
xxxviij D I S C O U R S
len'concré'Èent biën|Q&ces pa{ïàge$écraits : l’aniourde$décotiverte%
l’efpërance, parcage derPéuplés coûté urs:, leur ar.dew naC4ardlie?
pour la chaflè , excitée par les bêtesdauvres doqc- ces montagnes
font remplies 3 & qui Fetnbloient devoir y trouver un aFyle affuré
contre les pourFuites 3 es‘ humains, tout invitoic les Celtes à fran*
clair ces bornes effroyables , à .s’enfoncer dans ces pafîàges, à
pénétrer jùfqu’au dèlàvQu’avoiene à riFquerdes Peuplades aguerries
qu’aucun travail- né éébuÊôic , accoutumées à parcourir des.
effaces immenfes pour fub-lifter g & .qui mettaient leur gloire à la
grandeur & au péril-de leurs courfes gjj
| Ainfï les Celtes traversèrent les Alpes les EraYerFerent.de
divers endroits y ffs uns du côté de l’Illy rie, cp. côtoyant le, golfe
de Venifetou la mer Adriatique-, les autres par les gorges dut
Dauphiné & d e la Provence, ou en côtoyâéc les bords éica#pés
Contre lesquels bat 'latïiér dcr'Gênés y des çroi'fiémeseh s ehfo’mj&nt
dapsrJbiS ïgôrgës qui if^atétit lTcaïié de ¥ AutHiéhé $£ été la uriSeÿ 1 ;
Pétît*-^ré'WêÀtéïfes?'pif^fes ^tÔïënt-ïfeftibiâls dlffièifél,idÔidS
affreux dûtes‘cés'ptëmiers tèm s rqd!éltéîf
pàsàvO?répfàuVéef1l^nSll’elpaCëdë troi#bd^iidtte miiîéan^pàrlës
volcans, car il y en U etéddirs ces mofttàgfléS, parles tremble mens
de terré *, par î è r ‘éîMiîéttfeffS / pâFTâmâs toujotds Ctèîfflfit1 det
■ neiges 8c dés -glaces, par leurs Fontes fféquèntésr*P
Une':fdff parveftufeXJéffr Pt allé ,' rcés 'bandés erfahtes durehc
s'étendre & & développer à drôFtcjé à gauche dé F ApébMff,-ïé
leÉg^éTès mtff figheS* qtrf', 'Femblabîds *STépine du dos, Vfti^er-»
Sfr v •&;iôj$jjéT£rifc' - at&'Æétè
dëïamér üntferféifr^le^e {0 %ë$Tï&tâM'<?ê ^PafcÿPile? lèttft lénorËfJ
jouiffehcffrani^Iff ff ëntf dii ‘fittt'déllëiits travaux.
F R E h I M I N A I R E , VÎXXX
Wt iv. '
Noms de-fes premières Peuplades.
Avant que ces Peuplades euflent formé des Etats difbinffs,
elles portèrent des noms génériques’: leux qui habitèrent la pointe
rnéridionale'de l’Italie ^portèrent le nom de SlCULES : on appella
ABORIGENES ceux qul^étetaddiénc le long du Tibre , entré la
mer & l’Apennin 5 ôc Ombriens",'ceux qui s’établirent entre le
Tibré'êrléT>ô..'‘
Ç^'ell de'ces derniers que Denys d’Halicarnaffe dit ( 1 ) qu’ils
étoient une N atipn, des^lus.fgranits & dfs'plûs anciennes: Auffi le
aivi/a-t-elle en deux portions y les Ombriens proprement dits ,
Hàbicans deTAgeffhih, 6e les^ Ombriens HaBîtans de ces pays
quitjfo’nt fitùés’entre les Alpes &! Fa mer, à l’Occîdènt de lTtalié ,
& qu’an^Ppèlla par ce£te railoç Injfëjmfari ou Infuhres\ furnommés
Limràns^ pu* nommes de mer , parqé qu’ils étoient établis Fur lés
,çotes. " *
. Il eft apparent que. les Sicul'es étoient entrés en Italie par les
■gorges du Tiroî, qu’ils venoierit de l’Illyrie* Sc qu’ils s’a,vancerent
juFqu’au Midi de lTtalie, le long de l’Apennin & de la mer
Adriatique.
Les Ombriens qui s’étendoient de l’autre eôté de l’Apennin ,
entreronc néceiîairement en Italiepardesj*orges,du Dauphiné
& de la. Provence 5-tandis que .les-Aborigènes avoient fans doute
pénétré Aans l’Italie par les contrées qu’on appella dans la Fuite
Rhétie , Norique & Pannonie.
■ iyl s*