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“ s’agit de l’appareil circulatoire, malgré les découvertes récentes bien des détails impartants restent
à préciser • s’il s’agit des organes de la génération, il en est encore de même.
D’après cela, le but multiple auquel doivent tendre nos efforts est clairement indiqué.
O r d r e d e s PÉDIPAL PE S (P E D I P A L P I )%
Ce sont les Arachnides qui ont tout le corps revêtu d’un tégument de consistance coriace, le céphalothorax
d’une seule pièce et l’abdomen toujours formé d’anneaux très-distincts les uns des autres et
réunis au moyen d’une portion membraneuse; qui ont deux yeux sur la ligue médiane du céphalothorax,
et sur les côtés des organes semblables, mais d ép lu s petite dimension et en nombre variable;
des antennes-pinces pourvues d’un doigt mobile, et des pattes-mâchoires extrêmement développées,
terminées soit en pince, soit en griffe.
A ces caractères extérieurs on ajoute d’ordinaire que ce sont des Arachnides dépourvus d’organes
affectés à la sécrétion de la soie ; que leurs chélicères ou antennes-pinces ne servent jamais dé passage
pour aucune sécrétion; que leur respiration s’effectue au moyen de sacs pulmonaires en nombre variable,
avec des orifices situés à la base et à la face inférieure d e l’abdomen.
F a m i l l e d e s S C O R P IO N ID E S ( S C O Ü P I O N I D Æ ) .
Les caractères zoologiques des Scorpionides sont si prononcés que c’est depuis bien longtemps qu’ils
sont invariablement formulés dans la science. Ces caractères sont même jusqu à présent demeurés si
absolus, qu’ils séparent de la manière la plus nette ces Arachnides des autres familles appartenant au
même ordre.
Les Scorpionides ont toujours un corps allongé, des yeux au nombre de s ix , de h u it, de dix ou de
douze, dont deux plus grands que les autres et rapprochés sur la ligne moyenne du céphalothorax, et
les plus petits rejetés sur les b o rd s, presque contigus et formant ainsi une petite rangée de d e u x , de
trois, de quatre ou de cinq; des antennes constituant des pinces préhensiles; des pattes-mâchoires
extrêmement développées et terminées en forme de main ; deux lamelles pectinées, situées à la base de
la région ventrale; un abdomen rétréci postérieurement et figurant une sorte de queue composée de six
zoonites, dont le dernier terminé par un crochet destiné à servir de passage à un liquide venimeux.
*
La famille des Scorpionides est représentée aujourd’hui dans les collections par un grand nombre
d’espèces, parmi lesquelles il y en a déjà beaucoup de décrites, notamment dans les ouvrages de
MM. Koch (2) et Gervais (3).
Ces Arachnides, disséminés dans toutes les régions chaudes des deux hémisphères, se ressemblent
au plus haut degré par l’ensemble de leurs caractères. Pour les anciens naturalistes, cette famille
actuelle n’était autre que le genre Scorpion. Les différences déjà observées dans le nombre des yeux
('l)La lm llo , Généra Crustaceorum et Insectorum, t. I ,p. 128 (fam ilia secundo) (1806).
(2) Koch, Die Ârachniden System (1837).
(3) Gervais, B is t. des Inseoles aptères, par Walckenaer (suites à Buffon), t . III (1844).