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ques plus prononcés e t plus rap p ro ch é s, on dirait de fortes
co n tra ctio n s du diapliragme. Il se fro tte le museau avec les
p a tte s e t ne p e u t se ten ir tran q u ille un moment, pelotonné
en bo u le. — 10 heu res. Il crie sp o n taném ent. Le v en tre e st
trè s douloureux à la p ression, la re sp iratio n assez rég u lière
e st plus fréquente : 80. — 11 h eures. Il semble a lle r mieux
e t ê tre tran q u ille . 11 voit, en ten d et sen t bien.
30 novembre. — 5 heu res du matin. — Il n ’a pas uriné
encore depuis le début et n ’a émis que quelques c ro tte s , il
pousse des p lain tes et 3 ou 4 fois p a r minute il p ré sen te un
spasme général qui le fait su rs au te r. R e sp iratio n accélérée :
84 p a r minute. Ventre trè s gonflé e t trè s douloureux. L ’animal
se défend violemment e t pousse des cris au moindre contact.
Rien de p a rticu lie r au niveau de la piqûre.
8 heu res. — Sa liv a tio n abondante, le museau mouille le
p a rq u e t dès qu’il le touche. L e s n a rin e s sont humides, mais
coulent moins. L arm o iem en t. T o u t le corps e st trav e rsé p a r
moment de g ran d s frissons. Tout à coup il tombe su r le
côté dro it et p ré sen te une g rande difficulté à se rem e ttre su r
ses p a tte s.
8 b. 1/2. — Crises convulsives plus rap p rochées (i) = 3 6 “),
elles c o n sisten t en une propulsion en a v an t de to u t le corps
qui s ’agite d’un frisson. Dans c e tte propulsion il procède
p a r p e tits sau ts. De temps en temps il se p ro d u it de v é rita bles
efforts de vomissements, le museau touche le sol et le
mouille. R e sp iratio n a cc élé rée : 156, Il bave d av an tag e et
p ré sen te deux crises avec sau t en l’a ir e t ch u te su r le côté.
9 h. moins 1/4. — Une crise violente se pro d u it, retombe
su r le côté, re s te sans b ouger un moment, puis ag ite les
p a tte s p a r in te rv a lle . L es b a ttem en ts du coeu r ont disparus.
L a re sp ira tio n diminue, les réflexes palp eb rau x so n t abolis.
Quelques gouttes d ’u rine so n t émises, ce so n t les premières
depuis le commencement. — L a mort a lieu à 9 h. 12.
h ’Autopsie faite quelques heu res ap rès montre une contra
c tu re précoce.
L e tissu cellulaire so u s-cu tan é au niveau du v en tre e st
très infiltré de sé ro sité. P a s d ’odeur a illeurs.
L e péritoine semble sa in et peu de liquide p éritonéal.
Le gros intestin e st trè s d isten d u , ainsi que l’appendice.
On y voit quelques points de spliacèle, m atière liquide ja u n
â tre à l’in té rieu r.
h ’intestin grêle p a ra ît sain. P a s de congestion.
Vessie co n tra cté e, ne co n tien t qu ’une g o u tte d’u rin e non
acide au tournesol.
Estomac encore plein, ne p ré sen te rien de rema rq u ab le
su r sa muqueuse.
Coeur. — Ventricule g auche vide et co n tra cté . Ventricule,
o re illette droite et veine cave co n tien n en t des caillots noirâ
tre s.
Foie gros (20 grammes), ro u g e âtre, su rto u t aux b o rd s,
co n sistan c e ferme. — L ’eau de sa cuisson ré d u it fortement
la liqueur de Feh lin g .
Vésicule pleine de liquide incolore.
Rate, rien de p a rticu lier. Re in s (3 gr. et 2 gr. 50) non plu s.
Poumons sains. P a s de liquide dans les p lèvres. '
Cerveau trè s v a scu la risé. P a s d ’ép anchem ent, mais la
congestion e st trè s marquée su r to u te la surface, p rin c ip a le men
t à la base.
Bulbe et partie supérieure de la moelle trè s congestionnés.
Il est impossible de tirer aucunes conclusions sérieuses
d’expériences si peu nombreuses. Il en résulte
toutefois que le suc des cbampignons, cru et à l ’état
frais, cause cbez les animaux par ingestion, mais surtout
par injections (sous-cutanées, intra-veineuses,
etc.), des indispositions réelles, parfois même des
accidents graves ou mortels. Nous verrons plus loin
que les récents travaux du D'' Pbisalix (Académie des
Sciences 1898) lui ont permis de constater que dans
tous les cbampignons, même dans le vulgaire et
estimé cbampignon de coucbes, il existe du poison
pour l’animal et nous ne nous lasserons pas d’insister