106 L’ORGANISATION d u r è g n e a n im a l .
latéraux et non pas de celle des espèces à dix; pourtant il y a là un détail sur lequel nous aurons à
r6 Ces formes du Scorpjon roussâtre, se modidant un peu suivant les localités ou d’autres circonstances,_
les mains et la portion eaudiforme de l’abdomen devenant soit un peu plus grêles ou un peu plus
massives, les naturalistes ont admis des espèces d’aprèspes légères différences, le plus souvent tout a
fait individuelles (1). Quelques-unes de ces m o d i f i c a t i o n s d o u t e , caractérisent réellement des ■
espèces, mais elles sont si in s ig n if ia n te s qu'il n’y a rien là qui doive nous arrêter (2).
Les Scorpions les plus apparentés et à l’espèce considérée ici comme type du groupe et celles q
en sont tout à fait voisines, appartiennent à la catégorie des Scorpions pourvus de cinq paires d yeux
latéraux (genre Aniroctmus Hemprich et Ehrenberg). L’un d’eu x , lé Scorpion à cinq stries (Sccynq
,u ;n,„est™t«s Hempr. et Ehrenb.) (3), conserve l’aspect des espèces précédentes,, seulementJe.portion
eaudiforme de son abdomen est proportionnellement plus longue, et vers les bords du céphalothorax,
deux yeux très-petits sont venus s’ajouter à la série ordinaire des trois ; i un est situé en
du troisième, l’autre a son côté interne- WÊÊÊKKKÊ
Des espèces de l'Afrique et de l’Asie, pourvues également de cinq paires d y e u x , se font remarquer
p a rle développement considérable de la portion eaudiforme de l’abdomen, dont jgHjHHBHMMMM
saillantes et fortement dentelées, caractère qui a déterminé MM. Hempnch et Ehrenberg à établir, pour
ces Scorpions, une division particulière (Prionun,) (1). L'espèce la plus commune de celles chez lesquelles
on observe ce développement est le Scorpion funeste (Scorpto fwrntus, Hempr. e t | U U | |
elle habile une partie de l’Algérie, le Dongola, la Syrie, etc.; sa taille est un peu supérieure a celle
Scorpion roussâtre (Scorpio occitan«); son céphalothorax est de la même forme trois paires yeux
latéraux sont disposées comme chez ce dernier, seulement il y en a en outre deux beaucoup plus pente,,
sitaés eu arrière du troisième; l e s proportions des membres diffèrent peu, le tarse on la main des
pattes-mâchoires es. un peu plus renffé, et les pattes ambulatoires nu peu plus grMes, avec tei carèm*
moins saillantes, la portion eaudiforme de l’abdomen, au contraire a un volume
d érable ; tous les zoonites sont fort larges, à l'exception du dernier; leurs carènessont très-élevées, sur
tout t e dorsales; les appendices pectiniformes ressemblent à ceux du Scorpion roussâtre, lis a n t
irr ï ï ï ï l ■ 11■ ■ 1H H TtÈ*' offre t e mêmes caractères avec un moindre développement do tarse ou d e là main des pattes-mâcho .
„ ¿ L i s , ’à» » n h e im é r f» ., Sco rp ion ., e tc ., ». 8 - Androc.onu, „ » c roc.nlrus H .c p r . et Ehrenb., d e Mont Sm .i, lec. 0,1., p. ,
, teer genre Androelnn», c’e e .-àH i,. ans Scorpions p o n c e s d., cinq paires d’y .o a
c’est là une erreor ; le Scorpion d e Savigny aeoisine extrêmement le S . o c c ita n s , et peut-être même n on diffife pas.
S M ï . ’, p. i — EUreob-, * * * . -Araol in. , pl. n , üg .. . . - G ém is , H i s t o i r e # ? ' « , suites à
BdTon T. 111, p . io . - Androctonos Hector, Koeb, Die iraeAn.de». Bd. V I , p. 6 . Teb. c ix x x i, 0 g . « 3 .
