Appareil iriklè:— Les testicules du Scorpiofi roussâtre ( l) s o n t ou simplement unis vers leur portion
inférieure par uni seul canal transversal, ou entièrement séparés l’un de l’autre; ce qui n’a pas lieu chez
toutes les espèces du genre Scorpion. Ils consistent chacun en un tube bifurqué dont les branches, com-
muiiiquànt pari deux ou trois canaux transversaux, forment ainsi dé larges mailles. Ces organes présentent
des différences individuelles, quelquefois des différences entre les deux testicules, d’un même
individu. Ainsi,: normalement, il doit y avoir trois canaux transversaux représentant les trois tubes
transversès médians dé l ’ovaire; dans certains cas il n’y en a que deux. Les tubes longitudinaux’
peuvent se réunir par leurs extrémités comme les tubes ovàriques ; le plus souvent ils restent séparés
l’an de l’autra èt s e terminent en coecum.
Le canal déférent auquel se réunissent les d eux branches du testicule est un tube à peu près de même
diamètre que celles-ci, s’élargissant plus ou' moins en s’ouvrant dans le canal de la verge. Sur ce point,
il est-àccompagné d’une vésicule prolongée en un petit tube aveugle, formant une sorte d’appendice (2).
Au-dessus se trouve encore une vésicule séminale de forme ovoïde, sensiblement étranglée vers sou
railieu(3). Le produit de ces glandes arrive dans un conduit appliqué contre le fourreau de la verge;
ce conduit se continue avec l’enveloppe de la verge elle-même.
Les organes copelateurs ont une disposition singulière. Il y. a deux verges contenues Tune et 1 autre .
dans-un fourreau de forme allongée (4). Les fourreaux des verges représentent tout à fait les oviductes
d e là femelle; car ici les parties correspondantes des organes génitaux du mâle et de la femelle ont une
remarquable analogie dans leur disposition. Ces fourreaux, renflés dans leur portion moyenne, aplatis
et repliés e n dessous vers leur extrémité, rétrécis.eu .avant, se réunissent d e manière à former u n canal
commun s’ouvrant entre les deux lames sternales (5),.
’ Si nous ouvrons ces fourreaux , à l’intérieur se montrent les verges elles-mêmes ; celles-ci sont coq-
stituées essentiellement par une pièce solide, de consistance coriace, d’une couleur brune ou c o n t r e ,
d’une forme .très-particulière (6), tapissée en dedans par une membrane. Cette pièce d ’une médiocre
largeur/courbée sur les bords de manière à circonscrire.un canal, est carénée en dessus, et la carène
se prolonge seule en avant sous Informe d’une petite tige aplatie et dentelée sur ses bords. En arriéré
la pièce se bifurque; la partie interne de la bifurcation est très-courte, c’est une sortede petite pointe;,
■ la partie externe, au .contraire, se prolonge en une tige mince, extrêmement, longue, finissant comme
un fil. Un tissu d’apparence gélatineuse entoure cette lame.. ;
Un muscle protracteur aplati s’attache au-dessous de la gatne de la verge.
*
Dans l’intérieur des tubes constituant .les testicules, on trouve la liqueur séminale., qui est d’une
teinte légèrement opaline; elle contient nnè foule de corpuscules ayant l’apparence de très-petites
(4) Pl. v u , fig.3 a. ».
(2) Pl. vil, fig.' 3 b.
(3) Pl. v u , fig..3 g
(4) Pl. m », % ‘3 d.
(5) Pl.' vif, fig. 3 e.
(6) PI» v u , fig. 4.
a ^ ' ^ u v r l t ; ^ r ^ n d ^ r r ê t H H H - a les
verge. Sous un grossissement considérable ils a 3 es..8 a n “ sém|nales (1) et dans le canal de la
grêle (2). Leure m ouve^ fite , ^ u i lo m ranidés ners^f861! uü p(dnt ayant une queue trèsqu’on
lé s a extraits des organes; ’ * * • ' S0UveDt Pendant plusieurs heures après
cellules eu plus ou ^ M M leslicu,aires présentent des
m ê ë ê HKKm „„ W K H Ê Ê Ê Ê S Ê Ê Ê K Ê m une w u Ê H — mmm n X ; 6 chaonoe H IH H
« H « . vésicules se détruisent et ilt êe ■ ■ ■ ■ M M
développement d’une manière nluscomnliio I noos désiré suivre la marche de ce
de l'organisation I — B H H ■ n° as. a avons pu le faire. Après a’être voué à l’étnde
laisser certains détails f eSl imP°ssibte » Pa* regretter encore de
une très-courte p é rio dV d e ^ n n é e e t^ o rd l^ is te u c e ^ an ®fux fiui ûe s’accouplent que pendant
nais e. le dègré de l’abondance de la liqueur sémiobserve,
tout en choisissant pour ses recherches s,‘n| “hère“ eni suivant l’instant où l’on
sexuel... Hors de ce temps, les o Z ^ t n t « d T - “ “T - d ° " K“ ire fe rapprochement
liquide ne tient en suspension aucun an» va Ipl° n conllennenl très-peu de liquide, et ce
voie d e formation. .. sP6rmatoz°Ma:, ma.s seulement deV utricniès; èlles-mémes eu
I H ■ longitudinaux ■
la deux ovaires, mais au lieu d’être comDlétemmt J “' a ' T T donble « * • ( # ° “ distingue bien
mâle, ils sont réunis ser la ligne médiane Le can . s 6 autre ’ comoJe les testicnles cfez le " S de 8auche; 06116 fusion a “ à" :ed:!Taimiéirü aveo I
vides et d’un B B H H B H h B membraae flb™ sé 1 sont complètement
grand nombre de p e t i t e s ^ m p o ^ tm m n n l n 2 T ^ ^ ^ 86 lro"re“1 ea
extrêmement coni-f (6). Ces ampoules ou ces In f”6 H ° r lnKnenr’ au moyan d’un tube
vivipares; après la fée u d OT“ les’ Mais G ^ r p i o u s ¿ont
L’ovaire, si régulier dans sa H H se devoloppout et occupent une place considérable.
divers lorsque les embryons ont pris un oertain” tempS’ se trouve’distendu en sens
pour reconnaître la disposition primitive des
u p miuve aes canaux (7). Les ovatres, d’abord entièrement enfouis
mdivldhs .vivants d u ' t o r p t n i “ T T * * * * 1,8 ,Ssi“ t e K— fca chez des
d Anatomie comparée. ’’ c/t f e v<*gletchenden Anatomie et traduction française Manuel
I l Pl. vu, fig. 5.
‘C S : ■» IH IIIIB P U). Pl. VII , fig. « . - ,
(8) Pl. vu,' fig. 40,- i s S
(6) Pl. VII, 1 1 § e t 7. -
(7) PJ. v „ , fig. 9.