
Rfeeüum.Scc. oh.! demeure un Adminjftÿacear de I^Etnperettr.
: g : Sur la rive droite , R etzim. Enfüite,
, Tuais,. Tufanâ'jWt^tâa'j gros «Bourg fur lè .NoUa.
Dans le nom de Ra^üns j Scheuzer voyoit*êéhiïl de R'hætus.,
éhef. des fTolôans-î :& dans celui de Tj/fë''ou 'TBfcÿà% le nom
même, de ce »Peuple ,^deluLdedeur ;VilIe: de -
A ,ces : noms ..communs aux'.ToÏGans-& a4jx^i©ÿifens , -nous
pp o uv ons-a j ou t e r,
ALB,üLA, nom d’une rivière qui fc'jette dansleRhin près de
^sG abie, Bourgla ^çu de diftance de là, furlesborés dû Muefa.
fj I ITa-E? Mûna j-'& 'VAL-di'B.f ZiN v dans 'Ja 'Valtelîme. g
■ L.e Savant Ma zttpfjGHi,j ne#oyoit- cèpendan tdan si les Etrufc
•ques qu'une -Colonie de Phéniciens ., ôc il efïàya d’expliquer
par I*H;émeu' les. noms de leursVilles (-;I |j$ tandisque B o ©H.ART,
non moins /avant, avoit fait un chapitre exprès dans fa Ga-
siiaan (/)> pour prouver que IesEtrufques n’étoient point Thé*
^ ç ie iis^m f ependam;pojùr qui tout était .Théa/eko?* |
§. X I I .
Çotqnie^ dans la^grand& Grèc^ ^.
Pendant . que les Etrufques s’établifibient dans • iTtalre , &
-qu’ils s’y jFendoientdlluftres par leur puiflance , par leur fagefle*
par,ieur-^commerce ,-par leurs a*ts£ des' ColorîiésCrêoqitesÿhïè*
|ées de quelques-unes de l’-Orienc , venoient.fonder desRépuh&
ques pui/antes fur ces côtes 4c Mtalie,, que la fuite des Siculei
avoit laiflees déferres. Les Grecs fur-tout s’y .établirent en. <fi grand
pombre, que ,tqut le pays en prit’le nom de Grande Grèce*
f i ) feénvde FSldéjn?de'Cort6hç‘, iû-|* TbjuelV*
ï i , ;
ARTIC LE
A R T I C L *E V.
D E S ' R O M A I, N SX.
j
Tradition des Rct^inf'JaP hur Orj-glnt, '
I n e r e les Villes fondées par ces illuftres-Aventuriers qu'fuie
partagèrent lîltalie , fe diftingue enfin M1 Ville ■ <!& Rome, Bâtie
.hurles bords du Tibre qui y forment? une Ifie favorable à la fureté
‘d’une Colonie naifTante , garantie dés inondations par les câ-
»îteauxrians fur lesquels ellè' s^éléve majefeeü/érnent, placée dans
rliii terréin fertile, & que l’irrduftrie* de cette Colonie va rendre
:plus fertile encore, Rome fembloic deftinée à dominer fur toute
dacontréè; NI
Mais-quelfut-le fondateur de cette Ville qui devînt la Reine
du Mopde connu, & qüi s’attire encore-les hommages de l’Eu-
rope prefqi^enrîêfe t R cîmVlù S , dit-on -, petit-fiii d’un Rot
d ’Albe^& çéltRoisd^AIbe , ajoute t-on, defeendoient d’Iulus ou
Afcagâe /fils d’Enée le'Troyen, arrivé dans le Latium plus dç
•quatre cens ans auparavant/ lorfque venôit d-êtfé terminée la
fuiïefte guerre desCrecs& desTroye-ns. Telle eftla cradiriOn'.des
Romains, fiers defè faire de fcc ndre d’un fàng illuftre, & derele-
sver par-la. leur ©bieufe origine.
i n. ■'
■Incertkiïde àe lceMt rTrq.htïon:.
■ Cefte Tradition eft* cependant -r eg&rdéê' comme une vérité
^pnRançe. : lesRomayiSjà force ^ l à répéter,n’en doutèrent’plus
Crig. Lue. | ... 1...