correspondraient aux pattes-mâchoires et aux pattes antérieures. La région céphalique, ou la partie du
bouclier céphalothoracique supportant les y eu x , paraît ici s'être étendue en amère plus que chez
beaucoup Vautres Arachnides, et en même temps s'èlre confondue pins intimemen avec lesi arceaux
thoraciqnes. Quant aux sillons dont nous avons parlé, ils ne se rejoignent pas sur la ligne médiane | g
il y a en avant un large sillon longitudinal interrompu à la hauteur de l’ongme des pattes antérieures,
s i l L qui reparaît un peu en arrière et s'élargit même dé façon à former une petite excavation a g
h uTeur de l'origine 1 pattes de ,a troisième paire (î). Nous n'avons pas besoin de répéter que M
impressions sont déterminées par ies attaches musculaires. Pour compléter cette ■ ■ ■
céphalothoracique, il nous reste seulement à ajouter qu’il existe une ligne marginale enfoncée, bord
par une rangée de petits tubercules extrêmement serrés.
Les veux - L e s cornées des yeux, ces petites lentilles d'aspect vitreux, enchâssées dans l'épaisseur
du tégument, comme chez le Scorpion et la plupart des autres Arachnides, sont très-apparentes dans
le T hély p h o n e , par suite de la teinte foncée que présente le système tégnmentaire.
On distingue tes yeux médians et les yeux latéraux ; les premiers, situés très-près du bord antérieur
du céphalothorax, sont presque ronds ou très-peu ovalaires et légèrement tournés en dehors
l'éminence arrondie qui les supporte; les yeux latérau x , dont la position a déjà été indiquée, ne son
pas disposés en rangée longitudinale comme chez le Scorpion ; le second est situé sur —
aux deux autres, et sa forme est presque ronde; le premier, plus ovalaire, est dirigé un peu d a
en arrière dans le sens de son plus grand diamètre, tandis que le troisième, moins gros que les autres,
descend presque perpendiculairement par rapport à l'axe du corps. Ces yeux latéraux sont sensiblemen
.plus petits que les yeux médians, mais la différence n'est pas comparable à celle que l'on voit chez le
Scorpion. L'espace qui les sépare l’on de l’autre est également très étroit.
Les antennes-pinces ou chélicères. - Les antennes-pinces implantées dans la partie membraneuse, en
avant et au-dessous du bouclier céphalothoracique, sont très-rétractiles (2), mais en même temps elles
ne peuvent avoir latéralement que des mouvements très-bornés. Elles sont dirigées de tellç sorte que
le crochet mobile est tonjours supérieur. Le corps de l’antenne-pmce est long, aplati sur les côtés e
arrondi en dessus, sans trace de division à sa base, ayant seulement au côté externe un petit
prolongement de manière à offrir une plus large surface pour l’attache des muscles rétracteurs.
A son bord inférienr il est garni d’une brosse de poils assez longs et fort serrés, et il se prolonge en
un crochet court, pointu à l’extrémité et légèrement arqué en dedans, où il porte de chaque côté
une forte dent. Le crochet mobile qui s’insère à la partie supérieure et un peu externe du sommet
de l’antenne-pince, et qui constitue, avec le prolongement inférienr on interne, nue véritable
pince, comme dans le Scorpion, est ici beaucoup plus long, cracha au bout et trèsfaiblement dente
la r l’iinp.in ln r im i riimnnt TYlillS il fìSt SBrtll SUF h r n s s f t flft DOÜS.
Bouche. - Chez le Thélyphone, de même que chez le Scorpion, il n'existe qu'une pièce buccale pro-
(11 Pl. S , 6 g . t .
prement dite, insérée sur la ligne médiane, exactement au-dessus de l'orifice buccal, et enclavée entre
les pattes-mâchoires (î^ sE ’est une sorte de petite languette membraneuse, sur laquelle on distingue
deux pièces allongées de consistance coriace, que nous regardons comme les vestiges d ’nne paire
d’appendices.
Pièces stemales. — La portion thoracique inférieure est encore constituée ici en grande partie par le
système appendiculaire (2 ), mais les véritables pièces sternales prennent un développement plus
considérable que dans le Scorpion. Il y a nn sternile entre les hanches 'ou coxopodites des quatre
paires de pattes ambulatoires, seulement le deuxième et le.troisième demeurent complètement rudimentaires.
Les hanches des pattes-mâchoires sont tout à fait conügnës; au contraire, celles des pattes
ambulatoires de la première paire sont fort écartées Tane de l’au tre , et l’espace qui ies sépare est
occupé par le premier sternite; c’est une pièce large an sommet; formant une petite pointe médiane
qui se dingo yers l’origine des pattes-mâchoires, irès-rétrécie en' arrière, où elle se prolonge entre les
coxopodites des pattes de la seconde paire, sons l’apparence d ’nne simple lige. Le deuxième sternite
qui lui est un i, mais dont on pent le séparer, semble n’en être qn’nn très-petit prolongement Le troi-
stème ne consiste qu'en une pièce presque imperceptible, située entre les hanches d e la troisième paire
de pattes. Le quatrième est bien développé, offrant la forme d’un cône arrondi an sommet ■ il fournit
sur les côtés l'insertion des coxopodites des pattes de la quatrième paire, et en arriére celle du premier
arceau ventral de l’abdomen.
Pattes-machoiresBsLes pattes-mâchoires, très-massives dès leur origine, ne s’élargissent point vers
|e,DB extrémité. Elles n’ont donc pas comme chez les Scorpions un aspect de bras terminé nar une
main (3). . ! : /; • '
La hanche ou la pièce basilaire ( i) est épaisse; considérée en dessous, elle est élargie graduellement
de la base au sommet et prolongée en une pointe aiguë, finement denticulée et ciliée sur ses bords ■
considérée en dessus, eUe se montre très-échancrée en avant et en arrière, offrant même an milieu un
petit espace qui reste membraneux. Les deux hanches exactement rapprochées l’une de l’antre sur ia
ligne médiane complètent en avant la cage céphalothoracique (S).
Le trochanter, ou le basipodite dans la nomenclature de M. Miine Edwards (6) , est court et large
très-épais au côté interne et pourvu de deux carènes : Dune supérieure, l'antre inférieure- celle-là ’
remarquablement dilatée, présentant cinq pointes aiguës; les trois premières, en comptant’de bas en
haut de dimension égale, la quatrième beaucoup plus grande et la cinquième intermédiaire, pins
rejetée en dedans. On remarque en outre sur ce bord quelques petits tubercules et des cils roides La
carène inférieure ne présente que d eux dents un peu recourbées vers le haut.
La cuisse (7) est très-courte, surtout en dedans, de manière à loi permettre de se replier sur le
(I) PI. 8 , fig. 3 o .
( PI- 8 , fig. g
(3) Pl. Ü fig. | e t 1
(4) Pl. 8 , fig. 2 6.
(5) Pl. 8 , fig. 3 6.
(6) Pl. 8 , Gg. 4 e t 2 si:
Ü Pl. 8 ,G g . 4 e t 2 d.