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j î3 DIC T IONN AIR
.AR-BixBRk celui qu’on âcpiût'J
pour Juge d’un différend, foi ,Ar- .
jbnre. .Ce mot par dît purement
^Oriental. On ne choifit pour Arbitre
qu’uncperfonne en qui on a
„une entière confiance ; mais nû3
Belah défigne la confiance , & AR ,
la terre ; Arbiter feroit donc/not-à-
mer- celui qu.i a la confiance ,du
.Canton, de la Contrée;»
Ar-Bitra, a ,f. une Arbitre.
AR-hnrium , « j |£f. arbitrage ,
décifion d’un-arbitre ; i°. pouvoir,
puiflânce.; j°. avis> volonté..; 40.
fàntaifie, càpricq.
Ar- Bitratus ,ûs, arbitrage ; x\ vp- ’
lonté, fantaifié; 30. difcrétion.
Ar-B nrarjà » arbitrairement, à «volonté.
Ar Bitrprius, à , um.arbitraire.
AR-BiTra/i«', a, um, jugé par ar-
titre. '
Ar-Bitço , are ; ArbiTfor,*Iri, étée;
.arbitre, juger par arbitrage ; 2 .
juger, .penfer, croire; 30. remarquer
, obier ver. -
ipej mot Hébreu Arg, racine ;dA-'-
raignée, fignifont traVajl, ouvrage ,
.doit avoir produit également les
mots foivans :
i&. ARgiA/kzb , i, lieu à Rome rempli
de boutiques d’Artifâns,
2 °. ARaila, f, terre de Potier, terre
à ouvrage. |
ARrhabo, onis ; Arrh<* , es, arrhes,
denier à Dieu; 2?. gage , fureté,
^ap.riffemem ; j°. otage.'
rOriental-313? Og a g e ,
«caution , .otage , donner caution ,
&c. .
Du même mot & de Lat, porté;,
procuré, vint :
ARI-LATor , bris , qui donne des
arrhes : des furètes de fa parole;
Arsenic#»?, i , c’eft Une altération
de l’Oriental ALZERm.G-, formé
de Ztr , brûler ,'rongëi;, & de
Neg , fe hâter. "Yoy.- Orig. Franç§
ĥ -74*
AscAtonin , échâlotte : efpèce d’oi-
.. gnon qui dutffà dénornination à la
ville d’Afcalon en .Paleftine , oq on
^en faifoit un grand^omnferèé,’ *
Assa Foet^ a , -mot-à-mot’ le bois
puant, fuc dudajêt, dont 1’pdëur
eft très-puante»
£e nom eft compofé de l’ad-
]eSA(feetsdus, fétide, puant ; & du
•, mot Oriental-ifos, arbre.
Il paraît -que le nom meme
du LASçr, gen. tris dont on* tire
ce foc, vient de la même origine.
/Gh îdit auffi' LA.st%pitium.9 Ü*,
-pour défigner cet arbre,
ATi, Gr. At« , Até, Déeifedu mal;
Ætton , H ata. , tomber en foute ,
T . faire le mal ; RKûît, Ataè, «rime ,
■ faute. . '
De la meme racine :
AtâzuIus, i , vent du Nord-Oueft
qui caufoit de grands ravages daps
Oralie Orientale.
A U
Aut*,' ou, Conjonction. C’eft 1*0 -
riental ’jfr* Aq^qui;a-fii même va- <
leur.
àutem , or , mais , :aufli ; Conjbnc-
■ ûônJquPtien’t-a'la même famille.
AUtu'm’nîw, i;;AU"fuMNp»i,ij l’Automne.
-
Ainvvîmtasf'yMs \■ faifon de i’automne.
AtiTUMïC.'ii^dr e ',-n u s, a , um >
' d’autùmne.'
Autumno are, faire uri' fé'As. d’au-
^*jômne. 1
lies Etymologifiss paroiffent s’accorder
à dériver le nom de cette
fàilbn du Latin Auctus, accru, &
'tempus, tems. Cependant cette
étymologie paroît trop éloignée ,
8é dê là forme de ce nom & de fâ
fignification. Il nous femble plus
naturel d’y voit un binôme Orient
tal formé &Au, fruit, Si àzTuM,
parfait » mûr. L’Automne n’eft-elle
pas en-effet iafoiibn des fruits par«
venus à leur état parfait, à une
pleine maturité 2 La terminaifôn
nus pour enus , correfpondaute à
la terminaifôn paffive minos, des
Grecs, ne défigne que la propriété»