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et qui sont vénéneuses, tandis que le Volvaria bomby-
cina serait comestible et aurait été consommé sans
accidents par C. Roumeguère (Revue mycol., VI,
1884, p. 169).
C’est donc, en réalité, l’empoisonnement par les
Amanites que nous aurons en vue dans le chapitre
suivant, où nous en exposerons les symptômes cliniques,
n ’attachant qu’une importance très secondaire
aux empoisonnements ou plutôt aux accidents variables,
et en général bénins, déterminés par les autres
espèces de champignons.
CH A P IT R E IV
E m p o i s o n n e m e n t p a e l e s A m a n i t e s
(Amanita et Volvaria)
Symptomatologie
L ’empoisonnement par les champignons présente
un tableau symptomatologique extrêmement complexe
et aussi varié que les conditions étiologiques
qui l’influencent.
L ’observation montre toutefois que les accidents
d’intoxication dus à des champignons quelconques
(âcres, indigestes, suspects, comestibles, avariés, etc.),
autres que les Amanites, et publiés sommairement
dans les journaux sous la rubrique d’empoisonnement
par les champignons, se réduisent pratiquement
presque toujours à des phénomènes gastro-intestinaux
irritatifs ou inflammatoires de forme et d’intensité
diverses, allant de la simple indigestion à
l’hyperpurgation cbolériforme, capables, à coup sùr.