Les nerfs de la seconde p a ire , avant de se partager en d eu x branchés,, émettent au côté interne une
branche secondaire dont les diramalions. s'étendent dans lès longs muscles du premier segment abdo-
— première' des deux branches principales, parvenue au bord de M M
pulmonaire, passe au-dessus du condditqui unit celle-ci à la seconde et se ramifie dans les muScles
latéraux et dorsaux.' La seconde branche se ,divise bientôt en deux branches secondaires descendant
parallèlement; l’interne donne un rameau aux longs muscles ventraux et vient se ramifier sut a seconde
poche pulmonaire; l’externe s u itle bord des organes respiratoires, fournit un rameau à chacun
des deux premiers piliers-musculaires, du côté oppdsé un rameau aux longs muscles ventraux du
deuxième segment, et passe sons la seconde poche pulmonaire pour se diviser dans les moscio
l’orifice respiratoire.
Herfs missentdes.trois ganglions de la portion élargie de l'abdomen: - Chacun, d è s g a | | g | g i | .
portion élargie de l’abdomen donne une seule paire de nerfs; chacun de ces nerfe
ceux qui pàrtent de la masse médullaire contenue dans le céphalothorax. Les nerfs du
. a b d o l a l descendent d'abord presque p a r l e m e n t et se recourbent ensuite: dans la chou
oraanes respiratoires. Près de ces organes, ils se-partagent en deux branches . la supérieure,, P
volumineuse que l’autre, donne d’abord un rameau an troisième pilier musculaire;
dans les muscles latéraux et dorsaux, auxquels elle fournit de nombreuses divisions. La W M
férieure envoie des filets nerveux aux longs muscles ventraux, d’autres a la troisième poche pulm
naire et elle passe au-dessous pour se diviser dans les muscles de l’onfice respiratoire-
" i f / u second ganglion | dirigent à peu près horizontalement dans le
ventral.- Ici le centre médullaire ne se trouve pas porté en avant des parties qm '
veux. Du reste, les divisions de ces nerfs sont absolument semblables a celles des nerfs du prenne .
ganglion. Il n’est donc pas utile de les décrire. , . „„rtion
i l nerfs du troisième ganglion de Vabdomen .se divisent dans le dernier zoomte de. la pu bon
élargie Ceux-ci remontent d’abord jusqu’à la base d u segment, fournissant des deux W O S B m
meanx aux longs muscles, puis se recourbent et redescendent pour aller répandre leurs
-les muscles rétracteurs et extenseurs d e la portion caudiforme. De ces diramations lu n e delles se
détache et vient se diviser dans les muscles transverses latéraux duzoomte précédent ( >
' I remarque que les nerfs du dernier zdonite de la portion élargie de 1 qbdomen B H |
leur trajet que des branches secondaires; ils ne se partagent pas en deux branches à peu P>us^a'cs .
comme les quatre premières paires de nerfs abdominaux. Il n ’est peut-être pas fort difficile de se
C° D a n s t demi tons les filets nerveux se rendent à des muselés de mouvements w B n t a i r ^
Dans les quatre autres zoonites se trouvent les quatre paires de poumons. Là, les- nerfs sed * n ;en
deux branches : l’une donnant exclusivement ses rameaux aux muscles des mouvements volontaires,
l’antre, an contraire, les donnant principalement aux organes respiratoires et a u x muscles qui en ^
vrent ou en ferment les orifices. . H H |
Nul doute que les deux branches ne soient composées, an moins en grande parue, de fibres
nature différente; bien que ces fibres soient intimement unies dans une étendue considérable.
( i )'p i . n i , fig. .
La spécialité des organes auxquels se rendent ici certains faisceaux de fibres semble attester que ces
fibres sont également d’une nature toute spéciale. II y a donc lieu de penser que les premiers noyaux
médullaires ont une composition plus complexe que les suivants. Malheureusement l’observation directe
des parties, si minutieuse q u ’elle'ait é té , n’a pu rien révéler. La centralisation, comme nous l’avons
fait remarquer, est poussée ici beaucoup plus loin que dans les ganglions postérieurs; la structure est
devenue ainsi beaucoup moins apparente.
1 Pleams nervem des organes respiratoires. — Outre les nerfs qne nous avons décrits comme étant dé-
volus aux organes respiratoires, il y a sur ces organes quelque chose de si particulier et dp si complètement
inobservé jusqu ici, que nous pensons devoir en donner une description à part.
Nous avons parié de la branche des nerfs abdominaux qoi passe sous les organes respiratoires.,
donnant , des filets aux muscles des orifices stigmatiques et un rameau à la membrane qui constitue
la poche pulmonaire. Si l'on enlève celte membrane, on .met à nu le bord supérieur des feuillets
juxtaposés, dont sont formés les poumons. Alors, avec un peu- d’attention, on distingue un plexus
nerveux provenant de la branche spécialement dévolue aux organes de la respiration (1). Les filets
nerveux se répandent sur tonte la superficie des poumons. La plupart d ’èntre eux sont d’une extrême
finesse, mais on les rend néanmoins très-distincls par l’action de l’essence de térébenthine. An contraire
de ce qui s’observe dans les autres parties du corps, il y a ici de nombreuses anastomoses entre
les blets; eu un motggjest sur plusieurs points une sorte de réseau, un véritable plexus.
, Ainsi ’ chez 10 Sco,T ion. Ies organes respiratoires sont sous l’influence d ’un système nerveux propre
n’ayant pas de relation directe avec le système nerveux affecté à l’appareil circulatoire et à l’appareil
digestif. Suivant toute probabilité, ce sont des parties de même n ature; mais-les investigations les plus
attentives n’ayant pu jusqu’à présent faire reconnaître de différence de structuré entre lés ganglions et
les nerfs de la vie de relation et ceux de la vie organique, c’est une simple induction résultant de ce
qnè nous savons d’ailleurs. Chez les Insectes, en effet, les ganglions et les nerfs des trachées s o it unis
aux ganglions angéiens et intestinaux.
Nerfs de la pôrlion caudiforme de l'abdomen— Une paire d é ganglions, ainsi qu’il a été dit „existe
a base de chacun des quatre premiers zoonites de la portion caudiforme deTabdomen (2). Il en naît
a éra ement un seul tronc qui se partage bientôt en deux nerfs. Les fibres latérales qui entrent dans la H ”mmim Se,r0UTant 0?0nper 10 ■ antérieur, le premier nerf est formé principalement
de ces fibres, auxquelles on a attribué une action réflexe.
Cebn-ci se dirige « n l’angle du zoomte et p lo n jg veré la partie inférieure de façon à répandre ses
pmcipaux rameaux dans les muscies extenseurs. Le second nerf, an contraire, se dirige en arrière.
qui marchent V * H PlUP,m H 8rê'eS’ P“ ’S 9 86 di™ e 6n qaatre 0D S B
meanx tant n r parallèlement, jusqu’à l’extrémité du zoonite, eu donnant de nombreux ra -
la p h s B i Î S ' ™ 8Cle8 s“p0ra°i0ls 1 aux muscles profonds! Ces branches, à l’exception de
,.q . fonce presque aussitôt dans les muscles extenseurs, rampent pour la plupart
IlH t!vi, fig. 8 e t 9. 1
(2) Pl. « i, fig. |