
c lx v iij DI SCOURS
Selle, Riviere des Pays-Bas.
Syl , Rivieté de Soifle , Canton de Zurich?
Siglïô, Lac de SuîËTe dans l’Engadine.
'■ SiLjoiî, JLac d’Irlande. §. I
I I ,
A N j Rivière.
D e la liquide.N, fi propre a peindre la Fluidité des eaux, oft
ébrma une multitude de mots relatifs aux Eaux : tels que,
Neô, nager, en„Grec, A: toute fafàmille.
No, NATo, nâger, en Latin, & toute fà famille.
' Naus, vaiflèau en Grec & toute fa famille.
N a vis, en Latin, Navire en'François.
Ijt-îé. nom de placeurs Fleuves §£ Rivières*
. JS'a Italie,
ÀN i oti- llUviere qui féparoit les Sibins & les Latînsy attjjouf*_
Jthiii, T eyeroNE.
Cette .Riviere av oit donné lieu à ce conte * qu’elle avoit pris
fon nom du Roi An i .VS , pere d’une charmante fille qui luifue
enlevée par un certain Céthégus j & que^dé défcfp.qit;dè n’avoir
pu l'atteindre, il s’étoit précipité dans -ce fleuve.
Voici donc encore un Roi à qui on enlève fa fille, & qui fè
jette dans un fleuve, où fahs"ciô_ute on l’alloit chercher. On
peut voir dans l’Hiftoire du Calendrier une multitude d’Hiftoires
femblables, &leur explication allégorique.
Çeçi nous montre que les mêmes allégories , les mêmes ufâges
étoient répandus chez tous les. Peuples, &L que fi nous ne pouvons
pas toujours réunir parle fait la mafle de ces rapportS'Com-
muns,'parce que tous les Peuples n ’onf vpas^eu des Ecrivains ,
nous n’en fommes pas ijioins en droit d’en conclurp, d’apres tout
ce
P R £ Z I M I JSJ A I R E, ClxiX
*ce l 1)* "s en eft échappé d'un bout de(nptre PljîmiJphere a l*autre£
«qu;un même efprrt régnait çhezFous les anciens Peuples.
E’Anio n’a point tiré fon nom d j Roi Anius \ mais comme
«cès deux noms fondes menées/ on ne pouvoir" choifir'1 une Riviere
plus;canvenablè pour y faïrdqôyer le Roi Aniu^.j
'On le voit d é f ile Roi.éfl: i’ÀNnée.Unifiante //il a une) fille
qui efl l’année na^flkqce.: elle > i ;;e | ravie par Cecfiegqs, mot
Orec qui fignifie celui quj. marchpG/ la / | t^ fe premier : & qui
Je'ft’ 'autre quede premier.jour démette ar^enaiflànte. L’A n née
finiflanre ne peut donc l’atteindre , pu-tfqit’elle êf/déji expi-
ree ; elle fe noyé dans le fléüVe des-, teins r dàns;ée:fleuve du fe
lo n t noyés Enéey& tant d’ààtrës. / i
L ’Italie nous offre encore*çêÿnonîs en A h.
g« R;yier-ëqes,Bp^.nsjSprcstdeRavônne.i,,-
An^ nw , Vpe des HeÆiqîies-prèsedfonLac & du TrerUs.
Lac. & Mils pie Sâvèy&J ;
, ceïifihfilles le Nenu-phar , mot à-mot, produétion
ity v
Dans' éf auttes 'Bontrêes, u 1
A n-jApkj , Rtvifere^e' Siçffé. :
An-^psçj, Riviei;e;cf’|ljyp!e(,
4-la’-ÇÎÿ-^e ,'da.ns.,la.Grèce,, ,
Àn-Apo-Dar!' Rmeré, de. l’ifîe. de^Cagdie.
An~Âss^ , aujowihui E^s,,Riviëre-'d5Allemagne.
An-Auriis, Riviere* de Thdî&lie.'
An-Au^uj , Riviere de Ta Troade,
An-Aür«* , .Ri Vi erêgfe-Syrtft^^
Fontaine d3 An-Onu s , dâns la Laconie. 4
| g. ' C l : A N.
Riviere lente,
C l a n n , Glann , fignifiècn Celte, Riviere dont le mouve-
Qrig, Lat» ' y