8W différentes répartitions en familles e t sous-famil.es (1). j | | | » l | | | M l l i W i | i |
assez grand ensemble de caractères, admit la division des Chiroptères à I n c lu s io n . t a Méop.thèques
en quatres familles, les Ronsseltes, les Vampires, les Rhinolophiens e t B B M j B É I noffis de
Cesont les mêmes gronpes qne l’on tronve adoptés dans des ouvrages ptas ¡ g j|g— —
Ptéropodides, Phyllostomides, Rhinolopbides et Vespertihomdes (3). I B B B B I M B î M B M
accepumt les deux premières familles, fondait les deux dernières en une seule U l
M l qu’il partageait en cinq tribus, et ajoutait sous le nom de U m Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê Ê M
comprenant l’unique genre Desmoim (4) qne la p lupart dès zoologistes, rangent avec les Phyllostomes
° W r m l t e n a n t d’étudier, chacun en particulier, ces divers types de
An premier abord, il semblerait peut-être plus naturel de commencer par cela | g j | | g | |
nL c u liè rem e n t avec les derniers gronpes de l’ordre des Primatés, néanmoins .1 nous sembte
préférable de nous occuper ici en premier lieu du type qui présente les caractères les plus prononcés
entre tous les Chiroptères.
F amille des V E S P E R T IL IO N ID E S y fE È S P È E m JO lY / ilÆ ) .
Ce sont les Chiroptères qui ont les oreilles séparées avec le tragus élevé en forme de, langqette, te
museaiTsans folioles ni expansions d’aucune sorte, la queue comprise dans la membrane alaire, et
supérieure deux paires de dents incisives, inégalés et écartées sur le milieu, e t t r o i s paires presque
é»ales serrées et trilobées à la couronne à la mâchoire inférieure, des canines plus ou moms for ,
e°d e s molaires en nombre variable de dix-huit à vingt-quatre, sur lesquelles on compte d une m anière
constante trois paires d’arrière-molaires d’apparence épineuse e t Une paire de molaires carnassières à
Cii r v t p e r 1 u o n i d e s se distinguent encore des antres Mammifères du même ordre par plusieurs
antres caractères moins importants, comme par leur tête de forme oblongue, avec le museau ammci,
les narines situées à son extrémité figurant deux croissants dont les côtés-concaves, spnt tournés
l’un vers l’autre, les oreilles écartées, d’ordinaire plus longues que la tête; par leurs ailes larges e
médiocrement longues; les doigts de leurs membres postérieurs assez développés, et leur queue e
■ ■ ■ M de plusieurs auteurs, l’objet de recherches anatomiques
portant principalement sur leur squelette et ensuite Sur quelques parties de leur système musculaire
t r Z r e i l circulatoire; mais jusqu’ici on ne possède aucune étude sur l’ensemble d
Porganisation de ces Mammifères si remarquables à tant d’égards. Il .sera.fait meut,ou dans le cours
de notre travail.de toutes les observations particulières dignes d être rappelées.
Nous prenons ici comme type de la famille l’espèce la plus commune daus notre pays, la plus,
répandue en même temps dans toute l’Europe centrale. C’est :
S m lo i i um « M M . meiod.ru * 9« Anim.ll Mrt.trali (1831).- S y «opm « » • ' - * •**■“ * «**>• ~ Gm~
spectus systematis Mastozoologioe.Fo\. in piano (4850).
(2) Ostéographie.' Chiroptères, p. 82.
’ (3) Voyez Gervais, Histoire naturelle des Mammifères, p . 4 81 (1854).
(4) Tableau d ’une classification paraXUlique des Mammifères (1845).
LA CHAUVE-SOURIS MURIN (V E S P E R T IL IO MURINÜS) (I).
Vespertilio murinus. Schrebers. Sàugethiere, s . 465. Tab. 51 (4775).
■' Schrank. Fauna boica. T. I-, p . 62 (1802).
Vespertilio myotis. Bechstein. Naturgeschichte Deutschland’s , p . 4454 (4801).
La ch au v e -so u ris o r d in a i r e . (Vespertilio m u rin us), Cuvïer. Règne animal. T. I , p . 120 (4828).
Vespertilio murinus, Keyserling undBlasius. Wirbélthiere Europa’s . T. I , p. 52 (4839).
Fahrer und Gemminger. Fauna boica. — Die Ordnungen, Familien und Gattungen d e r Sàugethiere.
Taf. 4 * (très-jolie figure) (4 856).
Blasius. Fauna der Wirbelthiere Deutschlands, p . 82 (1857).
La Chauve-Souris m u rin , que l’on désigne souvent sous le nom de Chauve-Souris commune, est la
plus grande de nos espèces indigènes. Sa longueur de l’extrémité du museau à l’origine de la queue
est d ’environ onze centimètres, et l’envergure de ses ailes étendues de vingt-cinq centimètres.
Cette espèce se reconnaît à son poil d’un brun grisâtre en dessus et d’un gris clair en dessous.; à ses
oreilles ovalaires, un peu plus longues que la tête , arrondies au sommet, d ’un brun grisâtre foncé,
avec la base plus roussâtre, nues extérieurement, très-légèrement velues en dedans, où ellçs,.
présentent neuf plissures transversales plus ou moins prononcées e t ayant le tragus droit un peu
lancéolé et obtus à l’extrémité; à ses ailes d’un brun noirâtre, étendues jusqu’à l’origine du gros
orteil; aux crochets de ses pattes postérieures, robustes, courbés e t d’égale longueur; à sa queue
entièrement comprise dans la membrane alaire, l’extrémité seule de la dernière vertèbre caudale
demeurant libre.
On remarque encore chez la Chauve-Souris commune, que la face est très-velue au milieu, et au
contraire peu garnie de poils sur les côtés de l’origine de l ’oreille à l’extrémité du museauj que
le menton est presque n u , présentant sur les côtés ainsi que la lèvre supérieure de courtes soies
blanches.
Là Chauve-Souris murin est, parmi les Chiroptères, l ’espèce la plus répandue dans toute l’Europe
centrale; elle est commune aussi dans l’Europe méridionale, dans le nord de l’Afrique et dans l’Asie
mineure. Elle se tient dans les crevasses e t dans les ouvertures des édifices les plus élevés e t dé là
sorte les moins accessibles. C’est dans les clochers et dans les tours des églises qu’on la trouve le
plus ordinairement; il n ’est pas rare d’en voir des associations de plusieurs centaines d'individus.
SYSTÈME OSSEUX.
Malgré des particularités des plus manifestes, le système osseux de la Chauve-Souris présente tous
les caractères essentiels du squelette des Mammifères. On constate certaines modifications fort
remarquables; des analogies plus ou moins prononcées avec quelques traits de la conformation des
Oiseaux ne sont pas assez profondes pour faire disparaître ou même pour atténuer fortement les
caractères fondamentaux du type mammalogique.
-La tête, qui, entre toutes les parties du squelette de la Chauve-Souris, a dû échapper le plus à une
(1) Le nom de Vespertilio murinus a d’abord été appliqué par Linné (Sy stema naturce. Édit. XII. 1 .1 , p. 47, 4769) à une espèce
que beaucqup d e zoologistes ont crue être notre Chauve-Souris commune, mais plusieurs auteurs modernes ont remarqué avec
justesse que le Vespertilio du naturaliste Scandinave « auriculis capite minoribus » présentait un caractère qui n e convenait en
aucune façon à l’espèce vulgaire de France e t d’Allemagne. Néanmoins il n’a pas été établi jusqu’ici que la caractéristique donnée
parJLinné ne soit pas le résultat d’une erreur.