une espèce qu’on rencontre dans les schistes snivreuK de la Thuringe (1). Il a exposé les caractères
d un remarquable Saunen (Homoeosmrm) et d’un nouveau type de Ptérodactyliens, dont ¡1 a obtenu
un squelette presque complet (Ramphorhynclim GemngX) (2); ensuite d’un Saurlen des schistes litho-
^ graphiques du département de l’Ain (Saphoeostmnis Thiollicri) (3).
Nous ne mentionnons pas tous les mémoires et toutes les notices publiés par M. de Meyer, qui ne prés
e n t e n t pour notre sujet qu’une importance secondaire; indiquons cependant encore de cet auteur la
•description'd’une Tortue paludine (Emys larnoviensis) des terrains tertiaires de la Styrie, qui offre des
caractères remarquables (4), et ¡’établissement d’un genre pour une espèce du même groupe à raison
des rapports des pièces vertébrales avec les pièces costales (5).
M. Pomel a considéré1 comme devant former un genre [Apholiicmys ) intermédiaire entre les Emydes
e lle s l’nonyx des espèces du calcaire grossier (6). Il a décrit aussi un Crocodile du terrain danien du '
4 département de la Marne (7).
M. Fischer de Waldheim a établi un genre ÇSptmdyhfsaurus) dans l'ordre des Enaliosauriens sur des
vertèbres découvertes dans le terrain oxfordiéu dés environs de Moscou, qui réunissent plusieurs des
caractères des Ichthyosanres et des Plésiosaures (8).
< M. Curiom a décrit de nouveaux types de Sauriens du lias des environs du lac de CÔme (Macmmib-
saurus et Lariosaurus ) (9).
M. Mantell a établi parmi les Dinosauriens, d’après une simple mâchoire, un nouveau genre voisin
des Iguanodons (Regnosmrm Norlhamplom) (10).
Un type d e là même famille, le genre Hyléosaure {VykmsamusMantell), a offert des plaques allongées,
aplaties et pointues, que l’on a comparées aux écailles dorsales qui forment une crête chez les Igua-
mdes, et que M. Owen soupçonne être des côtes abdominales : M. Mantell a consacré une notice à‘ces
épines (11). Ce paléontologiste a décrit encore plusieurs débris d ’un animai du même groupe (Peloro-
saurus Comjbcan) (12), ainsi que d’un Reptile (Telepertm elginmsé) découvert dans le vieux grès rouge
de Moray en Ecosse (13).
M. Bowerbank a examiné la structure des os chez un Ptérodactyle (11),' et a présenté en outre quelques
faits relatifs à ce type étrange (15). i - ]
M. Richard Owen, assisté dans une portion de son travail par M. Bell, a mis au jour une belle mo-
(1) L eo nhard u n d Bronn Neues Jahrbuch, s . 797 (4845).
(2) Palæontographica, I. i , ta b . v (1846), e t Homæosaurus u n d R amphorbynchus. — F ra n k fu rt (-1847).
f Thlol‘lère > Deuxième notice sur le gisement des calcaires lithographiques du département de l’Ain. — Lyon in-4» ('18511
(4) Leonhard und Bronn Neues Jahrbuch, s. 490 (1847). '
(5) Leonh. und Bronn N. Jahrb., s. 456 (4847).
(6) Bibliothèque unioerselte de Genève (1847).
’ *• V’ * 3“S 0 ?47)’ Toyez aussi Trailid.PalêMoloaic, î- édit., 1. 1, p. ,133,
(8) Bulletin de la Société des naturalistes de Moscou, t. XVIII, p. 343 (4845); (. XIX, p. 90 (4 846).
(9) Giornale dell’ I. R. Istituio lombardo, t. XVI, p. 457 (4847).
(40) Annals and Magazine of natural history, 2d sériés, vol. II, p. 51 (4848).
(11) On M ,pîne of Ifenylmosannis recmtly iwooerod tn slraln of Tilgat, f d r a t Philo,ophi,al H B W B
the Royal Society (4 850), part. n , p. 391, pl. xxvn.
(42) On the Peiorosaurus, etc., Philos. Transact. ofthe Roy. Society (4850), part, ii, p. 379, pl. xxr-xxvi.
(43) Quarlerly Journal of the Geological Society, t. VIII, p. 400 (4852).
