
Jupiter y eft appellé Esuk , Esujsta , EsuiNE:maî$ Esus‘édoît
fon-nom chez'les Gaulois, f
Dans Wïijrn."? ,‘ Puïpe çft au nombre des offrandes”: or, on vôtt dans
11 Caton de He Rüjl. au chap, ihficuIé-'Portf/«pro "Bobus , qu’on offiott
■ 4 e ta PutRE dans .ces .occafiônsA
L. 7 . Dêvestu i Vàrr. Ijng. Lut. 1. IV.• nous apprend que chez les
Sabins, on appelïoit Depes'ta des Vafés (acres remplis de" vin qu’on
xnéttoit fur les Tablèsriàcrées dajis les jdurs de fêcçs. Depefka défi-
gnoir également un va(è chgç. les Grecs,
"isitf. 1 1 • ‘nott-pur, impart èjff le ’ ^ 5 négatif? ' 4e*
| , Latins. '
Li<r. i J - Kulnabxle ; dans Feftus CtUNAcm« défigne un eputeau de’^a i-
° fîce » qui dut fon nom , dit-on , à cë quon s’dn;(|fVdij: poardcpètCE
lés euiflcs appellees 1
KLUviEs^qni précédé e.e mut9 &,,qai au Ç^ôn *$$00% fmarque
qu’il falloir purifier ee coûce^u pour le faprifiçe}' en,,effet, rfen
n’y étoiî employé (ans avoir été purifié, purgé^,
Aét. IV. flip | dit ;
' Tupu-rgarijujfertü'Vàfa ut Yemiiyirirutifaçeref*
#r!lu avaisf ordonné qugjes W:
Ég p remplir l.es cjevqirp divins, 1»
T A? B\ É 5Ç .
• Cette Table, au revers 4 e là précédente ejï également çbn»J
pofëé de morceaux,l’un en caraderes Ombriens, l’autre, en ca-»
raderes Latins.
Cette derniere commence aînfî : '
C lavernijjr. Dirsas, Herti. ’ _ Clavemius , Che/des Saints «
•7 Fra^rus, Atiersir. i d ‘ijd A T 7 Frgres Auerfienjs.
' Cette Infcription a pbur objet la donatipn d’uneïçifçe de
i terre- au Temple de Mars. : -
E ourG-uët y voyoit la vente d’un arpent 4e terre par
en faveur de Faber Opeter i l’A’bbë' O u vïerï, un décret-des. Frères
AttÊ^r ou Pontifes au fujet du déplorable état, des Pekfges
fur lequel il croyoit avec Boùrguet que rouloientles grandes'Ta-
blesCfl!,^
f T a i l XI I .
Ces Tables contenües'lurla même Planche l’une d’utv côté ÿ
l’autre de l’autre , roulent fur un objet a.u flî peu connu qu'in tête
Tant , furies cérémonies qu’on mettoit en.'ufage pour attirer
la foudre qu-i firent donner à Jupiter le nom d ’ËLf^ius, ou
$Jjfi9n qttire. L’ensemble de ces cérémonies étoft contenu dans des
Livres que Cicéron (2.) appelle Fulguràîes y FuXtriinàlès\ » 'livres
» qui ^enfermenf la dpétr^4 rejatiyè^dxéclair's &àla foudre,» Les
Prêtres de l’Antiquité a voient donc l ’art dj’attirer là foudre, art
qui fe perdit avec iexiftence de ces .Prêtres, & que d'ïtlii/îres
Ph^ciens ont retroeyé def notre terris mus 1er nom d’EîecIficjÉé.'
On regardoit Nuraa comme cejùP<|ui avp;t inftitïïé deVçéré-
BLorpe.* mais e l|^ éEq^ept^fbrt' anférlei^es'a de Prinée i
^1 Jç?,avoit- empruntées, dés .Sages qui ravoient précédé. C’écoitV
félon les Romains , un art magique que ce Prince avoit forcé
les Divinités Latines Faü^US & PlCUS de k l révéler , en les
liant, aprèsies avoir enyvrés avec'des coupes de vin ^qul) afoic
Racées auprès d’yne.Fondine où,ils venoient fe;~défaltérerj;&: dette
Fontaine, étoit au pied du Mont Avéntin > d-ou elle fejrépandoic
fur une verte peloufe au milieu :d’un Bocage .touffu.
Ces Divinités apprirent donc à Numa des vers , des enclïan-
temens propres i évoquer la foudre 5- .ce qui fit dire à Ovide : (3)
( 1 ) Mém, de.Cort. T. IIr 18.
( 3 ) Orid, Fail. ÿ j& m + yW
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