
so n t brusques, plus il chancelle, puis il tonafie comme épuisé
e t re s te longtemps étendu su r le v e n tre , la tê te rep o san t
su r le sol, la queue et les p a tte s de de rriè re é tendues ;
le tra in p o sté rieu r e st manifestement plus faible. — R e sp ira
tio n trè s accélérée ; les flancs b a tte n t p ré cipitamm ent, on
compte à la main plus de 80 b a ttem en ts re sp ira to ire s, pa r
minute. — Pu p ille s normales ; — pas de v&missements, mais
un peu de salive mousseuse.
Midi 30. — L ’animal ch erche tou jo u rs à se déplacer, mais
ses efforts ont l’a ir plus pénibles ; il re s te à chaque pas plus
longtemps étendu su r le sol, e t quand il tombe c’e s t complètem
en t su r le côté ; la tê te e st agitée de trem b lem en ts et
même de so u b re sau ts convulsifs.
Midi 35. — L a p uissance locomotrice e st de plus en plus
affaiblie : l’animal a peine à se soulever ; quand il v eu t m a rch
er il g ra tte quelque temps le sol avec les p a tte s a n té rieu
re s, se soulève len tem en t e t fait quelques pas en tr a în
a n t le tra in de d e rriè re , puis retombe su r le côté les p au p
ière s fermées, les flancs b a tta n t p ré cip itamm en t (ces
b a ttem en ts d ép assen t 100 p a r minute).
Pu p ille s p lu tô t co n tra cté es même à contre-jour ; le ch at
semble ne pas voir les obstacles ou p lu tô t ne pas s ’en ap erc e voir
; il se frappe contre les choses ; cependant si on cherche
à l’effrayer il lève la tê te et s’ag ite pour fuir ; il enten d bien.
Quand on le laisse étendu su r le sol, son a ssoupissem ent
e s t in te rrom p u p a r des so u b re sau ts des p a tte s et des mouvements
convulsifs des oreilles.
Midi 40. — L es p a tte s de d ev an t so n t a ctu ellem en t p resque
aussi affaiblies que celles de d e rriè re, aussi le c h a t se
to u rn e -t-il à peine ; re sp ira tio n de plus en plus a ctive ; b a ttem
en ts au flanc de 120—130 p a r minute. — De temps en
temps on voit au co n tra ire du d iaphragme, puis l’extension
du cou et une sorte de hoquet, comme s ’il av a it envie de
vomir, mais pa s de vomissements ; — salive mousseuse su r
les lèvres.
Midi 45. — L ’animal re s te étendu, immobile, les yeux
fermés si on ne le to u ch e pas ; le b ru it ne l’effraye plus ; si
on le remue vivement il miaule faiblement, et cherche encore
à fuir en se to u rn a n t à p la t v en tre , mais re ste de nouveau
immobile dès qu’on c esse de l’exciter.
Midi 55. — L ’animal a recommencé à s ’ag ite r ; il fait des
efforts pour march er, se so u ten ir su r ses q u a tre p a tte s ; il
chancelle, e t tombe sur, le côté en ag ita n t ses p a tte s ; il
semble que la force musculaire soit conservée en p a rtie , c ar
les mouvements so n t encore énergiques, m ais l’animal p a ra ît
n e pas pouvoir coordonner ses mouvements ; il e st absolum
en t ivre. — Il y a c ep en d an t de la p a raly sie, c ar il laisse
éch ap p er quelques m a tiè re s fécales à demi-molles sans
efforts.
1 heu re. — R e ste éten d u de nouveau dans un a sso u p isse m
en t de plus en plus profond. Il bave, fa it claq u er ses m â choires,
et a un h o q u e t plus fréquent. — Il ne fu it plus quand
on le touche ; re ste su r le v en tre étendu, la queue sans mouvements.
— Yeux fermés, pupilles trè s é tro ites. — R e sp ira
tio n trè s accélérée, avec b a ttem e n ts aux flancs plus fré qu
en ts, plus profonds, comme tira g e abdominal ; b a ttem e n ts
des flancs, 130 p a r minute. — Les b a ttem e n ts du coe u r sont
difficiles à ap p réc ie r ; en m e ttan t la main su r la région
p ré co rd iale on les sen t fréq u en ts, mais faibles e t p a ra is s an t
irrég u lie rs. — On soulève la bê te , elle ne p eu t se so utenir,
mais retombe su r le sol en trem b lo ttan t.
I h. 10. — Coma profond ; le b ru it, l’a tto u ch em en t ne le
fa it plus rem u e r, il ne ch erche pas à s’en so u straire. — Mouvements
réflexes trè s diminués, pre sq u e ab so lumen t ; en
tir a n t les poils, p in ç an t lég è rem en t la queue, les p a tte s , il
n e bouge pas ; si on augmente le p incem ent il re tire alors
len tem en t les p a tte s ou remue la queue, mais sans énergie.
— L a re sp ira tio n a diminué, e st sa c cadée, irrég u liè re avec
hoquet, e t soupire profondément. — Si on soulève la tête ,
elle e s t ra id ie et re tom b e im m éd ia tem en t su r le sol.
1 h. 15. — Même é ta t ; si on couche le c h a t su r le côté il
y re s te sans pouvoir se rem e ttre su r le v en tre .
1 b. 20. — Même é ta t ; les membres r e s te n t é ten d u s quand
on les déplace ; mouvements réflexes non abolis, mais trè s
diminués et len ts ; si on promène b ru sq u em en t l’animal, il
fa it en ten d re un m iau lem en t étouffé, p ré sen te quelques mouvements
de p a tte s, mais re s te dans le com a ; une goutte
d’ammoniaque sous le nez lui fa it faire un b ru sq u e mouvement
de la tê te , qui retombe a u ssitô t. — Re sp iratio n trè s tombée,