. (Ii) Mioroocopiool o^rvoiio,,, o, ,h, a m turo ofthe hom, of Pteroaaclyl.s giganlens. - QooMy lo.m.l of ll.e Geoloaic.l
Society of London, vol. IV, p. 2 (4848). • • •• y
(485?) the Pter0daGtyl6S °f ihe chalk formalion- — Proceedings of the Zoological Society of London, part, x ix , p. 14
nographie accompagnée de figures, des Reptiles fossilês de l’argile d e ‘Londres. La première partie, qui
est relative aux Chéloniens,, comprend une nombreuse série d ’espèces appartenant.aux genres Chelonia,
Trionytc, P,latemys et Emys. La seconde partie est réservée aux Crocodiles, qui sont décrits comparativement
aux espèces vivantes ; la troisième est consacrée aux Ophidiens, que les paléontologistes avaient
eu peu l’occasion d ’étudier jusque-là. M. Owen en a fait connaître plusieurs espèces d’après leurs vertèbres;
maisTétude du squelette des Serpents n’ayant pas été poussée bien loin, il a été conduit, pour
avoir des termes de comparaison précis, à décrire d’abord les vertèbres chez -les principaux types
d’Ophidiens de l’époque actuelle (1).
Peu après, M. Owen a fait paraître une monographie dès Reptiles des terrains crétacés : celle-ci
contient la description de divers Chéloniens, Sauriens, Emydosauriens, Enaliosauriens, Ptérosauriens
et Dinosauriens (2).
Un reptile assez singulier du terrain néocomien inférieur, qui paraît se rattacher aux Dinosauriens, a
été décrit par M. Cornue! (3).
. M. Isaac Lea a formé un genre dans l’ordre des Sauriens (Clepsysaurus pennsylvanicus) sur des débris
rencontrés dans le nouveau grès rouge de l’Amérique du Nord (4).
M. J. Leidy a décrit un fragment de mâchoire trouvé également dans le grès rouge, qu’il regarde
comme appartenant à un type particulier de l’ordre des Sauriens (5). Le même auteur, dans un travail
sur la Faune ancienne du Nébraska, pays situé au pied des-montagnes Noires, entre le" Missouri e t le
Platte, a fait connaître plusieurs espèces de Chéloniens de la période ëocène, toutes du groupe des
Tortues terrestres ( Testudo) (6).
M. P. Gervais a signalé une espèce particulière de Plésiosaure, découverte au Chili par M. Cl. Gay (7).
Dans son Ouvrage sur les vertébrés fossiles de la France, il a énuméré et décrit les Reptiles que l’on
rencontre dans les terrains de notre pays (8). Le même naturaliste a publié ensuite un aperçu sur les
caractères de ces animaux. Dans ce mémoire, il indique la classe des Reptiles comme devant être partagée
d’une manière naturelle en deux sous-classes : l’une, les Chélonocampsiens Gerv., comprenant les
Chéloniens et les Crocodiliens; l’autre, les Saurophidiens Blainv., réunissant les Ophidiens, les Ampbis-
béniens et les Sauriens (9). ■:
En Italie, MM. E. Cornalia et Chiozza ont décrit, sous le nom de Mesoleptes, un fragment de Saurien
du calcaire noir des environs de Comen, près d e Trieste (10). *
Plus tard , M. Cornalia a fait connaître un Reptile du groupe des Simosauriens, remarquable par le
grand nombre de ses vertèbres cervicales, qui a été trouvé dans le lias., en Lombardie (11).
(1) Monograph on the fossil Reptilia of the London Clay.— The palceonlological Society, part. I , Chelonia (4849); part. II, Cro-
codilia; part. III, Ophidia (4850).
(2) Monograph on Ihe fossil Reptilia of the cretaceous formations. — The paloeontological Society (4851).
(3) Bulletin de la Société géologique de France, t. VII, p. 702 (4850).
(4) Journal of the Academy of natural sciences of Philadelphia, vol. II (1853).
(5) On Bathygoathua borealis, an exlinct Saurian of the new red Sandstone of prince Edward’s Islànd.—Journal of the Academy
of natural sciences of Philadelphia, vol. II, p. .327 (4853).
(6) Thfîuncient Fauna of Nebraska. — Chelonia , p. 404 , pl. XIX-XXIV. — Smithsonian contributions to knowledge, vol. VI
(1853).
(7) Historia fisica ypolitica de Chile, porClaudio Gay.—Zoologia, t. Il, p. 430; Lam., 4 y 2. Erpeiol. fossil (Plesiosaurus chi-
lensis) (4848).
(8) Zoologie et Paléontologie française. — Paris, in-4° (4848-4852).
(9) Observations sur les Reptiles fossiles de la France. — Comptes rendus de l’Académie des sciences, t. XXXIX (1853).
(40) Cenni geologici sull' Istria. — Giornale dell' I. R. Jstituto lombardo di scienze, lettere ed a rii. l. III, p. 4 (4854).
(14) JVotizie zoolojichesul Pachypleura Edwardsii. — Giornale dell' Istituto lombardo. I. VI. fasc. 3*-32 (185'4).
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