provenant de nerfs différents, tels que les optiques latéraux, les antennaires et les antennaires
auxiliaires, Ile s t regrettable que des expériences physiologiques soient ici hors de toute possibilité.
On voudrait pouvoir se rendre compte si les branches provenant du nerf optique latéral et les branches
provenant des nerfs antennaires réunissent’! « mêmes fonctions ou ont au contraire des fonctions distinctes;
mais .il n ’y a aucune chance que l’on parvienne- jam ais.à couper les uns en ménageant
les autres sur u n Scorpion vivant. Avec la connaissance la plus complète de la direction de ces branches.
et à l’aide des instruments les plus parfaits, on ne saurait arriver au but sans faire à i’animal des
blessures si graves qu'il succombe immédiatement. Toujours est-il que ces rameaux d’origines diverses
ne s’anastomosent sur aucun point. Ou s a it, au res te , que rien n ’est plus rare que les anastomoses dé
nerfs chez lès animaux articulés.
Système nerveux de la me organique. — Cette portion du système nerveux est extrêmement simple
comparativement à ce que l’on observe chez la plupart des animaux articulés. Elle parait avoir totalement.
échappé à tons les anatomistes, et notamment à l’un des plus habiles de notre temps, à Newport
qui. a fait une. étude si consciencieuse du type d ’Arachnides dont il est queslion ici. , .
En arrière du cerveau et un peu en dessous., il existe de chaque côlé deux noyaux médullaires
extrêmement petits tout à fait aceolés-aux ganglions cérébroïdes et situés l’un au-dessus de l’autre, Les
noyaux supérieurs (I), c’est-à-dire les ganglions angéiens, sont de forme un peu allongée; ils occupent
les côtés de l'aorte, à laquelle ils donnent quelques filets de la plus grande ténuité. Un nerf partant
de chacun de ces ganglions descend sur l’aorte et sur le péricarde '(2) et offre plusieurs renflements
ganglionnaires sur son trajet. II a été’possible de reconnaître de chaque côté lin de ces renflements au-
dessus de chacune des trois premières chambres cardiaques. La ténuité des parties devenant plus
extrême en am è r e , nous n’avons pu réussir, malgré des efforts multipliés, à ’suivre pins loin cette
porbon du système nerveux j’mais, d’après ce que nous avons constaté sur la partie antérieure, il nous
semble probable que la même-disposition doit se répéter dans toute la longueur du coeur
Ces renflements ganglionnaires sont allongés et donnent au péricarde des filets q u ’il n’est pas tou-
H T é Î e ™ lln! Parfaitement «» évidence. Il est nécessaire, du reste, de faire usage de l’essence
térébenthine pour rendre distinctes toutes, ces parties délicates du système nerveux
Les noyaux inférieurs ou les ganglions gastriques, plus volumineux que les ganglions, angéiens et
une forme presque semi-lunaire, reposent sur les côtés de l’oesophage et ne peuvent être mis à dé-
uver qu en écartant l’aorte (3). Ils adhèrent aux ganglions abgéiens p ar lenr bord latéral, et ils émettent
un nerf qui s étend sur le canal intestinal. Les nerfs gastriques, comme les nerfs an-éiens ont
uns extrême délicatesse; pourtant, avec du soin et une patience soutenue, on parvient à reconnaître
a présence des filets qn, en dérivent. Nous avons suivi les péris gastriques su,- la plus grande portion
impols b t d ’e ”S laqUeIle,s W e n t les c“ Mp a« q tes; mais au-delà il nous a été absolument
possible d en apercevoir le moindre vestige.
W p b u i ¡mnmt-mteTd^l^I * -f ™ f 0™0“ d° SyStème D8rraix spécialement aux parties
plus importantes de. 1 appareil circulatoire, et une autre portion distincte affectée à l’appareil ali-
, | | Pl. m , fig. 2.
’ (2) P1. m , fig. 1 1
(3) Pl. m , fig. 3;;-’