I l e . des mouveménts subits de ,’anima,, m fc » ^ u ’il es! placé de manière A n e pas voir obj
Subies'oôtds'du1'corps, des parties membraneuses sont à découvert entre les sclerode
ces points la sensibilité est poussée ex^ “ e“ ^ t!““ effet de tout contact et à permettre sans doute à
Les pattes sont conformées de marne ^ ^ u remonlre. Le tégument qui
l’animal d’apprécier jusqu'à un J boursouflé vers le milieu de chaque article; il
recouvre les tarses e n - d e s s o u s J k Vextrémité des deux premiers des pointes qu,
y a sur les côtés de ces articles de Pel“ ^ P ' - sod1 de ^ d 6 poils roides très-propres
rendent le tact fort délicat; les jambes elles- rencontrer à déterminer des sensations prononcées, quand elles viennent a un objet quelconque.,
sPe f du goM assez obscur, et le sens du toucher très-développé.
a p p a r e il DIGESTIF.
L’appareil digestif du Scorpion -
l’orifice anal; ses différentes Pa rüffiS° “ êfe.e tle g ro s in teéiin. Des glandes volumineuses accom.,
faibles. C’est l’oesophage, l’estomac, 1 rate g ^ dansTestomac, ce sont les glandes.slomace
stra tiesgiandæ hépatiques, c'est-à-dire le fo ie je lâ e pU »
les canaux urinaires.
ses bords sont’flexibles et dépourvus d ^ d,eBlonnoir, est grêle, .court et élargi posté-.
L’oesophage, qui débute par un phary ■“ insectes d’après M. Léon Dufonr, le jabot (8),
rieurement, à la manière de ce que 1 on aPPe M une’an0 b andelelte musculaire dirigée en
Vers le milieu, l’oesophage est m aintenu d q semblable dirigée en avant. Ces
arrière et vers son point d union a J P ^ ^ ,e ^ par les pièces basilaires des appenr
c L T ü Î " ^ ^ ’, soit en avant, soit, en arrière, de façon à faciliter la dég u-
Le^ parois de l’oesophage sont minces, lisses à l’intérieur ou présentant quelques fipes plissures.
(4) Pag. 49.
(2) PI, IV, fig. 4 « e t 6 d.
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Estomac. — A la portion élargie de l’oesophage succède l’estomac (1). Celui-ci occupe la moitié
postérieure de la cavité thoràcique; il est’d ’une faible capacité; sa forme est plus ou moins allongée,
suivant qu’il est rempli ou vide depuis un temps plus ou moins long. Si l’animal a pris récemment dé
la nourriture, on trouve l’estomac renflé, formant avec l’oesophage un étranglement très-prononcé et
offrant une sorte de bourrelet antérieur.
Pour l’étude des viscères, on ne saurait trop insister sur la nécessité d’avoir des animaux vivants.
Meckel ayant eu l’occasion de disséquer un Scorpion vivant, reconnut l’estomac; plus tard Treviranus,
n’ayant à sa disposition que des individus conservés dans l’esprit-de-vin,' ne réussit à découvrir
aucune partie intermédiaire distincte entre l’oesophage et l’intestin, et cependant il connaissait les
observations de son devancier.
La surface de 1 estomac est lisse ; de chaque cô té , il présente deux larges conduits par lesquels vient
se déverser le produit des glandes.
Les parois de l’estomac sont minces, comme chez tous les animaux qui vivent d'ordinaire de matières
fluides. A l’intérieur, la surface semble légèrement granuleuse.
Glandes stomacales. — II n’existe pas de glandes salivaires chez le Scorpion ; les glandes ainsi désignées
par plusieurs anatomistes, MM. J. Millier, Newport, etc., senties glandes stomacales. Les conduits
de toutes glandes salivaires s’ouvrent dans la bouche ; il n’y a rien de pareil ici.
Après avoir enlevé les pièces dorsales du corps d’un Scorpion, on trouve l’estomac et même l’oesophage
enveloppés par des glandes volumineuses qui remplissent la plus grande partie de la cavité tho-
racique. Ainsi observées dans leur position naturelle, ces glandes forment trois masses considérables
reliées entre elles par des portions' grêles (2). Séparant ces masses et les rejetant sur les côtés, on voit
que les glandes de l’estomac sont composées de différentes parties.
Ce sont d'abord deux capsules placées l’une à droite, l’autre à gauche et appuyées contre la grande
lame aponévrotique qui constitue une sorte de diaphragme séparant la cavité thoràcique de la cavité
abdominale (3). Ces capsules un peu réniformes, relevées en pointe sur les côtés, particulièrement du
c té interne où elles sont libres, ont des parois minces, transparentes.
Sous cette enveloppe, on distingue un long tnbe aplati, contourné sur lui-même et remplissant tout
espace. Rien n’est plus difficile que de dérouler ce tube sans le briser; ses replis, serrés les nns contre
es autres et maintenus encore par un tissu connectif très-tenace, n e se laissent isoler qu’avec la pins
grau e peine. Beaucoup de patience est nécessaire ponr parvenir à étendre ce tube dans toute sa longueur
qui n’est pas moindre de trois à quatre centimètres. Du reste,.il a un diamètre à peu près égal
ns ute son étendue, et il se termine en cul-de-sac. Ses parois sont par le bout placé du côté
externe, la capsule contenant le tube est en communication avec la partie glandulaire.
est celte dernière partie qui est divisée en trois masses ; l'une médiane, reposant sur l'estomac et l’oe-
I l PI- iv 6 et fig. 6.
(2) Pl. iv, fig. 5.
(3) Pl. iv, fig. | et fig. 6 h.