
vingt-trois photographies de grandeur naturelle et
très réussies, de ces espèces dont voici la liste méthodique
:
Amanita cassarea.
Lepiota procera.
Tricholoma albellum.
Tricholoma niidum.
Tricholoma personatum.
Lactarius deliciosus.
Marasmius oreades.
Psalliota campestris.
Psalliota arvensis.
Cantharellus cibarius.
Boletus edulis.
Boletus æreus.
Boletus scaber.
Fistulina hepática.
Hydnum repandum.
Clavaria aurea e t la p lu p a rt
des au tre s Clavaires.
Gyromitra esculenta.
Helvella crispa.
Morchella esculenta.
Morchella rimosipès.
Verpa dig it ali f omis.
Peziza acetabulum.
Pezize venosa.
Tout autour le panneau est couvert de superbes
aquarelles, au nombre de cinquante-six, dues au pinceau
de M““ Hélène Lombrieu et représentant une
série de champignons de la banlieue parisienne, les
uns vénéneux : Amanita mappa, citrina, Amanita
muscaria, Amanita solitaria, etc. ; les autres, comestibles
: Amanita coesarea, Lepiota procera, Thri-
coloma Georgii, Lactarius volemus, Pleurotus concha-
tus, Paxillus involutus, Psalliota campestris, Boletus
edulis, Morchella esculenta, etc.; les autres, étiquetés
comme suspects ou vénéneux, mais dont les qualités
sont loin d’être aussi malfaisantes, d’après ce
que nous en avons expliqué ; Thricholoma rutilans,
Hygrophorus conicus, Russula emetica, Stropharia
oeruginosa, Boletus satanas, Boletus purpureus, etc.
Le choix de ces espèces paraît, du reste, avoir été
subordonné à leur aspect et à leur couleur, propres à
frapper les yeux de la foule et à révéler le talent de
l’artiste.
C’est en effet par des dessins coloriés très exacts et
à bon marché, accompagnés d’une courte et claire
légende, qu’on pourra faire l’éducation du public, et
servir l’hygiène en répandant l’usage des bons champignons
et en facilitant la reconnaissance des mauvais.
Les livres et les atlas ne manquent pas, nous
l’avons déjà dit au début, mais ils sont pour la plupart
trop chargés d’espèces et sacrifient également à
la curiosité par la reproduction d’espèces brillantes
ou singulières, mais sans intérêt pratique réel. On
peut citer toutefois comme un modèle du genre le
Tableau des principaux champignons comestibles et
vénéneux, par Paul Dumée, édité par Paul Klinck-
sieck, à Paris, et qui renferme seulement les figures
coloriées de trente-et-une espèces, en une feuille à
plat, ou pliée et cartonnée, facilement portative. On
pourrait encore réduire ce nombre et se borner aux
seules espèces réellement vénéneuses (Amanites), en
regard des espèces comestibles avec lesquelles on
peut les confondre et en faire des tableaux nouveaux
qu’on devrait répandre à profusion dans les campagnes,
écoles, pharmacies, etc.
C’est enfin aux personnes chargées ou préoccupées
de l’hygiène publique, à quelque titre que ce soit,
médecins, pharmaciens, instituteurs, d’acquérir eux-
mêmes la connaissance de ces espèces et à la vulgariser
autour d’eux. Il est important surtout d’insister
sur la nécessité absolue des précautions à prendre