
:aveç celle des Etrufques, &-'qbt maTchoit également de droite à
gauche,du moinsjufqu’au deuxième outrpifié-me fiécle avant notre
Ere ■ mais comment ne voyoit-on pas. que le, rapport d’écriture
«e- prouve rien;pour le .rapport des Langues? Les Langues. d’Europe
emic-nt .elles.plus lêmbkbles , parce que dans prefque toutes
ortemploye les caractères Romains.? Les Peuples, de l’Italie,
n’eurent qu’une écriture vparce qu’ilsav oient eufo^pieme Maître -,
mais n’en concluons pas. que le Sf|>,i-n , 1e S.amnire , le Campanien
av oient appris des Ecmfq..uês à parler : k.iCons .la. Langue à pha-
tcün de Peuples, &,cqptcntonsmq!uspl’en remarque pies ^apports
avec chacune des autres 3 & fur-tout avec la Latine.
Imitons ,encç>re moins le Signo:r M arias G ijarjN^.c ç i .., Prélat
Romain , retiré depplsTrès long tem" à Voltetre fa Patrie ,
fqui dàrfsrjfcn enthqnfiajjmp ~p,pur les Etiufqups flrparoîcre il y a
•peu d’années un gros Ouvrage en trois voîumesln-folio, pour
prouver qu’ eux feu’s avoknt.-peuplé l’Italie : que d’eux feuîs
étoient defcèndus les Latins, les Sabins , les Samnite;s, les Ombriens
, les Liguriens;-, .5tc, nquefranrhfiknt fos Alpes, iis avoient
.également -formé les Theucons , les Gaulois , ,&c. : que d’eux
étoient ' fôrtis tous lés A r ts , toutes les Sciences ; qu’a, eux: Te u1 s
avoient été redevables les Grecs' dé toutes’ leurs connioilkmces
'.que c’d t par eux que ceux-ci avoient 6te policés. - i
’1 AHm.dé;prëuvër une t'b&fè'‘aiifli"dénuée de fondementïi'£|J>-
lolt néceffairement -faire des Errüfques k première^yÿôme.éta-
Elie en Italie •: remonter donc' aux te ms les.pl us: reculés': b à.cet
légard , on n’a rien à délirer : le Signôr G u Àrnagci remonte juf-
qü’au Déluge , & trouvant là N oé pvec Ton Arche ,.11 les. amène
eR Italie qu’ils peuplent dRtrulqüès’f peut-on les mécannoître
dans Janus-lé planteur de vigne. | | | dans fon vailîeau ?
J\ eft bien étonnant-'que dans un fiécle aufli éckiré; on te-.
nouvelle les vifions.dfon Annius de Verterbe & du faux Berofe ,
proferite s depuis li long-te m s en Europe 5 que lur la foi de que'-...
ques .vainesfotymologfos, on fade partir des rives de 1 Euphrate
Noé 5c la. famille; qu’on les fa.Se arriver for les bords de k Méditerranée
5 là équiper une flotte ., & s’çxpoknt aux hafards d’un
élément inconnu,-cingler droit en Italie comme des Aventuriers,
pour,y devenir- les Peres des Etrufques.Que Virgile Ce foie permis
ces fidions pour Enée5 qu’il ait fuppofé qu’à la ruine de Troie,
ce Prince pourfuivi par la-colere' des Dieux',, fut obligé d abandonner
une Patrie,.înpencüée., qu-’étant monté for les vailfoaux,
& ayant été’.pojjrfoivi de rivage en rivage par une Déelîe e.nnc-
mie, il trouva enjflrr uir afyfo dans le pays Latin, pule fol pafle r
& oft s’en amufe 5 un Poëte;, un Fyomançiex., ont pout droit d’ir
maginer, d’inventer , d’entaller merveilles for merveilles ; mais
que des Hifto riens deviennent leurs imitateurs, c e l l ce qu’on x
peine à concevoir.. y -
D’ailleurs, quel avantage peut-iî revenir à l’Italie d’avoir été-
peuplée par mer plutôt-que par terre : dkvbir été mere des Celâtes
, on d’en avoir recules enfans dans fon foin / Quelle Nation
peut rriettre la gloire à des clïôfes de éëttë nature, qui
îorfqu’elles feroientvraies, ne fer oient guères'qafe l’èfFecdu hafâru ?-
La feule chdfë qüi importe,c efk la vérité; c’èft de chercher,rrôn les■
récits les plus merveilleux, mais lès plus vrais; çTèft de for rapprocher
le plus qu’on peut de la Nature-, de céfler de fè repaître de‘-
kbles 5c. de..' chimères».
Biverfss efpéàt de ftfoftumïns ’Etrufquèsi-
Pbur fe Former quelqù’-idéé de-là Langue Ëcr-ufque, on peut"
Gonfolcer trois fortes’de monumèns ; i 9. Mots tranftnîs par les-
Anciens £ 2.°*. Médailles y 30; Ipfçriptîons, - Cependanten réunifo