
cule caséeux. Le poumon gauche, même asp e ct, moins
l ’adhérence et le tu b ercu le . L es reins, dro it e t g au ch e , sont
un peu p âles e t le foie (25 grammes) semble gros. Congestion
à la coupe, e t la vésicule e s t remplie de liquide à peine ja u n
â tre . Centres nerveux, rien de rem a rq u ab le , à peine une
lég è re congestion des méninges.
Expérience III. — 17 fév rie r 1900.
Contre-expérience de la p ré céd en te . On p ren d 4 centim.
cubes du même ju s de p re ssio n to ta le. On le fait b o u illir
ju sq u ’à réd u ctio n gommeuse. On jo in t un peu d’eau distillée
e t on l’injecte avec une seringue (très désinfectée) dans le
tis su c e llu la ire du v e n tre d’un cobaye (507 grammes,
6 = 39»,3.)
L e 18 au matin , l’animal se p orte trè s bien.
Absolument rien localement.
L e 19, rien d ’anormal.
4° R u s su la Q u e l e t i i .
Considéré comme vénéneux p a r tous les au teu rs.
Expérience I. — 18 jan v ie r 1900. — Un centim. cube
du suc d’exsudation (après évap o ra tio n d’éther) de Russula
Queletii e st déposé d ire c tem en t p a r sonde dans l’estomac
d’un cobaye, en ju in (610 grammes). Au b o u t d’un q u a rt
d’h eu re, l’animal se met en boule, semble souffrir, se fro tte
la gueule avec les p a tte s , fa isan t des mouvements continuels
de mastic atio n . Il finit, au bout d ’une demi-heure, p a r
s’assoupir. On n ’o b tien t rien a u tre qu ’un sommeil de quelques
heu res, sommeil lég e r avec une re sp ira tio n plus ré g u lière
e t moins rapide qu’a v an t l’expérience (48 mouvements
re sp ira to ire s à la minute au lieu de 60). Des u rines émises
au réveil semblent v ire r au rouge plus fo rtem en t que celles
d ’un cobaye témoin.
Expérience II. — 22 jan v ie r. — Le cobaye expérimenté le
18 jan v ie r p ré sen te une s= 3 9 “,5, mais pas d ’accident. Cepend
ant, en p re n an t sa e, on s ’aperço it que le th erm om ètre
ramène du sang de l’inte stin . On m et a lo rs l’animal au repos
v ingt-quatre heu res pour savoir s ’il ne s ’a g is sa it pas d ’une
b lessu re p a r le th erm om ètre. Au bout de v in g t-q u a tre h eures,
on voit encore un peu de sang à l’anus. — 6 = 38°,1,
On injecte de nouveau, à la sonde stomacale, 4 centim.
cubes du suc exsudé de Russula Queletii sans accidents
immédiats. Cependant le cobaye souffre a u s s itô t ap rès l’in jec
tio n . Il se met en boule, é te rn u e e t p ré sen te quelques
p e tits frissons. Au bout d ’une h eure, il se m et à m an g e r
v o ra cemen t et semble av o ir soif.
25 jan v ie r. — Rien de nouveau, e= 38°,6. On ne rema rq u e
plus de san g à l’anus.
1'® février. — On le tro u v e m o rt (353 grammes).
A l’autopsie, rien de p a rticu lie r. Un peu de congestion du
poumon, su rto u t à droite (lobe supérieure), et gros foie trè s
congestionné.
5° L actarius v e l l e r e u s .
Comestible, d’ap rès L év e illé, mais douteux e t p lu tô t suspect.
Cinquante grammes macérés pendant un mois dans
l’éther laissent exsuder environ 10 centim. cubes d’un
suc jaune rougeâtre acide, âcre, ressemblant à de
riiuile, qui est mis de côté. Soumis à la presse, ils
laissent écouler 15 centim. cubes de ju s de pression
jaune, acide, âcre, mais perdant vite son âcreté
au repos. Il contient beaucoup de globules gommeux
collant au verre. Il est un peu trouble, ressemblant â
du jus d’orange.
Expérience I. — L e résidu (24 grammes) e s t mis à l’étuve
p en d an t deux heu res à 100“. Il se réd u it à 5 grammes, q u ’on