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Muscles de la portím caudiforme de H H H - Ces muscles sont d e trois sortes: ceux qui déterminent
les mouvements généraux de toute la partie caudiforme, ceux qui ag.ssent sur chaque annea
en particulier, et ceux q u i, logés dans le dernier zoonite, exercent une action toute locale.
Pour les p remiers, se présentent d'abord les rétracteurs ou élévateurs (1 ) I ce sont deux
volumineux qui naissent du bord supérieur du premier anneau de la partie caudiforme et
à l’arceau dorsal du septième zoonita abdominal vers sou bord antérieur. Ces muscles j g | | ¡ ¡ | ¡ |
d'une grande longueur, ont pour usage de ramener la quéue vers le dos, à a volonté de 1 animal. 11
suffit d'avoir vu des Scorpions vivants pour savoir avec quelle force etiquelle rapidité s exécute ce
m°NouTaTOns ensuite les rêtracteurs latéraux I c e u x - c i , plus puissants encore que les premiers
s'insèrent aux angles inférieum du premier anneau caudal et prennent leur attache.comme 1 ^ précédents
, qui leur sont contigus, au sclérodermite supérieur du sepíleme zoonite de 1 abdomen, mais tou
â fait' sur les côtés. Ces muscles, én'se contractant, tendent aussi à faim relever la queue,
à la porter rapidement d'qn côté ou de l’au tre , suivant que c'est le rétracteur latéral de droite ou celui
^ ï^ fin ^ eT e x te n s e u r s (3) sont deux muscles sensiblement moins volumineux que les autres, qui
s'insèrent au bord antérieur du premier anneau caudal e ts ’attacheut au sclétoderm.te ventral doi déçu er
. zoonite d e la portion élargie de l'abdomen, à une certaine distance de son bord antérieur. Ces muscles,
par leur jeu , étendent la queue; ils la ramènent sur un plan horizontal. - .
Cette disposition générale permet de se rendre compte de ces mouvements si,brusques que les.
Scorpions efécutent avec cette partie de leur corps quand ils cherchent à. frapper de leur aiguillon.
Il v a en outre, les mouvements particuliers de chacun des zoonites de la.portion caudiforme, qui
ne sont au reste que la reproduction, dans une limite plus étroite, des mouvements généraux que nous
“ chmjte anneau, à l'exception du d ernier, il y a un muscle élévateur, deux rétracteurs latéraux
et un extenseur ou abaissent. Ces muscles se reproduisent dans tous les zoonites sans présenter d autre
différence qu’un peu plus ou un peu moins de longueur, coïncidant avec celle de 1 art.c e où ils sont
contenus. 11 suffit donc de les décrire dans le premier anneau; ils seront décrûs, par le fait, pour les
’ “ c Z t T b o Î d un élévateur (4) naissant du bord snpéro-antérieur du second zoonite et venant s’attacher
au bord antérieur du premier, occupant ainsi la longueur totale de l’anneau. Ce muscle qui est
eu forme de cône renversé, présente deux faisceaux bien distincts, la séparation demeurant toujours
très-nette au milieu, de telle sorte qu’on peut voir là deux muscles contigus, aussi bien qu un
seul, partagé en deux faisceaux. Cet élévàteur est plus-grêle dans les quatrième et cinquième zoonites,
(1) Pl. i l , fig.4 | l etfig. 1 y.
(2) Pl. n , fig. 4 e t'5 v’. '
(3) Pl. n , vfig. 4'et 5 v.
(4)Pl. n , fig. 4 ac.
que dans les trois précédents, vu que les derniers zoonites ont une largeur sensiblement inférièure à
celle des autres.
Le muscle élévateur contenu dans le premier anneau venant à se contracter, oblige le second anneau
à se redresser; de même pour l’élévateur logé dans le second zoonite à l’égard du troisième, e t ainsi
de suite pour les autres. .
Les rétracteurs latéraux (1 ) occupent les côtés, sur un p ia n inférieur à l’élévateur, mais néanmoins
toujours exactement au-dessons de la paroi dorsale. Ces muscles, naissant des bords latéraux antérieurs
du zoonite, s’attachent dans les angles antérieurs dn précédent. En faisant redresser, par leur action
l’anneau où ils prennent origine, ils l’obligent surtout à.se porter d ’un côté ou de l’autre, suivant que c’est
le rélracteurde droite ou celui de gauche qui agit.
Enfin 1 extenseur (2J occupe toute la partie inférieure; il est au.dessous de l'élévateur et des rétracteurs
latéraux. Ce muscle a son insertion au bord inféro-anlérieur du zoonite sur lequel i l est destiné à
agir, et s'étend, comme les autres, dans toute la longueur du zoonite précédent. Il est formé de cinq
faisceaux : un au milieu et deux de chaque côté. D’après cette disposition, on pourrait dire qu’il existe
là trois muscles, qu’il eu existe cinq ; mais les attaches étant tout à fait contiguës et l’action de chaque
aiscean en particulier étant simplement comme un degré dans le mouvement général, il ne nous semble '
pas y avoir lieu à, une telle distinction. L’extenseur en agissant replace l’anneau sur une ligne horizontale
; si le faisceau médian se contracte pins particulièrement, le zoonite est ramené bien droit dans
axe du corps; si 1 action est exercée davantage p a r les faisceaux latéraux, le zoonite, en s’abaissant
se trouve plus ou moins porté de côté.
Comme on le voit, c’est avec la partie postérieure d e son corps que le Scorpion.peut exécuter les
mouvements les plus variés et les plus énergiques.
occupé par d tsgiandesvénénifiquesau-dessus desquelles se trouvent deu^ m u s l P a“ Z : ‘
■ ■ ■ -o n . .'épaisseur est très-faib.e, M B
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SYSTÈME HERVEÜX.
I SCOrpi°n,structure des ganglions e t des nerfs de ltoeu sP rl“es Articu l™és.n Sdi el ’on observe llas no yleauurx
trouve musquée pur l’élévuleur et le rétracleur latéral. ' ° ‘“ "" l d8' • la Parlie gaucho, qui e st semblable, se
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