I L’ORGANISATION DU RÈGNE ANIMAL.
trois ou quatre heures leurs m0OTeme“ t5^ ^ ^ à terre eu marchant;
avaient cassé .à-peu près complètement. L animal manoeuvre il était facile
quand on in q u ié ta it, il la redressa« et f u s a i t comme si elle eht été ,
d e v o i r 'q u ’u n seul ressort agissait, a p a r . niacés au-dessous de la section des cordons
d’une seule pièce. A ce moment, les i " * . 00mplète. Cette aotion seulement ne s’était
zoonite de la portion abdominale caudiforine H H J . ass6z rapidement les trois der-
mier instant, rien ne paru, changé dans tes sa qaen e , il y avait une tern
niers zoonites perdirent leurs mouvements prop . ^ uutralnés dans le mouvement
dance pour lès derniers zoonites à retomber 1nen q ^ s fussent te, ^ ^
général. An bout de deux heures la par y ganglionnaire furent coupés au-dessous
m a m g g a B - »
n ’est pas resté un seul centre médullaire. . ,,un des denx cordons de la chaîne
Dans d’autres expériences, nous avons eu _ ^ lanlôt 6xactemenl à la base de là portion,
ganglionnaire, tantôt celui de droite, tan ^ ^ ^ mule la partie en arrière de la
candiforme, tantôt entre l’un o n l a n h e des . connecdt qni aYait été- épargné,
section tendait à se porter de côté, dans la idire n de ,a p„ri,„„ candi- ■
Ainsi, si le-grand cordon de gauche a « * de J w rp s du côté droit. C’est le
forme de l'abdomen, le Scorpion incline p q section a été pratiquée entre le troisième et le
contraire si c’est l’anlre connectif qui a été c , p . lendent à se porter de côté; ils.forment
quatrième zoonite, ce sont seulemen sensibilité persiste dn côté oh le g rand cordon.a
où. la section a-été pratiquée.
ORGANES DES SENS.
gSÊBSBBB- H * * •“— l leur existence même est presque une question.
*
Organes de / a u m o n B Chez notre Scorpion ( Scorpio, oedtanus) , comme on le sait, il y a deux yeux
principaux occupant le centre du bouclier céphalôthoracique, et de chaque côté trois petits yeux
latéraux.
Occupons-nous d ’abord des'premiers. Ils ont été étudiés par M. Müllér il y a' déjà plus de vingt-
cinq ans (1 j. Ce savant a reconnu dans ces organes une cornée, un cristallin, un corps vitré et' une
rétine membraneuse portée sur la base du cône du nerf optique.
Les yeux médians du Scorpion sont très-rapprochés l’un de l’autre; une crête formée par les téguments
extérieurs établit seule une séparation entre.eux. Ces yeux ne se trouvent pas situés sur le même
plan; leurs axes divergent sous un angle considérable.
Là cornée est enchâssée dans le tégument : on pourrait dire qu’elle n ’est qu’une 'continuation des
téguments, si une différence totale de structure n’était l’indice d’une partie affectée à un usage tout
spécial. En'effet, la cornée, examiiaée sous des grossissements considérables, ne montre aucune structure
: c est une partie transparente, vitreuse, entièrement homogène. '
La cornée est beaucoup plus épaisse sur ses bords que vers le. centre, de façon qu’au dedans sa
concavité est plus grande que sa convexité au dehors. Une coupe perpendiculaire de l’oeil permet de
se rendre compte de cette différence (2). Si Ton isole en entier l’oeil d ’un Scorpion, en coupant les
téguments bien exactement autour de la cornée, celle-ci se montre recouvrant le cristallin comme une
sqrté de chapeau |§ |. Ainsi isolée, il est facile de reconnaître qu’elle se déprime un peu sur les bords.
Le cristallin est enchâssé supérieurement dans la cornée, inférieurement dans la concavité que présente
le corps vjtré pour le recevoir. Comme l’a fort bien observé M. Mttller, en soulevant le bouclier
céphalothoracique, en enlevant la cornée, le cristallin reste toujours adhérent à cette dernière; il se
trouve toujours plus fortement étreint p a rla surface interne de la cornée que par le corps concave du
corps vitré. Cette circonstance a trompé un naturaliste, Gaede (4); observant un autre type d’Arachnides
et détachant le cristallin sans s’en douter, il a' pensé que l’oeil était dépourvu de ce corps.
Le cristallin considéré verticalement est parfaitement arrondi (5); mais examiné chèz un grand nombre
d’individus, nous avons toujours trouvé son diamètre horizontal inférieur à son diamètre vertical-
il n e st pas absolument sphérique, comme l’a décrit M. Huiler. Ce cristallin est très-dur ; il reste
transparent chez les individus qui ont séjourné dans l’alcool, mais alors il prend une teinte jaunâtre
ûien plus prononcée que pendant la vie.
Immédiatement en arrière .du cristallin se trouve le corps vitré (G). Celtti-ci est large, décrivant une
courte tres-régulière inférieurement et se rétrécissant assez brusquement vers le sommet. Son bord
n rieur est très-concave et reçoit ainsi une portion considérable du cristallin. M. Millier a décrit le
corps vitré comme étant convexe à sa surface antérieure, ajoutant que Te cristallin n-est pas enchâssé
dans la. partie antérieure de ce corps v itré , comme il a été figuré par Soemmering dans la Mygale aml.
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P ) Pl. iv, lig. 3 a . ’ '
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W Pl. iy , fig. 2 6 et 6g. 3‘.
(0) ?!• iv, 6g. | c , 6g. | c.