
l. Büxusyi ifxum ,i, 7 Buis, arbre
Pùxus ,*i. j le boîSreft
extrêmement ferré & denfe.
jo. Tout inftrumént de buis, :
Les Grecs, rappelloient également
PvXos, &-ils en firent le
mot Puka, çelâtif4rdènfes ç|âi^,
ferré.
i . Bu Ta,'arum, flûtes dé buis.
Buxe'rura, I bocage de buis. f
Buxeur, * , uiù, de buis.ps* ‘
Bvxifer, a, um ; Bvxojiisi, ■ a, um, qui \
porte du buis , qui Teffernble au-buis.'f.
Buxans , .fïr „
j . -Fix-canthum , ârbfiflTèau épineux, dont
les feuilles réfîénïbienf au buis. ï f j
4. Pxx , xidis Pix , xidis , coffre,
boëte : et» Grec Pvxis. a
P xxidicula,- oe, petite boete.
fsxidatus, a , ‘irn, en forme de boëte.^
- BOG , BOI ,
• Rond (8 7)-. |
Boo, Bor, déïïgne em Celte les? idées .
;. relatives- à la- rondeur ; ddà ces
mots Latins.
Boia , a, cave^tr, collier ;i®,chaînes ]
de criminel,
Borus, et, um, enchaîné: criminel qu’on
a mis .aux fers.
BOK ,
Piquant ( r 7 7).
Bor , eft un mot primiti£*quiidéfigna
ce qui. eft piquant, dur, rude. Il
devint ainfi, très? naturellement le
nom des vents du Nord froids &
piquants; de-là en Grec & en Latin,
m
1 . B oR em t, a , b o r c e , v e n t d u N o r d :
l e N o r d ,
-BoReur, a i um i Bdxealis, boréal ; du
, nfira.-'
HYPER-BoReur, a , um , qui eft tout *
fait au nord;
Anti-Bo'rsüj , i , 'oppofé au nhrC
z. Bimrze , arum , contes ,■ fables.;,, -fou-
nettes : de Bur piquant, (176— 178. .J.
De-là BuRla , ' tromperie , 'agfaffe ,
en bafque : FourIgs , niche , tour, jeu ;
d?où BouRde. -
5. B o RÀ'Gfl}j‘J’ini§V ' B o u r r acfre V Ç
4. BuRrio,-zre;BuRt/tzbh'?è j ^irema mur-
. mure bourdonner V-7 ai r & Fé fb ruj^oùr if
- ' /qu’on {:è htè rrd d àoeme smbxrr'miiliem s.
f. BÈexifc$n; ï ‘j — Cm, z , »< .'leî.p'ÈfÏL
Houx',^ à^feunLês'pBmtu^j z«- la'bofle
d’érable ; Jefpéce cPhifeau,
I - B R A ,
■ B R E , B - R Ç G | B R I S ’ ,
P o in t e d é c h i r u r e '0 8 9 * , r 7 7 } ,
B r a , Bjr.1 ^ o n om a t o p é e iq u L p e iu t le
^ -k b r u i t d iu n o r ch o fe jq u% fè tld é c b k e ,
e f c d e v e n u ' t e n om d esU id é ês^ d e
p o in d r e j «déchirer ; b r ife r .” D e * l à ,
l’Allemafid^BîùJcHr , - f r a& îir é ,, ikc.
L
B r a c t ea-f te, m é ta l b a t tu & ré d u it e n
J*-- -feuille" -, e n d am é ,
BaACfeok, oej petjte lame, féuilfe d’or;
B&kCtèatus’, a , um ,-;çpuvert de lames
Bardé.'
BRAçïèdwr, • Fk^tie^für,- P>, bat»
teur d’or 8t d’argent; x®. tablettier,
, . ébénifle. .
BRAÇtealzr r e , de. feuilles , de lames.
