
-»-de toiles les Hiftoires Profanes ;•&, j’èfla.yieral de faire vote
»«qu’elle eft Incertainejufqu’au ceins de* guerres de Pyrrhus e?n;
■ jo Italie : que ceux qui.1 xmcsécrite , n’ont pn,se»inftruire>qu’îk»
» contredifent fouvenc des Hebivains dont, le cçïno^nage
» au moins balancer le leur 5 qu’ils, ont fait honneur aux Ro~
» mains de plufieurs .événemens qui upparte noient à des Hiftoï—
» res étrangères : qu’enfin , ils reconnoiflent eux mêmes-l’incer-
» titude de ce qu’ils racontent.
Çes vné%étqient très-fages^|Fes-judiciéures 5 mais l’efprit de
critique &de philofophië, néceflâiré pour tracer la vraie hiftoire-
du genre humain, teekoft pas eqçQrçva{fe; dévelqppé;; on tenoic
encore trop, aux anciens préjugés * à ces' préjugés qui farJoient
regarder les Hiftoriéns Romains oerrrmè des pçrfon nages dignes
dé ia .gqnfîance la plus aveugle., & qui ne s’étoient jamais trom-*
péj dans le choix entre de.s traditions çdnfdfes te contradic*-'
Coires, g
. Aulffi felbulèva-t-on contre M. de Pouilly : jl fut regardé
comme un téméraire dont l.es efforts ne tendoienc pas à m oins
qu’à tçnyerftf toute,lîRftbire, » Oh m’aeçufe , .difoit-il dans
»: unç note, de donner atteinte à la certitude de.toute l’Hifioi-
» re , parce que je prétends, qui! v a des fauiletés dans les an*
»:halé^d^s quatre premiers-fîécles de^Rôme 5 mais quoi,! eft-ce
» combattre tous les faits hiïtoriquès que Câttaquer quelques^
» fables/ N’çft-cç pas au-coatraire fçryir-la vérité que dé ladé-
>j gager de ce qui pourroit nous la rendre fufpeçle 1 Nous ne
»^dévora point,fans doute ,,nous cro|re çondamnés à unév en?^
»tieye ignorance ; mais au® ne devons-nous pas nous flatter
» d’être favans quand nous ne fortunes que crédules rla critique
« nous fait Éviter dans Les recherches hiftoriques, cçs diflférens
» écueils. Par elle , nous croyons fans- témérité, M nous-fufpçny
ïr dons imtre jugement' fans pyrrhônifîne ; elle nous fait réfpec--
» ter le témoi^'agè des Hilloriensj qd?on peut préfûmer n’avoir
jrété ni- trompés ni trompeurs $ 'najàfe eilë nous- fait âuffi tente'
w pour fufpeâ:, ce que rapportent des Ecrivains qui ne paralfy'
» fent pas avoir travaiÜdduç. de fidèles Mémoires^-
IC F 'Ahbè S A L I tE R» !
Ml l’AbKé SALLiEB, admîrateutdèé Româihslné put'gofité^
c£s maximes .s'êt.-dans deux: Difeoursxl’ùn fier les premiers Monter
mens Hifioriques de Rome 5 l’autre fiejrhx, certitude de VHifioirè des
quatre premiers fiicles de 'R®mtÿ ('3?. VI. ) deftinés à réfuter M. de-
Pouilly', il fait les plbs grands efforts5 podr : démontrer fa parfàite'-
ertitude de l’Hiftoire des quatre premiers‘fiécles de cette Villes
cuft re.
5* ■
R £ P L I Q Ü E ‘ s i '
M. D‘l P o'ü I E l, Y ne * fè regarda pài cornthe vaincu
îés Diflertations de M .l’Abbé Sallier ne l’empêqhercnt pas de ré~'’
pliquer par un Mémoire qù’il intitulaNouveau» ' EJfais' de -Criti^
que fur la fidélité- de l’Hfiçire.,,
; Il y dit ( Tome V I l^ i . }»"Evitohs\àè*i3£Çès ogppfësf retond’
»'noifions que dans l’Hiftqire le faux efttnêfé- avéc Igv-raly màisj-'
»>qu-il eft des marqu,es auxquellés oir peHt les. diftingùer. L’a-
» mdqrdu merveill;éu5tolj’intér%<\ la vanitjé$ l’efprit de parti*.
» font comme des fourçes toujours ouvertes , d’où la fable fû;‘
»-répand, pour ainfi>-dire, àgrands flots dans les annales de toua j
a*"les Peuples. •