8 L’ORGANISATION DIT,RÈGN% ANIMAL.
s u r g i t u n pan pour former l’apophyse- H B M l i S l I l i l M M l i l
antérieure ou cutanée présênte sur son sommet un prolongement de Ja cr ^e s g^ , q .
deux branches faibles, anais « * £ . * * * , flg u ^ n t un-Y très-ouvert et hantant
¡ ■ I S i i H i i H H I former la voAte des ■ nasales dans sa portion
accompagnée d’un petit trou circulaire.
■ P a r i t e - L e s pariétaux, qui ont une étendue
de l’occipital, forment la plus grande partie de la voûte et des paroisM M W I B I M M
1 sont passablement arrondis en dessus, renflés sur les cêtés vers la régton moyenne ét rétrécis en .
M M M i g à l ’étranglement pdsborbitaire. C h e z * individus adultes | u b k » d *
deux M é t a u x est complète; non-seulement la suture sagittale qui existe dans le jeune âge a disparu
mais J u r cette suture s’est élevée pue crête fort saillante, consistant en une lame minpe plus haute
B m M B très-peu d'épaisseur; sur quelques points particulièrement H H H 9
pour conserver une sorte de transparence très-sênsible à côté de parties plus
d’un blanc opaque. Ou s’est attaché dans nos figures à rendre cet effet a v e c toute la fldélité possibleHL
La surface d ^ o s , bieu que très-polie, présente néanmoins de légères.iuégal.tés qu, deviennent fort
distinctes lorsque lâ lumière les frappe obliquement. I ■ ' H H .
iPo nàriétaux eux-mêmes chez les individus adultes. ■ . .
l a face in te rn e « ! cérébrale des pariétaux u’est pas complètement lisse; on distingue que q
i j— M i ou obliques, formant éminence e t marquant le trajeS de canaux creusés
da im l’épaisseur du diploé. Une saillie très-prononcée çorréspond à la crête sagittale H H R sens
oonbsé une arête d’un Relief considérable règne sur la ligne même qui, dans le jeune âge, séparait les
interpariétaux Ces parues saillantes sont creuses e t constituent les parois % «anaux plus.
noins larges.
Occipital. - L’occipital de la Chauve-Souris se fait remarquer par ses faibles H B D H H
H L » cadre formé par les pariétaux, il est en même temps très-court ei presque a a ^ a l f e II
1 constitué originairement, comme chez l’homme, comme chez la plupart des animaux D B B
[Uatre pièces : V un occipital supérieur,- suivant l’expression employée par Cuvier, ou suroccip
H H I (4) Pl. 3 , fig. 3 6*.
()) P l. 3 ; fig. 3 0 * . pi 3 Cg 6,
(S) P l .% 1 1 g . i t , 3 6- * - (61 P l. 3 , fig. i c , 2 c , 3 c , 5 c . ■
(3) Pl. 3 . fig. * e t 3.
suivant la nomenclature de M. R. Owen (I-).'; »2° un occipital inférieur ou basi-occipital; 3° deux
occipitaux latéraux ou exoccipitaux. Ces différentes .pièces qui circonscrivent le trou occipital sont
parfaitement distinctes e t môme séparées les unes des autres dans les embryons ou les très-jeunes
individus, mais p ar les progrès de l’âge elles se confondent de la manière la plus intime, e t l’occipital
lui-même chez les adultes est soudé sur tous les points ayec les os environnants, les pariétaux et le
sphénoïde principalement.
Le trou occipital est énorme, plus large que haut e t presque vertical par rapport au plancher du
çràne, ayant son bord supérieur coupé droit et son bord inférieur très-sensiblement échancré (2).
La portion supérieure de l’occipital, c’est-à-dire le suroccipital, est peu développée et presque
réduite à former exclusivement la face postérieure de la boîte crânienne, car une arête qui limite la
voâte de cette boîte, indique exactement le point d’union d e l’occipital avec les pariétaux, et un petit
méplat triangulaire, par lequel se termine en arrière la crête sagittale, semble représenter la protubérance
occipitale de la tête osseuse de l’homme (3). Le suroccipital, un peu rentré sous les pariétaux,
n’a qu’une très-faible convexité et une crête fort peu sensible qui, partant du sommet, disparaît totalement
avant d’avoir atteint la moitié de sa longueur (4).
Le basiioccipital, ou la portion basilaire de l’occipital, assez large en arrière et notablement
échancré (5), se rétrécit en avant et prend une forme presque carrée dans la partie où il est resserré
entre les capsules auditives. Sa surface extérieure, légèrement convexe au milieu, est un peu
canaliculée sur les côtés, et une imperceptible ligne transversale décèle le point où s’est opérée la
réunion de l ’occipital avec le sphénoïde. TJn très-petit trou, placé au-dessus du condyle, est l’analogue
du trou condyloïdi.eu du crâne de l’homme (6).
Les exoccipitaux ou les occipitaux latéraux sont fortement échancrés en avant, de manière à laisser
entre eux et le bord postérieur des pariétaux une ouverture (7), qui n ’est autre chose que le trou
déchiré postérieur des anthropotomistes, limité en dessous par une portion qui s’articule avec le
temporal. Le bord inférieur des exoccipitaux est profondément divisé, de telle façon qu’une sorte de
gouttière sépare une apophyse antérieure très-saillante du cqndyle. C’est cette apophyse q u i, re gardée
par Cuvier e t de Blainville comme mastoïdienne, a reçu de la part de plusieurs anatomistes
les noms de paramasloïde et de jugulaire. Les çondyles, ou les surfaces articulaires d e là tête avec
l’atlas, sont allongés, étroits, convexes et un peu obliques de dehors en dedans (8).
La facç interne ou cérébrale de l’occipital est à peu près lisse; mais la différence d’épaisseur de l’os
dans les diverses parties est très-sensible. Le suroccipital est fort mince dans sa portion supérieure, et
le basi-occipital fort épais à sa jonction avec le sphénoïde.
Temporal. ■— La pièce osseuse du crâne de l’homme, que l’on désigne sous le nom de tempqral,
est, comme on le sait, formée primordialement de plusieurs os, qui restent distincts les uns des autres
chez beaucoup de Vertébrés e t qui dans un grand nombre de Mammifères ne se soudent pas toujours
complètement, même dans l’âge avancé. C’est ainsi que la région temporale est constituée par quatre
os, souvent très-nettement séparés dans les premiers temps de la vie : 1° le squamosal que les anthropotomistes
nomment la partie écailleuse du temporal; 2° le mastoïde, qui chez l’homme devient la
(1) Principes d'Ostéologie comparée ou Recherches su r l’Archétype. (5) P l. 3 , fig. 2 c” .
(2) Pl. 3 , fig. 5 . .. . . „ \ ' l .‘.jj (6) PI. i , fig. 2c*.
(3) P l. 3 , fig. l e . 3 c , 5. .. . ’¿Igfe r'. (7) Pl. 3 , fig. 6.
(4) Pl. 3 , fig. 5 . , ... . ' , (8) p l. 3 , fig. g.
2 *