qu’ il n’ y a aucune’ comparaifon a faire avec les
plus beau platanes, fycomores, & autres gros arbres,
que nous avions vus jusqu5 alors p). Quis
igitur miretur, virum tj {MKçtr in banc afcendiffe
arborera, ut profpiceret prætereuntem
Servatorem?
Apud Monachos, & qui illis funt addidi, de
Svcomoro fylvam fabularum, deprehendes. Ficum
fuiffe, cui maledixit Chriftus, diferte fcr|pferunt
Evangeliftæ. Sycomorum fubftituit Bellonius Obi.
<îng. Lib. II. c. 83- Narrât Eugenius Roger Terra;
S. p. 2i 8- de Sycomoro, fub qua Angelos excepe-
rit Abrahamusj quæ vero Terebinthus fuit fçcu^'
dum alios. In Sycomorum le abdidifle, curn in Æ-
vvptum fueeret Maria mater Domini. Thevenot
Voyage Lib. IL c. 8- ubi de Matherea : Il y. a un
gros Sycomore, ou figuier de Pharaon fort vieu, qut
porte toute fois du fruit tous les ans ; on dit, que
ta vierge p a fiant par là auprès avecfon fils jejus,
(fi voyant, que des gens la pourjùivoient, ce figuier
f i ouvrit , (fi la vierge y étant entrée dedans, il Je
* referma, puis ces gens étanspafiez, il fe rouvrit,
(fi refta toujours ainfi ouvert jusqu’ a l année
i6ï6, que le morceau qui J ’ etoit fepare du tronc
fût rompu q). Vansleb Voy. fait en Egypte p. 233.
On voyait autrefois dans ce me fine jardtn ( de Ma-
tarea ) le ficomore, quifuivant la tradition des C0-
ptes, f eftoit fendu par un miracle, pour
fA Vid. Itin.Cbrifioph. Harant. JÙ Alm
pin. PU Æg. p. /J. Bod. ad Tbeophr.p. apo. Harant
pag. $6o.
S r K O M f l P A l A 3^
touvert noftre feigneur fiefus - Chrift, (fi fa très-
faint e met e , lors que les fateüites d Her odes les
pourfuivoient. On dit, que J ’ e fiant cachez dans
cette ouverture, ils "Je fauverent par ce moyen de
leurs mains, à la faveur d’ une toiled araignée,
qui les couvroit, (fi qui paroijjoit fort vieille, quoy*
qiï elle eût e fié faite dans un inflant, par un miracle
divin; de forte qu’ ils ne purent pas f 3 imaginer
qu’ il y eût quelqu’ un caché dedans,(fi moins
encore ceux qu’ ils cher choient. Les Peres Cordeliers
delà Terrefainte, qui demeurent au Caire,
. dijputent avec les jardiniers la pofiefion de cet ar-
Ire; difant qu’ il tomba de vieillefie fi annee idftL
(fi qu’ ils en ramajferent les dernier es pieces, qu’
ils confervent dans leur facriftie, où je les ay vues,
tomme une relique tres-precieufe. Les jardiniers
montrent au contraire, dans ce jardin une fouche,
que f ais veûe aufi , qu’ ils afjurent efire le refit
de cét ancien fycomore. E fycomoro pependilie
Judam &c. r).
r) Borcharâ. & Saligniac. apud Harant p. zzy.
n n i ? y p
ETZ ABOTH.
Levin Cap. XXIII. nerf. 40Nehm. VIII.Ezech. XX. 28- Arbor Opaca, f. foins &
frondibus dénia.
X 3 Si Rab