évidemment le résultat d’une division du fléchisseur et de l’extenseur eu plusieurs muscles, modification
suffisante pour produire une plus grande diversité de mouvements.
SYSTÈME NERVEUX.
us n avons n en à signaler touchant la structure du système nerveux; la condition des individus
que nous avons disséqués nous a empêché de tenter aucune recherche approfondie sur ce sujet
Quant à la disposition générale d e l’appareil de la sensibilité, c’est tout à fait, chez le Phrvne le plan
général reconnu chez les autres types de Pédipalpes, mais avec un degré de centralisation plus élevé
Grnghons cérébroïdes ou cerveau. - Les nerfs naissant des ganglions cérébroides. - Les ganglions
érébroides consistent .en deux lobes presque sphériques, entièrement réunis sur la ligue médiane, de
M B mai7 '\Teau’en “Dservanl toutefois “e imPreBsi01“38862 pr°f°“d6 pour qu .1 soit aisé de reconnaître à la première inspection l’existence de deux noyaux « Le
B üm — “ H I - » ali™ ■ S | à celui du Scorpion qu'à ceM
du Thélyphone, il en différé néanmoins un peu par la saillie plus prononcée de chacun de ses lobes
aussi par un volume sensiblement supérieur, par rapport à la dimension du corps
I m B B I B ü paire’ c W d i r e 168 nerfB pharyngiens, naissent tout à fait au-devant des
L l e C ; p t n e SOnt ^ C°mme ÎÎmS 168 * P“ PréCédentS’ 6‘ ^ 16 oeé“ 6 ï “6
Les nerfs optiques présentent à leur origine un renflement bien prononcé; par suite de la largeur du
M Ê m r ™ “ f ° rd “SSeZ éCartéS de B U mai8’ ^ ¡ v a n t une légère courbe vers la
. u 6rP8’ s Ëe rapprochent suffisamment pour se porter ensuite en ligne droite aux
deux yeux médians (2). La longueur de ces nerfs est beaucoup moindre que chez le t t é l y p h t e e"
plus grande que chez le Scorpion. Cette longueur, on l’a vu précédemment, est toujours déterminée
p a r la distance comprise entre le cerveau et la position occupée par les yeux; seulement, jusqu’ici
ous n apercevons pas d une façon bien claire le but d’un écartement, plus ou moins considérable
des yeux par rapport au cerveau, et d’un allongement ou d’un raccourcissement des nerfs optiques-
nous ne pouvons reconnaître si une telle différence amène une modification dans la nature de la vision’ ■ ■ ■ B 1 BU B ta“"x> I W3“ Raseurs fe chélicères, et parvenus environ aux trois quarts de leur trajet, ils envoient nue branche externe qui
portant vers les côtés du céphalothorax, traverse les muscles autennaires, et se recourbe ensuite
u n peu .en am è re pour v enir atteindre les yeux laté rau x , après s’être trifurquée. Il y a donc ici
sous les rapports, une ressemblance extrême avec le Thélyphone.
Les nerfs antennaires naissent, comme dans les autres Pédipalpes, en dehors des- nerfs optiques et
musdes dT ” lPeU H B dS f°U™8Sent an88i des G H dont une assez volumineuse, aux
muscles des antennes-pmces et aux grands rétracteurs des pattes-mâchoires, en se portant directe-
9 H B I I I le” 6nlrée daDS M i l 8 ^ même I B B
Thélyphone, en d eux branches : l’une supérieure, distribuant ses rameaux dans le muscle extenseur
(4) Pl. 40 b is , fig. 44.
(2) Pl. 40 b is, fig. 44 k.
(3) Pl. 40 b is, fig. 44 l.
du crochet; l’autre inférieure, q u i, après avoir donné ses diramations au muscle fléchisseur, pénètre
dans le crochet mobile, et le parcourt jusqu’à l’extrémité.
Comme dans les types précédents, les centres médullaires cérébroïdes émettent encore sur les côtés
deux paires de nerfs d ’une extrême ténuité, qui se distribuent aux muscles antennaires e t aux muscles
du plancher stomacal.
Système nerveux de la vie organique. — Nous n’avons rien de particulier à signaler ici relativement
à cette portion du système nerveux. Exactement comme chez le Thélyphone, elle consiste en deux
petits noyaux presque accolés au cerveau, l’une envoyant ses filets nerveux à l’aorte et au coeur
l’autre à l’appareil digestif. Nous n’avons pu observer dans tous leurs détails ces minces filets; nous
n ’avons pas réussi à les suivre sur l’estomac et ses diverticulum, ce que Ton comprendra aisément si
Ton fait attention que nous n’avons eu à notre disposition pour cette recherche, qu’un fort petit
nombre de Phrynes conservés dans la liqueur.
Centre nerveux céphalothoracique. ■+— Les nerfs qui en dérivent. — La centralisation du système nerveux
est poussée à un beaucoup plus haut degré chez le Phryne que dans les autres types de Tordre
des Pédipalpes; il n ’y a plus qu’une seule masse médullaire sous-intestinale. Au centre nerveux
céphalothoracique, tel que nous l’observons dans le Scorpion, sont venus se réunir absolument tous
les ganglions abdominaux. On a vu que chez le Thélyphone il existe une agglomération de ce genre,
mais là l’agglomération n’est point complète comme chez le Phryne.
Dans ce dernier type, la masse médullaire placée au-dessous de l’oesophage se trouve ainsi être
très-vôlumineuse. Elle n’est séparée du cervqau que par l’épaisseur de l’oesophage, e t sauf sur
Tétroit espace médian que traverse ce tube, elle est unie aux lobes cérébroïdes. La masse médullaire
céphalothoracique, très-large proportionnellement à sa longueur, s’amincit assez brusquement en
a rrière; du reste lès nerfs qui en dérivent sont tellement semblables à tojis égards à ceux du
Scorpion, e t surtout du Thélyphone,.qu’il est à peiné besoin de les indiquer. En avant, il y a les
deux nerfs buccaux, toujours grêles, et ici extrêmement ramifiés dès leur origine; puis, sur les côtés
les nerfs des pattes-mâchoires (1) e t des pattes ambulatoires (2). Lés premiers, sans avoir la dimension
qu’on leur trouve dans le Thélyphone, l’emportent néanmoins en volume sur les autres;.les
nerfs de la première paire des pattes ambulatoires, au contraire, sont un peu plus grêles que les
suivants, la grosseur du n erf étant en rapport avec les proportions de l’appendice auquei il est
dévolu, comme c’est le cas le plus ordinaire. Entre chaque paire de nerfs pédieux, le centre nerveux
céphalothoracique donne encore naissance à un nerf assez mince qui se ramifie dans les muscles
rétracteurs et élévateurs des pattes ; les muscles occupant la région supérieure du céphalothorax
reçoivent leurs nerfs directement du centre médullaire, tandis que les muscles profonds n ’ont que des
branches des nerfs pédieux. La branche qui se détache en arrière, à l’origine du nerf de la quatrième
paire de pattes, est volumineuse, et vient animer les muscles rétracteurs de l’abdomen, après avoir
donné des rameaux aux muscles des pattes postérieures.
(4) Pl. 40 b is, fig. 44, m .
(2) P l. 40 b is , fig. 44 n , n.