L’ORGANISATION DU RÈGNE ANIMAL,
des résultats contradictoires. Les expériences d ^ e M a u ^ sont et a succombé le
piquer u n c h i e n , l e chien a témoigné une g .„très'animaux une inflammation locale s'est _
lendemain. Il a fait piquer d’autres chiens et * ï8r!’ ^ ^ ptofess0ur de Berlin, , observé
manifestée, mais les animaux se sont rétablis. . 8s’ArachnideSj et tes douleurs si vives qu’il
lès Scorpions en Egypte; il a é téB B B B A f de9 enfants peuvent succomber ;
en a ressenties lui font penser que des individus H de mort.
cependant il n’a constaté par loi-même aucun cas qu ^ de nolre Scorpion
Tenant à nous rendre compte aussi
roussàtre (Srorpw ocaUmrn), nous avons exp r ^ ^ éjaculation de venin , si faible
Toute piqûre du 8 ^ « “ ^ ¿ i u U e m * de la manière la plus complète. Personne
qu’elle soit, le. tue ou au moi g w m i ’un Scorpion s'empare d’une proie,
au reste ne doute de ce fait si facile à consla er & g, ^ dan3. une boîte plusieurs. indi-
La piqûre des Scorp.ous est mortellejpom ^ ^ ^ qoi reçoit un coup d’aiguillon péril
vidus, la plupart du temps ils_cherhe - ^ nt 1(mgtemp9 descoups
aussitôt. Il arrive souvent que deux indi.v.dus mis i p offrent assez de résistai ce
de leur queue sans se faire aucun ma ; lea ^ e s ^ d ^ u 0. ïien t
pour ne pas permettre a la pointe de ai„ oeembraneuse, tout est fini. Les anciens assuraient.
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rétablirent. . . riierrots des serins, etc. Dans-tous les cas ou une
Hous avons fait piquer de petits oiseaux , P > morl snr-le-cbamp comme foudroyé,
dose un peu forte de venin s’est pén sur les glandes vénéniflques
Récemment, ayant p iq u é un moineau sous ’ ,,oi9eaa, péril instantanément ; nu second
du Scorpion dans le bnt d’avoir une jacu a ^ ^ ^ ^ le ,iqnide des
moineau fut piqué avec le même Scorpion, P l’oiseau ne. mourut pas,
beaucoup; néanmoins sur cinq ou six , au q remnaienl convulsivement, lenr respiration était
S r r p X ^ ^ r ^ , les v e in » ^ c u t a n é e . seulesparurent dans tous
I expériences, nous devons donc regarder comme très-peu probable que la piqûre du
, „ . . molaire de VAcadémit des Sciences, année 4.13V, p .S SS .
(() E oe p ir im n s s o r t e Scorpions - H a t a n w
W ÊÊÊSÊÊÊÊÊÊBÊBM Ê m° rl8ll8P‘>«'’ l’homme, mais nous ne voudrions
L r n o s êx o érln 'r M M H d e la Pi(3ûre ^ plus grandes espèces. Nous avons reconnu
— B I “ “ “ “ 1 “ " » effets ■ t a différents suivant la quantité de venin
i,n rodmte dans la plaie. Or comme dans quelques Scorpions de l’Asie et de l’Afrique les glandes véné-
ui îques sont deux on trois fois plus, grosses que chez l’espècq du midi de la France, il est naturel de
croire que ceux-ci peuvent produiredps effets infiniment plus graves.
Le venin des Scorpions , comme celui,des Serpents , peut être'avalé impunément. Il y a des siècles
P utarque assurait qu’on avait vu des gens bien portante manger des Scdrpions sans en être incommo-
dés,Nous avons fait avaler à des chiens des glandes vénéniflques tout entières qui venaient d’être
arrachées en les introduisant dans un morceau de viande, oes animaux n’en ont nullement souffert.
On se demande comment il arrive que le venin introduit dans l’estomac ne cause aucun accident
tandis qu 1 agit d'une façon si énergique lorsqu’il est introduit directement dans le sang; l’idée qui m
présente à l’esprit, c’est que le venin se trouve, dénaturé par l’action du suc gastrique. Il y aurait eu ici
une recherche à faire,. la difficulté seule d’avoir la liqueur venimeuse en assez grande quantité nous a
obligé à y renoncer. Au reste, comme chez les Serpents, le venin a des propriétés très-analogues. On
peut espérer obtenir un résultat concluant par des expériences faites à l’aide de ces Reptiles.
.ORGANES DE LA GÉNÉRATION.
Les organes de la génération ont été étudiés chez les Scorpions par les anatomistes que nous avons
cités en diverses circonstances ; Meckel (1), Treviranns ’(*), Léon Dufourf t ) , MüIler (4) Ils l’ontAïé
plus récemment par M. Duvernoy (5). Mais les recherches de ces savants n’ont pas porté sur les mêmes
espèces il importe de s’en préoccuper; entre les nombreuses espèces du grand genre Scorpion les différences
dans le système nerveux, l’appareil digestif, l’appareil circulatoire sont légères - les différences,
au contraire, sont assez grandes dans les organes de la génération *
r Chez notre Scorpion, la disposition générale des organes générateurs du mâle et dë la femelle est
res-analogue. A l’état de rep o s, aucnn indice extérieur ne permet de distinguer les sexes,-'chez les
mâles il n y a d apparent au dehors qu’un orifice ovalaire, absolument semblable à celui de la femelle
Lapparei génital de ces Arachnides estétendu dans la portion élargie de l’abdomen, enveloppé de tous
côtés par le fine Sa composition est fort simple comparativement à ce qui existe chez beaucoup d’autres
ypes d invertébrés. Les Scorpions, on le sait, sont vivipares ; le fait était déjà connu d’Élien Dans les
temps modernes, Redi, le premier, a entretenu les naturalistes de ses observations à ce sujet (7) Elles
ne laissaient aucun doute sur le mode de reproduction de ces animaux.
(*) Beilrage zu r vergleiohen den Anatomie, Bd. I, Hefi 2 , s . 1 12, lab. v ii (1809).
(2) Ueber den innern Ban d er Arochnidm (1812).
!'!! “ “ "«'“ ■V”“ « O hm M m mtU Scorpion j , Lxxx[v i39 , .
(4) Beitrage sur Anatomie des Scorpions. — Meckel’s, Ârehiv s 29 (1828) • .
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H H H ,S “ ’rpi”. p 6 roussatre (* c . occitanus). C e st sur celle-ci que M. Léon Duf our a fait se1s8 r eche rcha M“ U obas e¿rv„é„ .¡nao «, ■ i
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