L’ORGANISATION DU RÈGNE ANIMAL.
■ (I). Or c’est là une e r r e u r ; I e s . parfaitement enchâssé dans le corps vitré chezle Scorpion,
rnmme Soemmerinff l’a vu chez la Mygale (2). ,
est commune aux deux yeu x , dont -i x formef une véritable ceinture.
Æ e n r . e C: " t v “ ^ n l t S i n d i v i d n s conservés dans.la liqueur ayant
" n; " c L ” : : n n vivants, la pnpi.le n o u s a toujours paru être .en r a p p o r t a i t avec,e
précaution, ainsi que l’a fait remarquer M. Millier. I
M. Branls (à) a signalé daDS ^ g ^ ^ g g ^ ^ e ^ e gC ru n ta c é s . Apr^ c ette
raient analogues aux tubes qui exi ü déclaré n’avoir pu reconnaître ces tubes;
assertion, M. Millier (5), reprenant ^ [nierposés entre les fibres du nerf optique au
il a vn des corps pigmentai! es se filaments ne sauraient en aucune façon être
p o i n t où celui-ci pénètre d an sl’tnd, mais , « ” 00! ^ dé n o t é côté examiné ce point avec
confondus avec les cônes vitrés des yeux , H H M. Mttller est parfaitela
plus scrupuleuse attention, et nous nous sommes convaincu qu à cet égard m
Zls'oculorum lo m i» * a a im n li»™ } » B B M H M W l m im es „ p o r t i o n s que celles d e M. M iller, pour
I , Nous avons donné nos f e u . » l'oeil u = ■ o e L l céléb n , H B d e B erlin. H ta n t
de> M 2 3 I “ 1 avons été assez heureux pour en avoir nn très-grand nombre de vivants.
(3) Pl. iv , fig. 4 e et 2 e. ■ , natuurlijlce Geschiedenis en physiologie!
4) Observations sur Us y eu x simpks des Ammaux articulés. M « | j f e
p 453 pl. 1 (4838), e t Annales des sciences naturelles, 2 sé rie , t. , p.
P' (5) M ü l l e r W r i Berichtüber d ie Fortschritte der Vergl. Anatomse, s . 439 (jahrg. 4838)
(6) Pag. 44.
yeux médians. Ici nous n’avons rien ¿ supposer ; nous avons examiné, et nous avons constaté qu’il y
avait,similitude d organisation dans les y eux médians, et les y.eux latéraux
Comme nous, l’avons indiqué précédemment ( l |g i l y a une différence considérable dans leur dimension.
En outre, la cornée a nne .convexité beaucoup plus grande;. elle forme presque nue demi-sphère.
Le cristallin est aussi plus sphérique. La choroïde, ainsi que la masse pigmentaire, est commune aux
trois yeux. La rétine est proportionnellement pins mince,, et les nerfs optiques sont ¡-fiolm.n, Dtas
grêles(2). v
*
vieuueui u eire uecrus.
Ces organes sont regardés comme immobiles, mais, cette immobilité n’est sans doute pas, aussi complète
que. 1 ont pensé certains physiologistes. Des.fibre, musculaires extrêmement fines, qn’on observe
autçnr du globe de l’oeil, ont une action qu’il est' impossible.de méconnaître.
Selon M. Mttller, » des yeux immobiles doivent nécessairement avoir des champs visuels différents
» et. ils. ne sauraient converger entre, eux, car dans.ee cas,des objets simples éclairant les deux yeu4
».produiraient des images doubles. Des yenx dont les champs visuels sont différents doivent être im-
».mobiles et. divergents. Le nombre desyepx n ’augmente certainement.pas l'intensité de la vision mais
» simplement ].’étendue du champ visueL »
M. Mttller .pense donc que chaque oeil voit nne partie, et que tons ensemble embrassent le cercle de
vision entier. Dans cette hypothèse, l’oeil simple serait un organe ne distingnant les objets qu’à une
distance déterminée, et comme les distances focales des yenx .diffèrent entre les uns et les aubes tous
ces yeux réunis produiraient l’effet d’un oeil simple parfait.
n h L t è Î / r ' l SiSlede' B M m0inS te“U 4 séqéraliser’ d’™ c4M> h inanière d o n t on admet le
a n t T i R 3 3 P a“ m a ra Terlébpés ’ I de H G manière dont il l’admet pour .les
animaux articulés,.il aurait peut-être conclu d’une autre façon.
s eT ro d u iÏu t e T ' “ T i r 8e0nsdes sensalion!3- WË produisent en dehors d e nous par celles qui
— W H 11 n y a g ,uere fi-’11 «> autrement. Néanmoins les observations, sur
I H H H , rTatl0D dSS * * * * * * B f l auxquelles ces êtres sont-son-
’ “ ° “S dlsent fi“e ' les ^ s a l io n s , ‘otti en ayant nn fonds commun chez les divers types du rèene
^ ^ ■ B l T . “ B B B manquer d’en ê tre a ,; :, p e rd e s f ï -
sradation „1 H T 10' ' 0“ 8 “ * contenté e» 8énéraI d'admettre une perfection ou une dé-
“ ■in6ment “ n'6St ^ là.le " . d i v e r s i t é existant dans
d’hui^ine •antrpèpld derrder’ »«.aeience sortit des limbes; on l'appela l’anatomie comparée. Anjour-
compa^e e T h 7 “ ? “ * B i cet!e am®ce sera la physiologie comparée. L’a n a L i e '
v l l r z i l ; “ 510 “ mparé6 86 r“ e” “ 88DI famceau,; faisceau, qui doit é H •
t i s ^ * 2 i S i t e f Vi™ ‘S ’ ^ 18 di8p0Sili011 * leUrS orSa“es ’ da S '
reconnue-ici pour nn orna “ S 0rf amiî ” 6s dans ™ S.™d ™>mbre de cas. Mais la fonction étant
nnueici pour un organe, on a trop facilement admis nne identité dans la fonction pour l’organe
(4) Pag. 48. ' • ‘ 1 ' 1 .
(2) Pag. 42 et.pl. m , fig. | cdn