Appareil femelle. — A l’égard des organés génitaux des femelles’, nous avons' à.constater des ressemblances
et des différences analogues à celles que nous avons signalées relativement aux organes m âles,
des différences même un peu moindres, ainsi qu’il arrive d’ordinaire chez les femelles.
Parmi les espèces pourvues de cinq paires d’yèux latéraux, nous avons examiné les ovaires,
principalement chez le Scorpion funeste (Androctonus fmestm) \ la ressemblance avec ce que nous
avons décrit chez notre type est telle que nous ne saurions mentionner aucune particularité vraiment
appréciable. Il en est de même pour les espèces américaines (Scorpio Edwardsn et Ehrenbergii); les
mailles formées p a rle s conduits ovariques un peu plus ou un peu moins larges, les oviductes un peu
plus ou un peu moins longs, ces variations étant toujours extrêmement légères, c’est à cela que se
réduisent les différences qui nous ont paru saisissablès.
Chez l e s Lychas (Scorpio americanus et maculatus) , nous avons constaté une petite particularité.:
Les ovaires des femelles que nous avons disséquées avaient leur tube médian longitudinal séparé
en deux conduits dans la troisième maille, la réunion s’opérant à l’origine des conduits transverses.
Les grands Scorpions de l’Afrique et de l’Asie (Buthus) diffèrent notablement de tous les précédents
en ce.qui concerne leurs ovaires. La disposition fondamentale, il est v rai, reste.la même,
mais avec quelques modifications bien sensibles. Il y a toujours trois tubes longitudinaux .réunis
par des conduits Transversaux; seulement ceux-ci ne sont plus qu’au nombre de trois au lieu: de
quatre comme chez notre type et ceux qui s’en rapprochent à tous égards. Comme on le v o it, il
y a pour les ovaires une modification entièrement analogue à celle que nous avons signalée pour les
testicules.
Une différence plus frappante encore nous est fournie par les capsules ou loges ¡ovariques. Au lieu
de former une simple enveloppe appliquée sur l’oeuf, comme daus les autres Scorpionides, elles sont,
longues, étranglées à leur origine, et prolongées en un appendice tnbuleux plus ou moins contourné et
terminé en coecum (1). C’est une disposition Irès-caraclérisée chez le type d e la division des Bùtims-
(Scorpio afer)-, nous l’avons retrouvée chez plusieurs espèces voisines, notamment dans le Bu tta s du
Bengale ( Buthus Bcngalensis Koch).
Nous avons signalé les rapports existant dans la conformation des organes générateurs milles du;
Scorpion palmé de l’Algérie (Buthus palmatus), avec ceux des grands Buthus; des rapports semblables
et peut-être plus étroits encore se font remarquer à l’égard des ovaires. Les conduits ovariques sont
disposés exactement de la même façon, mais les capsules sont plus ovalaires, et l'appendice qui les
termine acquiert une longueur considérable; ce prolongement tubuliforme se contourne irrégulièrement,
de telle sorte que l’on trouve un véritable enchevêtrement de tons les. appendices ovariques, lorsqu'on,
vient à en faire la dissection.
Le Scorpion de l’Afrique centrale, qui est devenu le type d e genre Opisthoplahulmus de M. Koch
(Scorpio cupensù Herbst), nons a présenté des ovaires très-semblables à ceux du Scorpion palmé; le
mauvais état de conservation de l’individu que nous avons disséqué ne nous a pas permis toutefois'
d’en faire une comparaison extrêmement approfondie.
Le petit Scorpion d’Europe: (Scorpio flamcaudus ou Emopoern, type du genre Scorpius Hempr. et
Ehrenb.), ainsi que nous l’avons dit précédemment, a é té étudié par plusieurs anatomistes;,ses ovaires
ont été décrits et représentés avec plus ou moins d’exactitude, par Treviranus et Duvernoy. Bans ce:
t y p e , il y a seulement trois grandes mailles comme chez les. Buthus, mais les loges ovariques, tout à fait
dépourvues de prolongement, ressemblent à celles du Scorpion roussâtre (Scoqjio eccitonus,). Le peli*
()) Dnc Bgare ¿8 l'ovaire du S M t a «fer a été donnée par M. Duvernoy. - Frnjuunla sur lis orjunrs * la péiérulrVin de dimrs
animaux. — Mêma ira de l'A ta d imie des sctrnci.', I, x x u i. p l. V, lie -1 ■
sur “es orsanes mâles, a les. ovaires conformés
ces deux espaces. ' P ' 6 pD " obBerTO » * > » P « h «oindre différence entre
deux formes; aussi H H H H I H i V ' * * P R E i des passages entre ces
d’e s p è c e Q uel, H 9 I 8 - d nombre
chez ceux-là les ovaires présentent-ils la forme im f f lÈ É • S S l i e les autres des Bulhus; peut-être
N'ayant pu étudier ■ H H H I H h I a &happé à nos recherches.
H H d e ces prolongements des l e sm s 1 B ! V'Va° lS: B B B S il est vrai, nous reste
restreint des représentants B 6X‘Stent SeB'emenl da“S “n ° ° mbre E
liformes chez plusieurs ■ ■ ■ da - «PP«dicep tuburemplis
d’une matière réduite en pulpe Nous inclinons à ° “ P vldas’ les'aulres Plus eu moins
germe.,ni passe-daus la * - développer un
ainsi, on comprendrait l’absence d’inlerm» r contenait en a .été expulsé, .S’il eu était
parmi les Scorpions; pourtant il est ordinaire de B B i df''X r°™eS d6 'lo«es.ovariques, observées
qui établissent les taesitious. T0,r daas la "ature.de. « s vestiges, de ces témoins
s e S U S — ^ d" groupe des Scorpionides, nous
représentants de cette famille B — g " f ■ ■ ï !«f d" P'a" dans la cobformation des' "pd^ s | | H |
a t p^ emment S: -ait # nalnralisles ont voulu y établir sous le nom de a ” 65' GlUes les divisions que plusieurs
secondaire et servir T “ ’ a' «0« à fait
^1“® to iles ; encore serait-il souvent fort malaisé de T* ™ SmeS a rendre les déterminations
que dans „ne antre sans I — ■ ^ S B S™''P™a dans une division plutôt
nvec dêsavadtage. ^ arteralr6ment et Par “ "aéqueut sans profit aucun, et peut-être même
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antres rapports, comme les Lychas et les Buthus et H B B R I H P'“S dlssemblabIes 8?nk les
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Pouvant présenter à cet égard des différences d l f m a ^ e“eS’ Ies Plus voisines
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