gfejl L’ORGANISATION DU RÈGNE ANIMAL.
avec la grosseur .de la.porüon large de l’abdomen, absolument comme la longueur du gros intestin
coïncide avec l’allongement de la partie caudiforme.
Chez les Scorpions dont le corps est assez large et la portion caudiforme de l’abdomen fort grêle
lischnums, Scorpius, — Smrpw europæm)H le gros intestin n’est pas sensiblement moins, rendó que
chez les autres; dans cette partie du corps, si amincie, ce. sont particulièrement les muscles.qui ont
perdu de leur volume ordinaire. Cette similitude dans l’appareil alimentaire de tous les représentants
de la famille deB Scorpionides doit sans doute peu.surprendre, car chez ces animaux, si voisins les uns
des autres à tous égards, le régime est toujours le même.
Organes de' la respiration. — La position qu’occupent .les poumons est identique chez tous les Scorpionides.
Quant au nombre de ces organes, il est regardé depuis longtemps comme tout à fait caractéristique
de cette famille d'Arachnides; .il doit être déclaré tel dans l’état .présent de nos connaissances,
touchant les espèces, disséminées dans les différentes régions du monde. Les poumons des: Scorpionides,
relativement à la dimension du corps, sont un peu plus ou un peu moins volumineux ; il s’agit ici, a
la vérité, d'une différence fort légère, mais pourtant appréciable. Notre Scorpion roussâtre [Smrpw
occilmus ) étant toujours pris comme exemple; nous observons que, chez les Lychas, les organes .respiratoires
sont plus réduits, qu’ils sont plus larges, au contraire , dans les grands B uttas. Les poumons
ont naturellement un volume en rapport avec, la quantité de sang qui leur est amené dans, un m me
espace de temps. Or, chez les espèces dont les pattes-mâchoires sont très-minces, de même que la por,
lion caudiforme de l’abdomen, la masse du iluide nourricier qui revient de ces parties, étant beaucoup
plus faible que chez les espèces dont les pattes-mâchoires ont un développement énorme, il s’ensuit,
q u e , dans un c a s , ils n’ont pas autant de sang à recevoir que dans l’au tre , et qu’ils.occupent un peu
moins ou un peu plus de place dans la cavité abdominale. Cette légère différence de volume des organes
respiratoires ne parait pas due seulement à la dimension des lamelles pulmonaires, mais encore .à leur
nombre. Dans les Lychas, ce nombre est plus,faible; dans les f in îte s , il est plus.élevé que dans les
autres divisions delà famille des Scorpionides, Cependant il est besoin d’un temps si considérable pour
isoler, tontes ces lamelles sans en briser et sans en perdre, que nous avons renoncé à les compter exacr
tement dans une série d’espèces, ne voyant pas un intérêt bien réel, à faire ce dénombrement d u n e
manière rigoorense.
Appareil circulatoire. — Plus encore qne pour l ’étude de tout autre système organique, il est souvent
indispensable et toujours désirable d ’avoir des animaux vivants, s’il s’agit de l’appareil de la circulation
dans bien des cas, c’est là une grande difficulté. Aussi n’avqns-nous pu suivre l’ensemble du système
vasculaire que chez un fort petit nombre de Scorpionides.. Outre notre type (Seo& o occitanm ), les
seules espèces .dont nous ayons obtenu des individus vivante sont le Scorpion funeste ( M o d e m s
funestes) e lle petit Scorpion d’Europe ( Scorpio flavicaudvs ou europæm). Là, tout a pu être examiné
au moyen d’injections. C’était déjà un point important pour nos comparaisons : néanmoins fallait-il s en
contenter? Tenant à porter nos investigations sur un plus grand nombre d’espèces, nous avons eu
recours à des individus conservés dans l’esprit de v in , dont les tissus étaient demeurés dans un état
satisfaisant; de la sorte, il nous a été possible encore de nous assurer de plus d un fait, n n a pas
CLASSE DES ARACHNIDES.
résultat général de H H Ü i B S ® ? ¥ K » n * dans la liqueur. Le
vaisseaux artériels e t^ e s cananx^eineux t e T “ T * 168 “ es
complet avec nos observations, touchant les autre“ y s t a 7 o ^ a “ A X V d r “i
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à celle de la portion larçe de l ’abdnmpn • m I • Sa longueur correspond toujours
à la solidité d e ses p a r e i s ” H ° “ m° “ S * " W «
même que cbez les espèces pourvues dp rinn • j . 'sms de notre type (Scorpio occila?ius ), de
funeslus) , le «Sur est absolument tel nue n o u tT a !?.”* (Andmtlmuo gmnjwstriatris et A.
( Telègmm Ehrenbergn, Gerv. Scorpio Edmardsii f iT * 1 M n E m I s “ rpionides d'Amérique
Au contraire, chez 1 ’ don, , e ^ “ l ’, e ^ ^ aUC" “ 6 différeMe-
Geer. ) , nous avons trouvé le ccenr nlus cvlindHuni i ■ ’ - T ° “ “ “ “ et Se- rnaailatus, de
mâchoires et la portion candiforme de l’abdomen so n t^ * Pa™S P us falbles’ °’esl ï u’lci> où les pattesest
plus faible qu’ailleurs i — M S°“ ‘ ■ la B * sang ■ doit chasser
ton,es leurs parties un si b l l T t u/1,, Lin. ), qni prtsenlen,dans
les chambres fortement étranglées Ces étranglements oe° r re atlvement à Par0is épaisses avec toutes
dans d’autres espèces a p p a itT u t au e B W Pe- affaiblis,
développement (Scorpio palmalus S cavensù F H Ja]m01ns eievées ’ sous le rapport de leur
peu près- chez certain^ Ischmimsel c h e z ^ netit^cnre > Koch ); ils -s’effacent à
vient pins court que dans les àutres représentante T e I a T PG|l /lamaudm )> BÙ Ie « » o r de-
l’abdomen, jj, P ésenlants de la famille, comme l'indique la forme de
m ^ r s i ^ artères se ramifient d e là même
et Puroïdale. Cette dernière fournit des branches très pour ,es Pédl°maxillaires
et bien injectée, elle a un fort bel B l i S c o r p io n funeste (& . R e s ta s ) ;
qne les artères des pattes-mâchoires nlëiaienUms bemim’ n° ''S “ pe™ is de ™™nnahre
latoires, et que l ’artère nroïdale était extrêmem ai " i, P f o r l e s Pue ceIles des pattes ambupédiomaxillaires
sont énormes- elles sont forte ^ S' T 1<S Buthu$ ( S m Pi° «/«•), les artères
uroldale devient très-faible, m ê m e X I o r i " " “ ' ^ ‘ ^ r p i o n d ’Europe,où l’artère
W È È È Ë iïÊ Ê È Ê È È ttB B S i^ M “ e la famille des Scorpionides que par la
facile à isoler que chez le Scorpion rouss-llrefS ^ c0nstltaé8> et par conséquent plus
plupart des principaux troncs chez' le srand R C° 'P‘° ° ? Ua"m > Ce perfectionnement se montre dans la
( ) , “/ • - h petite ■ espèce européenne
comme ils sont étroite, la pression qu’exerce le s 7™ S°n‘mamfestemenl m° ‘»s bien indiqués ; mais
faible, iis ont la solidité nécessaire ® dans son passage à travers ces conduits se trouvant
parfaites. ■ P sle1’ cl ,oul se Pass« comme chez les espèces les plus