HO L'ORGANISATION DU- RÈGNE ANIMAL,
dégradation. mais ici cet amoindrissement des caractères ne porte que sur certains points, les appendices
pectiniformes e t la portion caudiforme de l'abdomen.
Les espèces qui nous restent à mentionner n ’ont plus que deux paires d’yeux latéraux. Les unes ont
les mains épaisses, la portion caudiforme de l’abdomen assez forte, les appendices pectiniformes courts,
n e portant que quelques lamelles, ce sont les Brolheas deM. Koch(l) ou les Chactas deM. Gervais(R).
Les autres ont les mains anguleuses, aplaties, la portion caudiforme de l’abdomen faible comme chez
les Ischnures, e t les appendices pectiniformes aussi réduits; ce sont les S o t / b u s de MM. Hemprich et
Ehrenberg(â), Le type de cette division est le Scorpion le plus répandu en Europe (Srarpto flavican-
dus D e Geer. Sc. europoeus Schrank.) (4).
ORGANISATION INTERNE.
Les variations que subit le type Scorpion, relativement à la forme extérieure’, ayant été examinées,
il reste à observer quelles modifications peuvent se produire dans l ’organisation intérieure. On
va voir que tout ici se réduit à peu de chose. v
Système musculaire. Le système musculaire d’un Scorpion quelconque est toujours celui que nous
avons décrit d’une manière détaillée chez le Scorpion roussâtre (Scorpio occitanus). Si des différences
se présentent, elles consistent simplement dans le volume plus ou moins considérable de certains mus4
d e s. Chez les espèces à cinq paires d’yeux latéraux (Androclmus) , dont la portion caudiforme de 1 abdomen
a un développement si remarquable, les muscles de celle partie du corps acquièrent un volume
proportionnel, sans offrir du reste aucune autre particularité. L’affaiblissement de cés mêmes muscles
se manifeste naturellement lorsque la portion caudiforme de l'abdomen devient grêle, comme chez les
espèces désignées sous le nom de Lyclias, comme chez les Ischnures et les Scorpions où il n’existe plus
que deux paires d’yeux latéraux (Scorpius. Hempr. et E hr.). Dans les Lychas, où les pattes-mâchoires
sont très-minces, les muscles rétracteurs de ces appendices ont peu de volume, e t alors le céphalothorax
est étroit et aplati; dans les espèces où les pattes-mâchoires sont fortes; ainsi que cela se voit
au plus haut degré dans les Buthrn, ces muscles acquièrent une grande puissance, et le céphalothorax
qui les contient prend plus de largeur et d’épaisseur que partout ailleurs. En cela il y a des nuances
presque insensibles d’espèce à espèce.
Système nerveux. De tous les appareils organiques, le système nerveux étant celui dont la disposition
offre le plus de persistance dans les groupes naturels, il n’y a pas lieu de s'attendre à trouver dé
' (,i) üebersicht, e tc ., p . 3 7 , tab. v i, fig. 67. M. Koch se trompe en attribuant trois paires d’yeux latéraux aux espèces de ce
groupe. Cette erreur a déjà été rectifiée par M. Gervais. . . .
(2) H is t, des In s. Aptères, t. III, p . 6 4 . — Vo y ez , pour le s e spèces, Scorpio maurus, De G e er , Mém., t. VU, p . 337, pi. x t ,
fig. 4- 8, Herbst Scorpionen, p. 52, pl. v i, fig. 4— S . Van Benedenii et S . Granosus Gerv,, du Mexique. Gerva.s, Htst. des Ins.
A p t., t . III, p. 6 5 , e t le s Brotheas décrits par Koch, Die Arachnidcn, Bd. IV. VIII et X.
(3) Vorläufige üebersicht, e tc ., p . 3 . , . ■ . ■ , J ;
(4) m. Koch a décrit comme d is espèces particollèree une série de variétés do Scorpion flamande on européen. - V o y e s D , .
Arachniden.
CLASSE DES ARACHNIDES. . . .
Ü B H de tout caractère fourni par cet
Chez tous les SimrpioddM i™ c en fr^ no P er 8on attention même sur des détails. ,
sépare les uns des an“ W È É È È Ê Ê È M B W Ê M M la distance qui les
ment l'allongement de l a p o r t i o n T a 1 q" ‘ 7 Un'SSent’ ^ W le q “6 Sui™ 1
qui diffère, et naturellement elle est en rapport■avecZdéTOlT' *“ ’ 0 681 'e“ r grossenr seul®
choires et la portion caudiforme de l’abdomen. : dév6loPP6me>» i « prennent les p a l t e ^ t -
exactitude sur.qlel’ p ^ Ihaiue s a i t “ °US av0,ls i-diqué. aven
ils étaient séparés. C’est relativement à cette rén • gionnatre élaient réunis, sur quel point
chaîne ganglionnaire qu’il y a quelque chose à o b s T ^ 3 Sf paraÜ0Q des deux c o d o n s de la
dire que le syslème nerveux des espèces tout à fait ™ T T ScorPlomde9- 11 »’est pas besoin de
(5. occitanus) es. en tout semblable à ^ ' Z s l T ^ ^ * *
divise en deux filets, se rendant ’a u x ^ P' 66 « N *
ctmus funestus, Hempr. et Ehr.) nous offre du reste u n s t ’’ corP'011 de 1 Algérie (Andro-
•âtre,. avec celte différence q u e Z o y a u x m é d l l d 7 ° ” erïeüX 4 d “ S’
sensiblement plus volumiueux, et que la structure en es. p L ^ Z ^ “^ * ‘’abd0m6n S°Dt
glionnaire ne diffère v é r ù â b T l l n o t r e T y p t C h e V ^ U cbaîne «aa~
les L y c h a s dont les pattes-mâchoires sont effilées ¡1 y a un fait ’ gréles’ au C0I“ 'w e ,
de la chaîne ganglionnaire demeurent séparés depuis leur n ' ’ ? 3 Doter’ Ies deux “ rdons
caractères p r o p r e s ^ u x s T o t l Z s Z p l t p r o n o t é t ^ '0 ^ ’ h '“ “6 ’ et les esPèees voisi“® ), où les
plus grande centralisation. Les deux cordons de la T .6 parl0nt alllears’ nons offrent “n exemple de
dans toute la portion M M non-seulement
forme (1). Npâs avons vu les caractères dé ces n r a n T u P 7 Z0°mle de P° rlioD caadi-
çomme le Scorpion palmé de l’Algérie (Scormo m lmat 1 c0rpi0Ils 8 afifaibl,r chez certaines espèces,
le même état q u e H „ otre ,y * 5t l h t ■ ■ • " ‘ T ’I ^ SyS‘èm6 ■ ■
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jjest-à-dire chez les Ischnures (Ucknurus, Koch) e .’ehez i l s i ^ ^
patres d’yenx latéraux (Scorpfe, Hempr et Ehrenb H H n H 7 “ 7 ° 61,816 P‘US que deni
généralisation. p ,s s 'S“iral,s(!r avnnt da posséder tons t e éléments qui permettent la