L’ORGANISATION DIT RÈGNE ANIMAL,
au-dessous des miïsclesélévateurs, de telle sorte que leurs rameaux, s’ils s’élèvent, pénètrent dans les;
M I ûwe p,bs de ga°' glions; tous les nerfs dériyeut directement des grands <=°rd°as, H M B B B du quatrième
Ces grands cordons s'écartent d’une manière très-notaMe ju s -
perdre à l'extrémité d e là queue, au-dessus du c o n d u i t v é n q . ■ de n6rfe
Les .grands cordons, avant l’extrémité du quatrième , ^ ^ lième, ils donnent
rables qui se rendent dans les muscles é l é v a t e u r s k branche des tr0nc8
deux autres paires, Tune antérieure qui se co p j H B H W i l B Ë H H W comme la seconde
qui naissent des ganglions des premiers dont les diramabranche.
En outre, le cordon devenu unique fournit encore deux ^ longu6ur
tions sè répandent dans la portion inférieure érjeurs oe lnmïeni très-àffaiblies vers l’explus
considérable que les autres, es r a n c e s ,est due la présence de nerfs qui
• Comme nous avons eu l’occasion de le dire précédemment il ^ ^ " I r L l é s .
expériences sans leur faire presque loujoum des blesrm
v w m Ê r n ia m°ri Men rapidemeni “ s nous n;avons p8s négligé de faire plusieurs tentatives, sur ^ nl chominer encore pendant un certain
On sait que des Insectes auxquels on a / n maieré l’absence des ganglions
temps, qu’Us conservent des mouvements H g H H M N ne permet p°as l e les
cérébroïdes. La position qu’occupent ces centres ^ “ertaiu, ce nous semble, que les
^ l t : t a u : : S ^ . è S I c a l i I s chez ces Arachnides, dont Je système nerveux es.
r — é,
. Dans une première expérience, nomgavons pr, ^quelques md. Cette opération se fait sans
simplement piqué les noyaux c éréb ro ïes avec p landes salivaires seules qui peuvent,se
occasionner sur l’animal de graves, blessures; ce — m . ¿ a troublé II
trouver ■ de ses mou-
Sur d’autres individus, la masse médullaire eéphalothoracique fut piquée de même au travers du
tégument. Il en parut habituellement résulter quelque gêné,dans les mouvements des pattes ; du reste,
les animaux n’eu étaient pas autrement affectés, ils. continuaient à se diriger comme s’ils n’avaient
subi aucune blessure; ils menaçaient aussi vigoureusement quand .on les inquiétait. La mort n’arriva
qu’au bout d’un temps assez long.
De ces faits;il parait résulter bien positivement que chez ces Arachnides toute volonté, tout sentiment
des objets extérieurs émanent exclusivement des ganglions cérébroïdes. Aucune trace de mouvements
réfléchis ne persiste chez les. Scorpions quand Ces noyaux médullaires ont subi une lésion un peu
notable, au contraire de ce qui a été constaté chez d ’autres Articulés dont le système nerveux n’atteint
pas, le même degré de centralisation.
Il estnéanmoins à noter que Newport, dans ses expériences sur les fonctions des centres nerveux
des Myriapodes, .à cru reconnaître chez- ces animaux une localisation de fonctions analogue à celle
que nous , avons constatée dans les Scorpions. La disposition du système.nerveux des Myriapodes est
pourtant, de nature à' faire penser que cette localisation ne doit pas être plus manifeste là que chéz les
Insectes dont noos avons parlé.
¡, C’est un point que nous aurons à examiner plus complètement dans une autre partie de cet ouvrage.
Dans d’autres expériences, les nerfs optiques médians ont été coupés chez plusieurs Scorpions. Les
animaux qui n’avaient plus l’usage de leurs yeux les plus développés continuaient à marcher dans la
direction ordinaire; mais si l’on venait à lés inquiéter, ils paraissaient reconnaître très-difficilement lés
• obj0ls pRmês en avant, bien qu’ils, eussent conservé.la jouissance .de leurs .yeux,latéraux. Un grand
trouble évidemment se manifestait en eux. Il fut toujours impossible de déterminer ces Scorpions ainsi
mutilés à saisir une proie et à la porter à leur bouche. On,ne peut, malgré toutes lès précautions,
couper les nerfs optiques de ces animaux sans entailler le bouclier, eéphalothoracique assez fortement’
Sbcette blessure a toujours été suffisamment grave pour amener .la mort dans un assez court espace
de temps. . I o , '• ¡1, . 4 , r -
On sait combien les Scorpions agissent avec la partie caudiforme de leur abdomen;'c’est la portion
de leur çerps.quiexécute les mouvements les plus rapides et les plu.s énergiques. If était intéressant
de voir ce qui se produirait, la chaîne ganglionnaire étant coupée tantôt sur un point, tantôt sur un
autre. s agissait de savoir quelle pouvait être encore l’action des noyaux médullaires placés à la
nase .de chaquezoomte quand lisseraient séparés de la partie antérieure de la chaîne gangSonnaire.
ans une expérience,, au moyeu d ’une petite incision pratiquée en dessous dans la partie membraneuse
.qui unit je premier zoonite de la portion caudiforme à la portion élargie de l’abdomen, les deux
grands cordons de la chaîne ganglionnaire ont été complètement coupés au-dessus du premier ganglion
caudal. D ab o rd ,1 n’a pas paru emrésulter un grand changement dans les mouvements de l ’animal- la
queue tout ehtière. se redressait sur le dos, et chacun des zoonites conservait une action propre Men
;mau,feste. Or, la portion caudiforme étant entraluée.par les grands muscles, sur lesquels a g i s ^ t 2
c o u tin n T T “ 1 d6™ er gan8UOn d6 ‘a P° rli0° élargie de l'abd0"“e n . il étàit tout naturel de voir se
, e ™mTemenl général ordinaire après .la section des grands cordons. En même temps, on ne
novanx U B a la persistance des mouvements propres à chaque zoonite qu’en admettant que les
ganghonnaire ^ C° I‘SerTaieI“ le” r aCtio11 tbot en isolés da la Partie antérieure de la chaîne
i — de dO"ter.qu’il n’en soit ainsi. Au bout d’une heure après l’opération, la
vaut-mais le 6 ™ 9e redr68sait ou s’allonge8!! toujours avec.la même facilité qu’aupara-
, es divers zoopites jouaient avec Une certaine difficulté les uns sur les autres. Au bout d e •