
1 É T Y M O L O G . . ’ 3 ^
ytfremiers,-tîii avectes premiers :
pour dire un komme-cAxi va de pair
33p. D I C T IO N N A IR E
runiffoit pour n’en faire qu’un feul. 11
Ainfi ils dirent Co*Go , au lieu ig
de C u m - A g o ; CoxLaee , au lieu -
de Cüm-Locq y Stc..
Prépofition,il fe mit quelquefois
après les pronoms ; ainfi dn dit
Mt-Cum , avec moi ^ Te-Ck/k ,
avec toi ; Sz*Cum, avec lui ; Quo-
Cum}. avec quoi ; îà prononciation
en croit plus agréable. '
C’eft de la même manière qu’au
en a fait, te Trinôme YAJ}e.-Me- s
Cum,un objet que jÇ porte toujours 'F
avec moi, qui ne me qtdtre pas <
plus que mon • ‘ombre.
Le. nom que cette Prépofînon fie g
avec celuiquiiaprécédé edroUjours •
à l’ablatif, Sc cela ne fe pouvoir pas
autrement ; car. ce nom quelle
fie..qsfieç ipfécédÆnt' eft toujours i
uns àrconftanciel.^mais lkbfarffejSC i
te cas du circonftandeLjûleft donc j
ï^céflaireHrent à Tablatif par fit na- '
turer, & non parce que l’ufâge a I i,
VOiïlu que Cum te fit’fîûvre deXâ-
blatif. On n’auroit pu parler autre- ;
mënt é» Latin fans renveffète le j
génie de cette Langue.. i#.
Ce mot donna lieu à divçrfës phrafes j
elliptiques; cequin’eft poiotétQn- ;
nant, puifqu’il étoit lui-même un
mot-elliptique : c’eû ainfi qu’on a. j
4ir,, •
Homo cum^primis bocuples, ’
sn.àm. un hommeriche autant que
Aj 'plàS'ttêkes : dè#^teisï
un adverbe:
qui défigne le ^tpe|latif,très,pdn|ir:
paiement, fttr-toutyescrêmement.
Ut- Cuh-Que,-®. à, m. comme,.,
AUTANT-que , c’eft-àrdke, aurait
defois que vàus vièridreç , qiu vou&»■
youdtçz&c..j 4e quelque maniéré
que ce foie , &c. comme qu^e®
fait., Sec».
3. .
Gum fignifiant Amas r Elévation ,.
Avec, eftun mot égâtemens eom-
muu aux Orientaux , mais uni à»
cette afpitati©» qui fe prononcer,
également Ha, Wo ,(^,,,ÇpsA
En Bîâï,. o ÿ , et* ÀtaÊfe-
, Cm u m ,. multitude,, ^peu—
pie j.affemblage, Communes
chez les Hébreux Ay*.a Qù.ry-, yoit<
“IQÿ , tuM-Ke yÀvèç toi/: Avêf-
toi h^kjpan^P^eàttgné ®XXX;^«~-
Cette &épp^tis^:fetrouve auffi/
' ehez les Nations 5u Nord-: les Gallois
L’écrivent ©u le> p^onoacenf
Cwm, GyM j.Cvs. .
MaisCrjt eftexa&omeht l^Gréc
SEN. | prononcé S tnt & G.yn , -,
qui fignifie égaleraent AVEC. ■ ïl'h’y
a dane de : difSrenèe à-'ôït-égàrd/
entre les Gréés>8? leé» Lbtîns -que:
/ dans la pronontâàtion sdlè efhre^te
dhtez ks Uatins t éîlë é# ëadoucie-
li chezJesGrec* & dhëz .tes Gàllois % :•
| g | D E L A L A N G
..maisils oét touskk même Prépofi-
j ce qui prctjve fît haute -au- /
tfquicé.
4-
'Cum- »CôriiOrrâttofl.
.fÇujs étant an mot lamif qui «sire
. s * deux n oms de venait -HaÆUreienafent
' . une Prépo&torf', fut également & ■
U E L À t * . C A M 3f2
avec la 4nàfno facilité' une Çôk- [■
B^ONOTios:y dès qt|*il fe\trouva eritre ;
: -deux, verbe»., doits Le^dèrnien tdé- v
lignoic une atoonftance' d’union , ï
.. enren^ ^ qn quantité , &c-
Ainfi lorfquelesLatins voulurent
qa^iîuetôune.cdincidencê’d’évqiae- *
■ mens, ou un .rapport, de. .ei-eouf-
stances ^ qu’ils voulurent défigher/, j
-• ipar ë^emple'.jla emneidènee é@ k 1
retraite de Pompée eir Egypte aVec
^celle de fa défâïtè par Jules Céf|k, )
ils fe fer virent de Cum, qui-répop- \
-dit ainfi 'àmotre GonjondktÉin J«^/’- È
igné Po/npeius^iêtiS'piiJjet, -1
■ ip. Æffip-Lum, eveÿpt-,
^ Élsuurefi't dire égaleinent dans le j
.i ;t|£^nps gréfent j.Cuit. res itfrj$êü !
|jHfiq.ue:lesf ëirofesfèuM ai«ifîij au lës
chofes étant afaife. -
/, "Tt'llés font donc les diverfes fi-
-gnifîcations'de Cum en Trançois , ]
ou les conjon&ïfnsqui remplacent
celle-là.dans notre langue.
1 *. Lorfque, quand» ‘V
' i°. Pùrique ; j* . 'rtori-feulement. 1
4^|iCântvà<un'i haut' prkr.
5°. Que ; 6 f. quoique.
On le joint avec d’autres çon-
;s joné^ons Sc par elfipfe f comme
dans cette phrafe ;
U'tCtm maxime, comme autant
1 très i grandement 9 au je- plus
q#tf-fek pdffible.
sObfervbns', i i®. que pour diftinguet
ce double emploi de Cum, ©n met
yn âccenr grave fur Cum conjonc-
tif, quai dedienj/-,CÎ u'm<
Et 2®, que le verbë qu’il préeede
fe met tobjottrs & nééëfèkëmeut
au .de ce mo-
, de étant d^pek^e le? phrafôs feb-
ordminé^à*;Bbè smtre ,:|Ml]e4 que
feftt les'ffe^fe^&ifcorïftjwicielles».
' IL
| CUNl>:,- Soctéçé'; d©âÆOMtedi«;
JCom- OEBia, a, Coinédie : mot. Ladn-
;Gfsc aùffiçonrtù que feA è'ïlgine
l’eft peu. Il - eft cotrtpofé du mqt
ODè, chant : mais que lignifie fît
première lÿllabe -Com ? On a cru-
qu’elle défîgnoit fe mot Komè, Vil-
lagèpÉf*ee que. les premiers Au«
teurs comiques^lfeienc joüev feilrs
,, farces' de vïllâgelèh village.
Ne froüveriorisÿrioûs pas une
Aymologie plus HatuÉelle:?'‘ ttï
Komou ÿ .fignifie danfe, feflm j
Ævertiflê'mehs,î réjomflâncefs.
' ;i;'CoM-Eï)ïe eft donc moi
. c$anc de réibuiilânce ; un Poème
, gai & enjouc.
Yij