'B&Acteamentu.m?i, liqueur, humidité
coulante.
ifg f D E L A L A N G
'! I L
1. B r A.eczz , «e;, b ra y e s , caleçons ; 1 ”.
cafâque *, l e Grec jBpcutoç..
BRuccaZur ,- k, um,, qui porte, des eu-^
lottes, des brayesn
2» BrachuI , i , cHenMIe, ver qui ronge
les. plantes ; -©r. fifu^afBrucko,raordie ,
ronger.
2. Brohchtù* , i , branche d?arbre coupée;*-
BRoscai« ,• arum , Gr. fytyxta-,bronches ,,
' cancavites dû'' poumon.'
BRONCHOrCEre mot grec , Gouêtre ;
fitm-bf-à-mert, humeur de la, gorge; _ > t
4. Baisa j- oe, %{_Qgiamellé ) marc de rai-
fin : raifîii foulé & dont'oh a exprimé
le jus^" ■
III. '
r. Brocc fuis, a , iirn ; ? celui d o n t le s
B roîhcziu 3 zr,. u m , j dents p e îcen c
‘ ' 1 hors de la bouche.
Baoccffitar, atzir, difformité caufee par
les dents qui avancent hors de la bouche,
‘2V Brôcçh!zzt2 , z,- arbre dont on tire le
bd'elHum au moyen d’une ineiflah.
".BR O , '
M'anger , &c.
Brq., dérivé;de Bar, Ber, animal,
défigaa la propriété des animaux de
« j e !nourrir , de maaiger : de-là une
V "moTtitucfe de mots Celtes ».Grecs i
&c. & cqs famïllesCajtines. ,
S’. Brut*a , a -, um , animal t bc{e ;
. i°. bruté:j ftu^ide , pelant.
Oberotê / c o 'tuïj Jtere, s’abrutir; i°'.v
devenir ,;ft|ipidéi;
aggj Çette .femillej a produit des; dérivés
en toute Ybugue : .Brouter en Fran-
qpis ; Brod , du pain en Allemand, &c.5
çAM-Bro^/jfx,_qui mange tout, diffipa-:
eeur, prodigue vagabond, vaurien.
5. Â m -Broszæ , a , am b roifie, nourri-
rare .des Dieux : t * . im m o r ta h té ;
3°, a n t id o te , remède.
Aat-Ercf f i a r u s a , um, d’atobroifle»
Am-Bro/zw■ , a, um, exquis, divin.
Ges derniers- mets font communs mut
Latins a-vec les Grées,
BRU , B RY r
Eair, boi0on. (' 1'4 8),
Bru-, defigna dans les Langues Celtiques
l’eau, la boifîbn ; de-là-dives^
- ' - fes familles Latines,
- : 1. Brumzt , <z , l’hyvér, le rems des-
__ eaux ; 20. le folûice d hyver ; 3^,
, une année.
BruUalis, e, qui concerne l’hyveB.
Selon V arkok Liv. V. lé nom* Je
- Bruma aVoit été donné a l’hyrer, J
' caufe de là brièveté dé fes jours ; &
: - félon Scaiiger , parce qu’on céltbroit
alors, la fête de Bacehus Bromius,
2 . E-Brizza, a j u m , qui a trop-bu ,
1 y.vre*. ,
Ebrio/ùj, cl, um, yvrogne, qui aime
à boire;
EBRiaczzr a um, plein de vin,
s EbrioIüj , a, um , qui. a un peu trop
s :bu., à' démt-yvrls.
. E-BRio/atm , a,, um, enyvré,-
i E-BRiétaj , atis , yvreflè.
E-BRiq/zfaf , a t i s , yvrognerïe, habitude
à s’eftyvrer,
- 3 SoBRiar , a , um , tempérant dans
le boire, le manger, &c.
Ce mot paroît venir de Bsi , eau,
hoiflon, & dé la négation' S b : mot-à-
; m o l, qui n’eff pas enclin à boire; à
1 RS moins qu’on ne lé dérive du Grée
: j SâpJmn , tempérant.