(6) Loc. c it., p . 5 1 . - Androctonus Æneas, Koch, DieArachniden. Bd VI, p. 3 . Tab. clxxxi, fi«,- 4 3 -
Chez une espèce,provenant de l’île de Java (S, priamusf(,k analogue au Scorpion funeste sous le
r em a rq u aN e 'e n Z ,0 *“ ï *‘^ " 4cW " , > d # h ^ * l'abdomen es. plus
M M H f l i , a I intertr°Pici“ e ' de l’Afrique, soit de l’/m ériq u e ( genre W Ê
■ H H Ë H H h I 8 le rapp°rt des proportions, de notre Scorpion roussâtre;
enr prothorax est seulement un peu plus conique, portant cinq paires d’yeux latéraux dont deux
Innn i C° “ me n f les esPèces î u-e ” 0“8 ™>0“8 de mentionner; les pattes-mâchoiresbut un déve-
qppement comparable a celui qu’on leur trouve chez le Scorpio occitanus ■ h portion eaudiforme de
I abdomen quelquefois dans les mêmes proportions, quelquefois plus allongée, a, dans tous les cas une
dent sous le dernier zoonite; les appendices pectiniformes à peu près a u l d é v e l o Z l h è l t e i e u r s
m m m m qu: I oos espè- d'E" ^ * ■ » 11 1 1 1 1 1 1 1 a autres oit ils n ont en général que seize lamelles (2).
n ^ 'qT 7*°* ’ réü“iS8a“‘ t0“8 les caractères de Ces ScorPio°s Pbnr lesquels on a formé le genre
TUyma, et présentant absolument la même apparence, n’ont que trois p a l s d’yeux latéraux
— M Plaoe da“8 8a di™ ° ° d88 Atrées H ( 4) ; g sont Z e sp èc e s le l’A m Z u e du
Sud ayant la portion eaudiforme de l’abdomen souvent beaucoup plus-longue que le corps (S)
ce rW n sT o 06 H HB m i c o h r Koch) (6>’ I " 1 s e m b l e extrêmement par ses formes à
■ H dV a ■ ■ T%“S' 681 deVe” Ue 16 1 1 d '“ “ W (7) pour l’au
R E B a B H 0Dt 1™ * P8» 88 d'yeux latéraux; trois son. disposés sur une ligne un peu
des autres Z a l t n T e l T Ï Z 4 S‘ r Se" Xi 1 q" a‘rièm0’ exlrémemenl Peli‘ >aes autres, a la hauteur du troisième. Ce sont les Centrnres (Cenlrums) de MM. He m88p1r icPh'“ e«t E ehnr ednebdearnes
D après certaine nuance dans la position des yenx et dans leur grosseur p r o p o r t i l e d e on a Z
M m m Priam"S ■ BJ- v, p. 45. Tab. H figl 366.
^ * " » * » * . * . d * E n , , J , ^ .
I r p i * ! 881 S0" “ ‘ 13 »“ * * * • « • * • on quelque so r t. surnuméniires d . ^
‘ T K”Ch' * " * - * - * * * » . i % « . à désigner „„
L r p i o — I W H | | B | '"«■ '• » i division «ont I . t,pn e st te Sonrp,. enp ™ is de H .rb .1,
Buffon, t. III p 52 54 55 e t ^ f î ' Edwardsii Gerv-’ e lc - Gervais. IIisloi^ des Insectes Aptères, suites à
P- 2 1 6 -2 4 9 , pi x i ’ ( 8 U ) ’ e ÎR m a r ^ su r la f«™UedesScorPi o n s . -A n h i v e s du Muséum d'histoire naturelle, i w ,
(6) Die Arachniden, Bd. III, s. 52 fi». 207.
(<) Uebersicht der Arachnidensystems, s . 37, t àb. VI fig 68
" r ? ' T ”' M0:s' — M l
Bolivie. - S. E b r o n b ^ e l Z l d . t “ * ^ 7 ° , T c " " ’ “ “ T e ste , p . ( 0; d e là
Apt. pl. 1, fig. 28-32; du Pérou, e t H M W | ^ ^ ~ S ’ — d .r v „ Pny. de 1« e.