
L ’utilitédune pareille méthodeTe fait aifément fèntlr : la m&
moire ne feroit plus la feule faculté qu’on pût mettre en oeuvre
pour apprendre cette mafle effroyable-de mots, que1 peut-être per-
fo'nntejTi'é pofTéde entièrement : toutes tes puiflances x de Taine
fer.oient mi Tes enjeu toutes viéndroient nous prêter leur fecours.
L ’imagination déploierait fes.rictieffçspour Taire briller l’énergie
de'chaque mot,, pour ranimer, Te faire valoir le jugement moriT
trèroit les rap|5drcs avec Ceux qui'font déjà'eopnus : le- goût en
feroit fentir la juftefTe, la précifion, Ta folidité. Ne voyant plias
que d'eè attraits dans‘cette étude , ellè feroit auflî agréàbîé qu’elle
étoit faftidiéufe, âuffi fimgle qu’elle était emBartaffee, auiîi ferme
quelle étoit verfatiTe y auiïPprompte qu’elle étpft îènte^ auffi
étendue qu’elle étoit bornee.Notre efprit ên embraflerok l ’immen-
üté avec moins de peine qu’il nvén faut pour en. fàifir une légère'
partie. T e l , l’oeil qui s’égare’dans les^'contmîrs^tortueux dun
efpace peu étendu, faifit & parcourt à ï’inlfant la vafte ’étendue
d’une forêt oti tout eft aligné',-# où ne regneÿuqune CpnTufion.
On apprendroit plus de mots par cette méthode en deux ans,
&-on les (àui oit plus impertubablement que dans l’efpace,de trente
ans par la méthode ordinaire , utile fi om veut pour trouver; à
1 inftant le fens d un mot inconnu en. ojiy.rant un Dictionnaire T
mais qui n eft que Ta lumière de I éclair : déniée défont pYihdpé
de toute conféquencé ifolée , ne conduit ntqarjen, e%ne fert
ni à approfondir les Langues, ni'a les Ifer entr elles» S
I I L
le s Origines Latines i partie, ejentù lie du Monde Primitif ; et que
nous en avons du dans notte Plç.ji^ ^néral &, rahfonki'S
Ce font ces Origines que. nous nous empreffons de publier':;.
ellesTontüheipatfie/elfentielle du Monde Primitif : e’eftainfi que
nousnous^exprîm^mesîàlehr-fujet dans le Plan général ôc raifonné
de cet Ouvrage1^p. ^<f. )
• « Avec; la' marche . & les? principes pa.rrlefqu’e-ls. otvfe dirige dans
'»» cës itedhëtfeKes, il n’êft aucune Langue,dont oij>,ne pût donner
» lVDiêfchkmaire Etymologique f cependant- \ ho ns. ne f^p'nSs'pa?-«
» entrer'icrces Diâjatmaites partiduiiefs \ iUjne feypient.pasd’un
» intérêt àflW général, 6c ils rendroient; éer Ouvrage trop volur
'» niinêux i’oh t'rouveradiâilleursdansle Diftipnnair ç. ati£,»
» lé^iihcipa^estfàUùMesMê'iêh^ie Langue^ ’ ;
* v Diftin^fidns. cependant quelque^ Langues qqi^piirdeur utilité:
i & par leurs rapports'avec les autres, méritent. unexanjçprply.,s>
»particulier t tredies font’la Latine y.k rÇ f ^ iç ^ i^ i’Hébtauque &
» la Gretquè i'toutes intéreffantes comme Langues fçavantes, êt"
« comme Langues cultivée» aye<?kfqÆia p^r^’;KurQ,pe entière. I ,
s» Nous en donnerons donc le Diftionnaire E;tymo:logiqy.e., &'
noüS'le donne-ans de 1 aman ièf ëda plus edhapi Spe*, & nous ofqns
» .dkedéplù'sToiider.le Leébeur- eh jugërapar Tanalyfe de,nos
» procédés a cet*égard , & dJabord pour là Langue,Latine^-....
» Ici les:mots Latins feront claffés-fuivant leurs rapports -arfec
» lès'LangUesydéja eh' ufage.-au tems dqs.anciens Romains,, ou
»‘même antérieures à êa Peuple..On verr>a leurs.- mqtsoqmmuns.,,
30 fh AVee-Tes Grecs. s«*i;
Aversies'Celtes* ■1
» y?. A vè’c-1 es Otiêntauxtr ; s ,
» 4-° Les mors *cûrâpoT.s "jÿtn 1^ Latins" eux-mênïes, & dont
• l3 rif ^ ' eft ainfi daùs la-Langue Latitje .rnêine.
» Pàr cette mé^ko'de^ cè;0iiâiohhaifê feraèxprèinçWeht fmipîÉé ;
» puifqu én-rèftituàht a chaque Langue^ ce que lè Latin en a
»^rrïprÈfnté/ aéus aaueohs- àVfehdre Tài-fôii^ ijue-desî iiiotsf ’qui